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Conseil départemental

  • Conseil départemental de l'Hérault : ça commence bien mal !

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    Dans une de nos précédentes publications (ICI) nous annoncions que les prochaines prises de position à Béziers ne manqueraient certainement pas de sel, mais nous ne pensions pas que cela se produirait dès le lendemain des élections. Il est vrai que pour le Clan Ménard, les belles déclarations de campagne sont vite revues une fois que l'électeur a voté comme on le lui demandait ! Une information, que vous ne trouverez qu'ici.

     

    *****

     

    Nous savons, par expérience, que, lorsque les socialistes sont aux manettes, il ne reste rien pour les autres. Cela permet une gestion confidentielle à l’abri des regards indiscrets. C’est ainsi que les désignations dans les différentes instances où le département est représenté (il y en a plusieurs centaines) se sont toujours faites au profit des seuls élus socialistes, les autres sont exclus.

    Ce sont des méthodes autocratiques et sectaires qui ne changent pas, mais contre lesquelles il est indispensable de s’élever. Même si ces protestations ne modifient rien, les membres de l’opposition, qui sont en principe là pour surveiller les décisions prises, les commenter, les critiquer si besoin et les porter à la connaissance des électeurs, doivent impérativement faire connaître leur point de vue et, en l’espèce, s'indigner avec vigueur contre le mépris manifesté à l’encontre d’une partie de l’opinion, et enfin, pour le moins, voter contre de telles délibérations…

    Avec une totale surprise, on constate que lors de la première session de l’assemblée de juillet dernier, ces désignations ont été approuvées à l’unanimité. Les six conseillers biterrois, dont certains se vantaient pendant la campagne qu’avec eux, au moins, « on allait voir ce qu’on allait voir », ont donc donné un blanc-seing à leurs adversaires politiques à la première occasion, et se sont pliés, sans même une tentative de contestation, aux injonctions du président… Désormais, on ne voit pas trop comment ils vont pouvoir se plaindre des décisions prises dans ces instances, au risque d’une ridicule contradiction !

    Bien mieux, on relève qu’a été également voté à l’unanimité la décision de déléguer « à la commission permanente l’ensemble des compétences du conseil départemental » (délibération n° 3) à l’exception des point relatifs au budget, au compte administratif et aux dépenses obligatoires. Il s’agit d’un aspect un peu technique qui signifie tout simplement que, sauf les questions mentionnées ci-dessus, la totalité des décisions soumises au vote du Conseil départemental seront prises dans le cadre d’une assemblée confidentielle, à huis clos, hors presse et public, où les délibérations sont votées en bloc, sans aucune discussion (dix minutes suffisent) ! Il y en a plusieurs dizaines par session, notamment les subventions diverses et variées aux associations qui œuvrent à l'immigration massive et autres aides aux différentes structures gauchistes ou mineurs isolés… qu'il eut été indispensable de traiter en assemblée publique. Ce ne sera plus le cas ! La pseudo opposition s'est volontairement bâillonnée et va ainsi pouvoir passer un mandat en toute quiétude. Le président a estimé que les contre-attaques, quelques fois musclées, auxquelles il avait dû faire face lors de la précédente mandature, ne pouvaient perdurer. Il peut être désormais rassuré, il ne sera plus ennuyé. Une belle et exemplaire reprise en main !

    Voilà donc cette ex-opposition (ça n'a duré que le temps d'une courte campagne) qui, en une seule assemblée, a rallié la majorité socialiste sans la moindre hésitation ni le moindre scrupule, comme l'avait fait auparavant le groupe Les Républicains. Ce n’est rien d’autre qu’une pitoyable tromperie à l’égard de ceux qui les ont élus.

    Ce qui est presque le plus grave, c'est le profond mépris dans lequel doivent désormais les tenir leurs adversaires, en constatant leur reddition sans condition ni résistance, mépris qui retombe nécessairement sur leurs mandants. On entend d'ici les ricanements auxquelles ils doivent se livrer. Pour le Clan Ménard qui a voulu placer ses mandats sous le signe de la résistance, c'est raté ! 

    Et nous n'irons pas jusqu'à imaginer que ces nombreuses bévues au cours de la même assemblée sont involontaires : ce serait alors le signe et la démonstration d'une incompétence dramatiquement préoccupante.

    En réalité, tout cela n’est pas anodin. Il est plus que probable, comme nous l'annoncions, que nous allons assister à Béziers, d’ici les prochaines élections présidentielles et législatives, à un glissement progressif mais rapide sur la pente du politiquement le plus correct. Le premier mot d’ordre à respecter sans discussion se résume désormais dans la formule : "pas de vagues" ! Il y avait l’UMPS, nous allons maintenant découvrir la nouvelle configuration ménardo-républicano-socialo-macronienne. Le maire de Béziers ne disait-il pas, avant les élections, à qui voulait l’entendre, que le bilan de Carole Delga était globalement positif ? Et aujourd'hui que l'on pourrait se rallier à... Xavier Bertrand ! Le système a imposé son dictat : appliquer toutes les tromperies et déloyautés, tous les mensonges, renversements et reniements pour un second mot d'ordre fondamental : tout pour être élu, "la place d'abord" !

    Henri Bec

    PS : Pour prendre connaissance de la délibération sur la commission permanente, cliquez ICI

    PS : Pour prendre connaissance de la liste des organismes dans lesquels seuls les socialistes ont été désignés à l'unanimité, cliquez ICI

    PS : exemple des désignation faites à l'unanimité, c'est ICI

  • Les provocations devenues monnaie courante du président du département

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    Montpellier : Qualifié de « migrant de la politique »

    par le président du département,

    Abdi El Kandoussi va porter plainte

     

    El Kandoussi.JPGPOLEMIQUE Abdi El Kandoussi et les sept élus de son groupe ont claqué la porte de l'hémicycle

     

    L’ouverture de la session budgétaire a tourné court pour les élus du groupe Hérault Citoyens, mercredi, à l’hôtel du département de l’Hérault, à Montpellier. Michèle Dray-Fitoussi (divers gauche) et ses sept élus ont claqué la porte de l’hémicycle. La raison : l’un d’eux, Abdi El Kandoussi (divers gauche) venait d’être qualifié de « migrant de la politique » par Kléber Mesquida (PS), le président du département.

    Pour le groupe Hérault Citoyens, qui a réagi dans un communiqué, il s’agit de « racisme ordinaire et de discrimination en raison de l’origine ». « L’attitude du président n’est pas compatible avec l’exercice d’un mandat républicain. Nous demandons sa démission et son exclusion du PS », poursuivent les élus du groupe, proches de Philippe Saurel (divers gauche), le maire et président de la métropole de Montpellier.

    Une « mise en scène », dénonce Kléber Mesquida

    Dans un communiqué, le président du département tente d’expliquer qu’il a voulu, à travers le mot « migrant » qualifier le parcours politique d’Abdi El Kandoussi. « Ex-du PS, il fut un temps En marche, ce qui m’a amené à lui rappeler qu’il était un "migrant de la politique" : Mourenx, Bordeaux, Montpellier, PS, En marche… Migrer : Changer de région. Cf. Petit Robert », écrit Kléber Mesquida, qui dénonce une « mise en scène ».

    « N’ayant pas terminé mes propos, les huit élus de ce groupe ont quitté la séance sans entendre la suite où je précisais que moi-même étais un migrant de la politique. Après avoir été maire de Creissan, j’ai été élu maire de Saint-Pons de Thomières, député, et aujourd’hui à Montpellier, à la présidence du département », poursuit Kléber Mesquida.

    Abdi El Kandoussi (divers gauche) a dit son intention, mercredi, de déposer plainte contre Kléber Mesquida. « Trop, c’est trop ! », a dénoncé Abdi El Kandoussi, lors d’une conférence de presse. En 2017, déjà, il était monté au créneau, alors que Kléber Mesquida s’était exclamé « C’est dans vos gènes », en s’adressant à lui. « Dans mon esprit, si j’ai parlé de gènes à propos d’Abdi El Kandoussi, c’était de ses gènes politiques », avait alors confié le président du département, à l’Agglorieuse.

    Nicolas Bonzom

  • Le Grand entretien du Petit Journal

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    Henri Bec, vous êtes arrivé aux deux-tiers de votre mandat au Conseil départemental de l’Hérault. Quelle impression générale en tirez-vous ?

    Avec mes cinq amis de Béziers, nous avons en effet été élus le 29 mars 2015. Je ne vous cache pas que ce fût une petite révolution. Depuis des dizaines d’années le département était aux mains de socialistes professionnels de la politique. L’arrivée de conseillers dégagés de tout souci de carrière politique, élus avec le soutien de Robert Ménard, du Front National, de Philipe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan et autres… n’est pas passé inaperçue ; et ne fut pas apprécié par tout le monde…

    Et il semble que ce ne fut pas non plus de tout repos !

    C’est le moins qu’on puisse dire. Nous nous sommes très vite rendus compte que toutes ces bonnes âmes qui ne jurent que par les « valeurs de la République », le « vivre ensemble » ou autre « respect de la démocratie » ne supportent pas la moindre contestation et encore moins d’être dérangés dans leur confort électoral ; comme si la situation devait être définitivement bloquée à leur seul profit. Si encore la politique mise en œuvre allait dans le bon sens nous serions les premiers à nous en féliciter, mais c’est loin d’être le cas. Nous avons véritablement touché du doigt ce que pouvait être le sectarisme autocratique de politiciens fermement décidés à ne lâcher aucune parcelle de leur pouvoir. Ce ne sont depuis quatre ans que de médiocres et petites manœuvres politiciennes qui ne grandissent pas leurs auteurs, une mise à l’écart systématique de toute instance, sans compter les attaques les plus sordides, « les heures les plus sombres de notre histoire », « la bête immonde est toujours prête à se réveiller » et autres amabilités… qui, toutefois, n’impressionnent plus que ceux qui les prononcent. Je dois dire que tous n’ont pas eu la même attitude. Certains ont eu une attitude correcte, mais ils se comptent sur les doigts de la main !

    Seules les strictes obligations légales et réglementaires nous ont permis de constituer un groupe (possible à partir de six membres) et ainsi de participer aux commissions. Nous étions notamment membres du syndicat de l’Orb et du Libron parce que les conseillers des cantons limitrophes de ces cours d’eau devaient, statutairement, en faire partie. Nous venons d’en être exclus après une modification discrète des statuts qui a modifié ce critère géographique, et nous avons été remplacés par des conseillers qui n’ont rien à voir avec ce territoire ! Il sera intéressant de surveiller leur assiduité… Ce n’est pas, à l’évidence, vous en convenez, d’une très grande hauteur de vue, mais plutôt d’une pitoyable mesquinerie. Le Conseil départemental est représenté dans plus de trois-cent organismes dans le département. C’était le seul où nous figurions. On réalise par ce type de manœuvre, que ce n’est pas la défense des intérêts des populations qui les intéressent mais uniquement la préservation de leurs privilèges. Je peux également rappeler le refus de nous accorder un assistant comme nous en avions le droit (le budget avait été voté) parce que, nous a-t-on répondu en séance publique, les options politiques de notre candidat ne leur convenaient pas. Autrement dit une discrimination à l’embauche pour raison politique ! Pas très brillant non plus.

    Pourquoi tant d’obstination à vous évincer ?

    Il ne faut pas chercher bien loin. Nous sommes venus perturber la quiétude d’une gestion sur laquelle il n’y avait pas eu jusqu’à ce jour de regard vraiment critique. C’est la raison profonde de cet acharnement. Pour tenter de dissimuler le vrai motif, le président répète comme une rengaine désormais usée, que la cause résiderait dans le fait que nous n’appartenons pas à la majorité départementale.

    Ce n’est rien d’autre qu’un faux prétexte. Autant au premier tour des élections cantonales de 2015 qu’au second, le Front National qui, je le répète nous a soutenu, est arrivé, et de loin, en tête dans le département (1er tour : 122 518 voix et 65 180 pour le PS – 2e tour : 140 353 et 88 023 pour le PS). Ce ne sont que des découpages artificiels des cantons qui, comme au niveau de la représentation nationale, donnent le moins de représentation à ceux qui ont le plus de voix ! Où est, dans ces conditions, la majorité départementale ?! C’est ce qu’ils ont osé appeler, lors d’une des dernières assemblées, un système démocratique ! J’ai à ce moment-là noté que même dans leurs rangs, certains présentaient un sourire gêné. Notre représentativité s’est plus que confirmée lors des dernières élections européennes. Sur le département de l’Hérault, vous pouvez vous livrer à tous les découpages que vous voudrez, force est de constater que le PS est désormais ultra‑minoritaire. Il ne représente plus rien. Nous pouvons affirmer sans risque d’être contredit que ceux qui sont aux manettes dans ce département n’ont plus aucune légitimité. Ce ne sont plus que des fantômes sous assistance respiratoire. Quant aux « Républicains » qui se sont dans leur quasi-totalité (moins un) ralliés aux socialistes en approuvant la totalité du budget, ce n’est pas non plus très brillant… Il faut malheureusement relever que cette attitude n’est rien d’autre qu’un profond mépris lancé à la tête de l’immense majorité des héraultais. Avec optimisme cependant on constate qu’au fur et à mesure des années et des élections, nos compatriotes l’ont bien réalisé et compris. Le pays réel ne se laisse plus berner par les quelques représentants d’un pays légal complètement déconsidéré.

    Gouverner sans un minimum d’assise populaire ne dure jamais très longtemps… Significative a été l’attitude de tous ces donneurs de leçon lors du mouvement des gilets jaunes. Ils ont montré un silence discret, une absence révélatrice, conscients de leur responsabilité dans la pauvreté qui s’est installée. Quand on pense qu’aux élections présidentielles ils ont appelé à voter Emmanuel Macron, le représentant le plus affirmé de la fortune anonyme, des banques et grands capitaux internationaux, de ceux qui souhaitent une immigration massive pour peser sur les salaires, comme les mêmes l’avaient fait avec les travailleurs nord-africains, il ne faut tout de même pas qu’ils s’étonnent de voir leurs électeurs partir horrifiés. Les ralliements actuels des uns et des autres sont pitoyables. Ils doivent craindre de manquer de soupe. Mais comme dit le proverbe « la tromperie, si elle fait dîner, ne fera pas souper » ! D’où les tentatives permanentes de déconsidérer ceux qui, au contraire, n’ont d’autres soucis que de protéger nos compatriotes, de travailler à la réalisation du bien commun et non à courir après les places et les prébendes. Ils ont perdu toute estime du peuple de France et n’en sont plus réduits qu’à penser par slogans et à agir par coups tordus.

    Quelle est alors votre attitude au sein de l’assemblée ?

    Nous avons toujours eu la même position. Nous avons tout d’abord, et dès l’origine, pris la décision de ne pas nous lancer dans l’échange de polémiques inutiles et stériles (pour la mauvaise fois nous n’aurions pas été à la hauteur !) et surtout de ne pas répondre aux innombrables provocations dans lesquelles on a tenté de nous entraîner. Le prétexte aurait été trop beau de hurler aux extrêmes ! Nous nous sommes mis tout d’abord au travail par l’étude approfondie des dossiers dont nous avons connaissance. 

    Bien que la presse ne répercute aucune de nos interventions, nous faisons connaitre systématiquement nos positions. Nous appartenons chacun à une commission différente et prenons à tour de rôle la parole sur les dossiers qui nous concernent. L’hostilité démesurée que nous subissons s’explique en grande partie par le résultat de ce travail que nous effectuons. Ils savent que nous ne laisserons rien passer et que nous le ferons savoir. Après les premiers mois de découvertes semés d’embuches nous sommes depuis quatre ans parfaitement opérationnels. Nous préparons les assemblées avec une extrême attention et avons parfaitement analysé et compris le système qui consiste à mélanger des délibérations techniques et politiques, parfois intégrées dans la même délibération… ou des subventions tout à fait légitimes pour des associations avec des subventions d’aide aux migrants, etc. Malgré nos demandes réitérées nous n’avons jamais pu obtenir un vote séparé ; nous n’avons alors, dans ces cas-là, que la solution de nous abstenir. Mais nous votons favorablement les délibérations que nous estimons aller dans le sens de l’intérêt général et défavorablement les autres. Compte tenu de ces prises de positions, nous nous abstenons globalement chaque année sur le budget. Un exemple va vous montrer les manœuvres employés pour nous discréditer : alors que nous votons les subventions en faveur d’un grand nombre d’associations de nos cantons, une lettre leur est systématiquement adressée, sous la signature du président du département, pour leur indiquer que nous ne votons pas le budget, laissant entendre avec ambiguïté que nous nous opposons à l’attribution de leur subvention. Nos noms figurent sur cette correspondance, ce qui est une mise en cause personnalisée destinée certainement à mettre les électeurs en garde ! Ce n’est rien d’autre que scandaleux.

    Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres. Bien entendu nombre d’associations sont venues nous assurer de leur soutien, choquées de tels procédés. C’est en effet assez peu glorieux…

    Cet entretien ne serait pas complet sans dire un mot sur le budget. Il est, pour l’année 2019 de 1 502 920 321, 00 € en recettes et de 1 375 089 858,00 € en dépense. Le taux de la taxe foncière est de 21,45 %. Nous nous battons, depuis le premier jour, pour obtenir une diminution de cette taxe qui a augmenté de 0,7 % en 2016 et de 0,7 % en 2017. Des recettes supplémentaires liées à l’augmentation des transactions immobilières dans le département ont évité une nouvelle hausse. La réponse ubuesque qui nous a été faite explique, elle aussi, la fuite en masse des électeurs : cette taxe, nous a-t-on dit, n’a pas à être baissée parce qu’elle ne s’applique qu’aux propriétaires immobiliers qui peuvent payer, c’est-à-dire, le mot a été employé, aux « riches ». Ce qui signifie a contrario que ceux qui sont obligés de vendre parce qu’ils ne peuvent plus payer leur taxe foncière (il y en a plus qu’on ne croit, notamment chez les retraités qui ont économisé toute leur vie pour leur maison) ou ceux qui ne peuvent pas acheter (les jeunes notamment) pour les mêmes raisons, n’intéressent pas les socialistes. On comprend qu’ils soient désormais chez Macron !

    Merci de cet entretien

    C’est moi qui vous remercie. Vous êtes le seul journal local qui, à ce jour, prenne nos positions en considération. Vous faites un véritable travail de journaliste.

  • Conseil départemental. Une discrétion inhabituelle : décryptage

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    À l’ouverture de chaque assemblée générale du Conseil départemental, le président procède à l’appel des membres présents, pour vérifier notamment si le quorum est atteint. Rien de plus normal.

    Lors de l’assemblée du lundi 20 mai il fallait une oreille aiguisée et une attention sans faille pour entendre, à l’appel du nom de Mme Irène Tolleret, l’observation du président : « j’ai reçu ce matin une lettre de démission » prononcée très rapidement et presque à voix basse.

    Que s’est-il passé ?

    Mme Tolleret était la remplaçante de Mme Marie-Christine Bousquet, maire socialiste de Lodève, décédée le 15 novembre 2018. Elle a, tout naturellement, pris sa place dans l’hémicycle.

    Mais Mme Tolleret, qui s’est appliquée pendant six mois à voter toutes les délibérations hostiles à la politique gouvernementale, conformément aux consignes socialistes, s’est brusquement retrouvée en neuvième position, c’est-à-dire éligible, sur la liste de La République en Marche aux élections européennes !

    Sa démission du Conseil départemental, tout à fait logique en raison de sa nouvelle orientation, a mis le président dans ce qui n’est rien d’autre qu’une froide colère. On imagine qu’aucun argument n’a été efficace pour la dissuader de renoncer. Lui qui ne manque aucune occasion de se livrer à des commentaires politiques toujours désobligeants, a gardé, pour l’occasion, une discrétion pour le moins embarrassée. Vous ne verrez pas cette information dans la presse aux ordres. Il faut donc la faire connaître.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que cette démission va entraîner, dans les semaines prochaines, une élection partielle sur le canton de Lodève. Et compte tenu de l’évolution de l’opinion, l’élection d’une candidate du Rassemblement National n’est pas exclue et affaiblirait sensiblement la majorité de l’assemblée. Pour peu que dans deux ans cette évolution s’amplifie, on comprend l’embarras, la gêne et certainement la panique qui s’insinue dans les rangs socialistes.

    Le pays réel, qui a désormais compris à qui il avait à faire ne manquera pas de donner son point de vue…, dimanche prochain pour commencer.

    Henri Bec

     

    Et ils ont osé appeler leur liste RENAISSANCE !

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  • EDITION SPÉCIALE - Département de l'Hérault : épiphénomène d'un césarisme intégral

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    Chers lecteurs,

    Vous avez reçu hier au soir notre dernière « Lettre ». La suivante vous serait parvenue beaucoup plus tard si un incident n’était venu aujourd’hui nous contraindre à vous tenir informés, comme nous le faisons régulièrement, du fonctionnement très particulier du Conseil départemental de l’Hérault.

    Vous pensiez peut-être qu’un despotisme classique s’accompagnait toujours de bruits de bottes et de démonstrations martiales telles qu’en a connu par exemple l’Union soviétique au temps de ses heures les plus sombres. Sachez qu’il y a plus subtil, inventif et ingénieux, en un mot plus hypocrite.

    Démonstration :

    Vos six conseillers départementaux de Béziers et des villages voisins, qui représentent plusieurs milliers d’électeurs, siègent depuis leur élection en mars 2015 au « Syndicat mixte des vallées de l’Orb et du Libron » dont le siège est domicilié au Domaine de Bayssan et qui a pour mission, sans rentrer dans les détails, de mettre en œuvre les dispositifs de défense contre les inondations,  la gestion de la ressource en eau ainsi que la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité des écosystèmes aquatiques et des zones humides. Des compétences importantes lui ont été dernièrement dévolues et par voie de conséquence des moyens supplémentaires.

    Il s’agit donc d’une mission purement technique sans la moindre coloration politique ou politicienne, déviation malsaine dans laquelle nous avons toujours veillé à ne pas tomber. Assistés de techniciens les décisions nécessaires à l’exécution de cette mission ont été prises avec notre participation et notre appui constant. Aucune difficulté, et encore moins des propos polémiques n’ont émaillé ces quatre années au cours des réunions où nous avons été régulièrement présents. Les séances de travail se sont déroulées en bonne intelligence, en compagnie de nombreux maires qui apportaient les informations sur leurs spécificités locales, toujours bien venues.

    Pourquoi étions-nous membre de ce syndicat, au titre du département, alors que notre présence a été systématiquement refusée dans toutes les instances (plus de 300) où il est représenté ? Tout simplement parce que les statuts imposaient la présence des conseillers départementaux dont les cantons bordent les rivières concernées, Orb et Libron. Connaissant mieux que quiconque notre territoire, il n’était venu à l’idée de quiconque de considérer incongrue ce critère territorial et donc notre présence… Tout au moins personne n’avait, jusqu'à ce jour, osé se ridiculiser en le disant.

    C’était mal connaître la rancœur de certains qui n’ont jamais digéré notre élection (54,60 %, 54,14% et 59,18 %) et ont développé en continu une animosité souvent non dissimulée, source d’imaginations les plus sophistiquées pour installer des entraves savantes à l’exercice de notre mandat, c’est-à-dire qui ont déversé tout leur mépris sur des milliers d’héraultais.

    Or, lors de l’assemblée générale du département ce jour 8 avril 2019, une dernière délibération sortie discrètement en fin d’assemblée, sans que nous ayons reçu la moindre information préalable sur son contenu, prenant prétexte d’une modification des statuts qui ne reprenaient plus le critère territorial, a entériné notre éviction de ce syndicat. C’est ainsi que les trois cantons biterrois directement intéressés ne seront plus représentés dans une instance touchant en particulier à leur sécurité.

    Cette manœuvre n’a pas manqué d’en surprendre beaucoup (les échos qui nous sont parvenus sont sans ambiguïté), notamment ceux qui n’ont pas pu faire autrement que de la voter au risque de représailles rapides (le représentant des Républicains s’est même déclaré mal à l’aise !). Rappelons qu’en 2018 le groupe des 8 conseillers de Montpellier s’étant abstenu sur le budget se sont vus exclus de toutes les représentations dont ils assumaient la charge !

    La machination n’est rien moins que médiocre et pitoyable. Serait-elle la manifestation d’un signe avant-coureur de la fin d’une époque ayant vu la domination d’une minorité désormais abandonnée aux oubliettes de l’histoire ? Le chant du cygne avant sa mort est, dit-on, le plus beau, ce que Pline l’Ancien contestait formellement dans son Histoire naturelle. Nous ne pouvons que constater qu’il avait raison. Cette intrigue de basse politique politicienne ne grandit pas ses auteurs et n'apporte pas, pour le moins, sa contribution à l'œuvre d’intérêt général à laquelle tout élu doit se consacrer.

    Il faut dire également que lors de la dernière commission d’appel d’offres du Syndicat de l’Orb et du Libron, nous nous sommes étonnés de n’avoir eu communication d’aucun document nous permettant de nous prononcer en toute connaissance de cause sur les marchés à l’ordre du jour. Et nous n’avons jamais rien eu, ni avant, ni après la réunion. Comme s’il ne fallait pas que nous soyons pleinement informés. Fallait-il nous éliminer rapidement ? Ceci explique-t-il cela ? La question reste posée.

    En tout état de cause, et quelles qu'en soient les raisons, ces procédé de purge, enrobés comme à l’accoutumée de grandes déclarations sur la démocratie, les valeurs républicaines et le vivre ensemble… apportent la démonstration d’un exercice autocratique du pouvoir, du souci permanent d’exclure toute nuance d’idées ou de propositions et ne sont finalement que l’expression d’une vanité démesurée planant dans les nuées de l’autosatisfaction.

    Bien à vous

    Henri Bec

    Zone de compétence du syndicat de l'Orb et du Libron

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  • Conseil départemental : Où passent vos impots ?

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    des conseillers à votre service. De gauche à droite :

    Marie-Emmanuelle Camous, Isabelle des Garets, Jean-François Corbière,

    Nicole Zenon, Henri Bec, Frank Manogil

     

    Régulièrement, l'ordre du jour des assemblées générales du Conseil départemental comporte des délibérations attribuant des subventions qui n'ont rien à voir avec sa mission. Son action ne devrait avoir pour seule finalité que le bien être de ses habitants et non le financement de projets qui, sous couvert d'actions humanitaires ou bienfaitrices, ne sont en réalité que des appuis à des actions subversives ou des aides à visées électoralistes.

    Sachez pourquoi vous payez trop d’impôts.

    Bien entendu, la presse reste discrète sur ces délibérations et encore plus discrète sur notre opposition systématique à ces dépenses pour le moins déplacées.

     

    Cliquez sur le document ci-dessous pour prendre connaissance de la totalité de la délibération.

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  • Conseil départemental : il y a quelques fois de bons moments ! Les colères désopilantes du président Mesquida

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    Madame LOISEAU, ministre des affaires européennes était à Montpellier le 19 juillet dernier. Elle a donné un déjeuner à la préfecture. Jusque-là rien de plus normal. Pas pour tout le monde cependant, tout au moins pour ceux que nous appelons désormais les grands « Démocrates-Républicains-Donneurs de leçons »

    Dictateurs-Mesquida-Haddock.jpgKleber Mesquida, président du Conseil départemental, s’est fendu d’un courrier adressé au Président de la République, pas moins, pour se plaindre de « la présence en nombre au côté de la ministre de militants du parti La République en Marche [ce qui] a pour le moins choqué certains participants, dont mon vice-président Renaud Calvat qui s’en est ouvert à la ministre ». Déjà empêtré dans l’affaire Benalla, voilà le pauvre Emmanuel Macron rattrapé par un dossier autrement plus grave, la dépression de MM. Mesquida-Calvat !

    À première lecture on aurait pu penser qu’il s’agissait d’une plaisanterie, une « lettre cachée », comme il y a des « caméras cachées », que notre naïveté ou notre crédulité ne nous aurait pas permis de déceler. Ou d’un trait d’humour du Président qui, emporté par la détente des vacances, avait imaginé cette farce comme celle d’un premier avril. Mais, réflexion faite et sachant par expérience que l’humour n’est pas son fort, ni celui des socialistes, on se dit qu’il n’aurait pas pu aller jusque-là et que réellement, le malheureux Renaud Calvat s’est senti isolé au milieu d’un nombre trop important de représentants d’un parti qui n’est pas le sien. Il avait peut-être oublié que notre système politique ne se nourrit que de luttes partisanes !

    Réalisant donc qu’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie, qui ne nous aurait d’ailleurs pas fait beaucoup rire, nous n’avons pas pu nous retenir d’un grand éclat de rire.

    Nos lecteurs connaissent bien maintenant le sort qui nous est réservé au département, les refus, mises à l’écart, absences d’informations et autres amabilités que nous subissons depuis plus de trois ans.

    Nous ne nous plaignons pas des discriminations que nous supportons régulièrement à l’occasion d’une réception ou d'une manifestation où nous nous retrouvons quelque fois seuls, à peine salués, quelque fois pas du tout, et mis à l’écart. Nous mettons ces médiocres attitudes sur le compte d’une piètre éducation ou sur l’amertume ressentie à la pensée que nous ayons pu être élus par une belle majorité de nos concitoyens, et ainsi mettre fin à un monopole de direction départementale, source de dangereuses opacités. Mais il ne nous est jamais venu à l’idée d’écrire au président de la République !

    Ce dont nous nous plaignons et le répétons sans cesse, c’est d'être écartés systématiquement de toute décision, de toute participation au fonctionnement des instances départementales et de toute présence dans les différents organismes de nos cantons. Ceci est autrement plus grave que le vague à l’âme ou la mélancolie de Messieurs Meskida et Calvat dans un déjeuner préfectoral... C’est d’une toute autre nature que la présence, jugée excessive, de sympathisants d’un parti différent. Sont-ils d’ailleurs si différents ? Ce n’est rien d’autre qu'un intolérable mépris à l’égard d'une grande partie de nos concitoyens et de nos cantons. C’est la mise en œuvre d’une gouvernance autocratique destinée ni plus ni moins qu’à bâillonner toute voix discordante. Tout cela, systématiquement enrobé de "valeurs de la République", "liberté d'expression", "vivre ensemble" et autres poncifs.

    C’est la raison pour laquelle la (fausse) grosse colère du président n’a pas manqué de nous amuser.

    Mais au-delà, cet exercice ridicule démontre, soit l’aveuglement du président quant à ses méthodes de direction, l'habitude du césarisme se prend vite, soit un magistral cynisme assumé et mis en œuvre de longue date, par habitude également. Je me suis laissé dire que ceux qui le connaissent bien opteraient pour la deuxième hypothèse...

    Henri Bec

  • Vous avez dit UMPS ? La réalité dépasse la fiction !

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    Ce n'est pas notre habitude de diffuser cette publication en milieu de semaine, au surplus avec un seul article. L'incident nous a cependant paru suffisamment significatif pour ne pas tarder à vous en faire part.

     

    C'est le 29 mars 2015 que se sont tenues les élections cantonales. Dans l'Hérault les résultats ont configuré l'assemblée départementale en quatre groupes bien distincts ainsi dénommés :

    - Groupe majoritaire gauche républicaine : 28 conseillers. Il s'agit ni plus ni moins que le groupe du Parti Socialiste.

    - Groupe Hérault citoyen : 8 conseillers revendiquant un positionnement à gauche. On pourrait le nommer "Groupe Sorel" du nom du maire de Montpellier auquel ces conseillers se rattachent directement. On connait les querelles qui opposent de manière récurrente d'une part le PS et Kléber Mesquida, le président du département et d'autre part Philippe Sorel, l'actuel maire de Montpellier, querelles qui ont amené ce dernier à présenter une liste municipale "dissidente" en 2014. Depuis ces conseillers se sont rapprochés de La République en Marche.

    - Union de la Droite et du Centre, (8 conseillers) composée de LR et d'UDI.

    - Notre groupe Défendre l'Hérault : 6 conseillers en majorité sans étiquettes, soutenus par le FN, Debout la France, le Rassemblement Bleu Marine, le maire de Béziers …

    Nos lecteurs savent le sort qui nous est réservé depuis le début, mis à l'écart de toute responsabilité, empêchés de pouvoir recourir à un assistant malgré nos demandes réitérées et le vote unanime de l'assemblée pour son financement, refus de toute permanence dans la quasi-totalité des villages de nos cantons, refus de nous convier à la plupart des manifestations, sans compter les déclarations insultantes qui dépassent souvent l'acceptable !

    En revanche le groupe majoritaire et le groupe Sorel n'ont pas manqué, dès le début du mandat, de se répartir les sièges dans les différentes instances départementales (plus de 300). Nous en avions demandé 14, en vain.

    La situation est ainsi restée figée depuis trois ans et semblait devoir perdurer.

    C'était sans compter sur les capacités de cabriole et de revirement des Républicains et autres élus dits de droite.

    Tout a commencé le 14 février dernier à l’issue des trois jours marathons consacrés au budget : fidèle à sa position, notre groupe s’est abstenu sur le vote global. Nous votons en effet certaines délibérations et d’autres non. Il ne serait pas très cohérent de voter NON pour le tout, lorsque en fin de cession intervient le vote général sur le budget. Depuis le début du mandat, la Gauche républicaine et le groupe Sorel votaient le budget et L'Union de la droite s’abstenait.

    Renversement de situation en 2018 : le groupe Sorel s’est abstenu sur le budget et le groupe LR-UDI l’a voté (!) à l’exception d’un de leur membre dont nous devons relever le courage.

    Nos lecteurs savent également que le président du département, autocrate impénitent, ne supporte ni la contradiction que nous lui opposons souvent, ni la moindre contestation émanant de ses affidés. En l’espèce le crime de lèse-majesté était consommé. Ceux qu'il avait mis en place dans la structure départementale avaient osé le défier !

    La réaction ne s’est donc pas faite attendre : lors de l’assemblée du 25 juin tous les membres du groupe Sorel ont été démis de leur mandat de représentation et remplacés … devinez … par les représentants LR-UDI qui ont accepté avec un enthousiasme non dissimulé.

    Dans un raccourci incongru dont il a le secret, le président a estimé qu'il y avait désormais dans l'hémicycle deux groupes extrémistes. Nous avons été ravis de ne plus être seuls et honorés d'être rejoints par les représentants du maire de Montpellier !

    Nous le savions tous, nous le disions depuis longtemps et nous avons aujourd’hui la démonstration concrète et désormais incontestable de la collusion de la pseudo gauche et de la pseudo droite.

    Cette information a été, bien sûr, remisée dans les tiroirs de la honte, comme l’est systématiquement tout ce qui pourrait ouvrir les yeux de nos concitoyens sur les misérables manœuvres de nos politiciens, plus préoccupés de leurs prébendes que du bien commun. Ce n’est pas Midi Libre qui se risquerait à informer nos concitoyens de la réalité du vice inhérent au système ! Il s'agit pourtant d'un événement important qui bouleverse les rapports de l'assemblée départementale. Comment les électeurs trompés de la "droite" vont-ils qualifier l'attitude de ceux qu'ils n'avaient certainement pas élus pour appliquer une politique de gauche, avec tout ce que cela comporte de subventions "culturelles", d'aides au migrants, ou d'aides à des associations triées sur le volet ...

    Ceux qui auraient pu un moment se sentir appâtés par les propos d’un Wauquiez sur les graves sujets du moment, comme beaucoup l’ont été, en leur temps, par ceux de Sarkozy, savent désormais que la totale connivence, la misérable complicité est réalisée. Elle ne se cache même plus.

    Au département de l'Hérault, il sera intéressant d’examiner le travail commun et le "vivre ensemble" de ceux qui se nomment la gauche républicaine et l'union de la droite. Peut-être vont-ils former un nouveau groupe qu'ils pourraient dénommer la gauche droitisée ou la droite gauchisée ou plus simplement l'Union de la droite et de la gauche (l'UDG !) Nous faisons confiance à leur imagination débordante en la matière.

    Toutefois, l'opportunité de cet incident n'échappera à personne. Il vient à point nommé se glisser dans les vagues européennes successives que nous connaissons depuis plusieurs semaines et qui donnent désormais la priorité à la défense et la protection des identités nationales. Nous savons que nous ne pouvons pas compter sur ceux qui sont actuellement aux manettes pour une représentation ferme et constante de ces intérêts fondamentaux. Il est fort probable que les prochaines élections européennes donnent l’opportunité au peuple français de faire connaître son point de vue !

    Henri Bec

  • Canton : cela devient intolérable !

    Certains, toujours les mêmes, n'acceptent le suffrage populaire que lorsqu'il leur donne raison ! Depuis les élections cantonales du 29 mars 2018, ils s'ingénient à ignorer les conseillers départementaux qui ne reçoivent aucune information, pas plus que la moindre invitation à participer aux manifestations de leur canton. C'est une volonté délibérée de porter atteinte, non seulement à vos élus, à l'assemblée départementale, mais surtout à la grande majorité des habitants de nos cantons. Républicains, démocrates, donneurs de leçons, les déclarations d'intention sont loin de leur mise en œuvre.

    Prenez connaissance de la lettre adressé au président de la communauté de communes La Domitienne et diffusez si vous en avez les moyens.

    Auront-ils la simple correction de répondre ou plus simplement le courage de se justifier ? Tous les doutes sont permis ...

    Henri Bec

    Cliquez sur l'extrait ci-dessous.

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  • Conseil départemental - Tribune de notre groupe "Défendre l'Hérault"

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    Tous les deux mois, le Conseil départemental publie son journal "Mon Hérault". La loi fait obligation aux collectivités de réserver une partie de leur bulletin à l'opposition. Nos lecteurs se doutent que cette possibilité ne résulte pas d'un revirement soudain de son président ! Nous publions ci-dessous le communiqué de Nicole Zénon pour le bulletin du deuxième bimestre.

     

    « Défendre l'Hérault », des élus toujours en action à très haut-débit !

     

    Zénon Nicole2.jpgJanvier, les cérémonies de vœux se sont multipliées. Nous avons tenus à être présents partout pour saluer les habitants de nos cantons, rencontrer nos électeurs. C'était aussi l'occasion de renforcer le lien avec les associations qui jouent un rôle sur nos territoires.

    Parallèlement à ces temps festifs souvent accompagnés de la galette de l'Epiphanie en l'honneur des rois mages, notre activité départementale a repris avec intensité.

    Le premier dossier de 2018 concerne l'accès au très haut-débit pour 100 % des habitants de l'Hérault.

    Le déploiement de la fibre sur l'ensemble du territoire répond à des enjeux stratégiques dans tous les domaines.

    Qu'il s'agisse de la santé, du développement économique, de la sécurité, de l'enseignement ou encore du grand public, la demande et les attentes sont grandes.

    Malgré quelques questionnements sur l'attribution du marché dont nous avons fait part à l'assemblée, nous avons fait le choix de soutenir ce projet afin que d'ici 2022 l'ensemble de la population puisse bénéficier du très haut-débit.

    Cette évolution est un atout pour notre territoire mais présente aussi des dangers et nous devons aider nos concitoyens à s'adapter. La dématérialisation des dossiers risque d'en laisser un certain nombre dépourvus. Nous devons être à leurs côtés.

    Nous devons aussi accompagner les entreprises afin qu'elles s'adaptent rapidement à la dématérialisation des procédures d'appel d'offres et continuent à gagner des marchés.

    La révolution informatique fera disparaître des emplois, certains évolueront et d'autres apparaîtront.

    La ville de Béziers, dont notre groupe recouvre les 3 cantons, l'a bien compris :

                - en accompagnant les entreprises locales au travers de formations, organisées par les services de la commande publique avec le réseau « APOH ».

                - en investissant dans la formation. Dès 2018 un campus composé de trois écoles dédiées aux métiers du numérique ouvrira ses portes.

    Février, c'est aussi le vote du budget. Nous y reviendrons dans la prochaine tribune, mais soyez sûrs que nous nous opposerons à la hausse de la fiscalité voulue par la majorité socialiste, aux dépenses clientélistes, inutiles qui ne concernent pas l'intérêt général.

    Nicole ZENON.

    « Défendre l'Hérault ».

  • Des nouvelles du Conseil départemental

     

    Lundi 18 septembre 2017 : première assemblée générale de rentrée du Conseil départemental. On aurait pu espérer des paroles apaisantes, des engagements de bonne gestion, des encouragements à un travail sérieux et concret. C’est mal connaître la passion immodérée de la majorité socialo-communiste pour les manœuvres politiciennes et leurs obsessions idéologiques.

    Prenant prétexte d’un incident mettant en cause « La Ligue du Midi » datant de plusieurs mois, une motion de dernière minute, soutenue par le représentant du Parti communiste, nous attendait sur nos pupitres, sans que celle-ci nous ait été communiquée auparavant.

    Il s’agissait, vous l’avez deviné, de nous impliquer dans cette affaire, et, certainement, de tenter de nous déstabiliser dès l’ouverture de la cession. Ils n’ont toujours pas compris que nous ne sommes pas là pour nous livrer à de la politicaillerie de bas étage.

    Pour visionner notre réponse,

    cliquez sur la photo ci-dessous

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    De haut en bas et de gauche à droite : Jean-François Corbière, Marie-Emmanuelle Camous, Nicole Zénon, Frank Manogil, Isabelle des Garets, Henri Bec

     

  • Conseil départemental : le monde du silence

     

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    Depuis notre élection au Conseil départemental, au mois de mars 2015, nous participons très régulièrement et rès assidument au travail des commissions et aux assemblées générales.

    Lors de ces assemblées publiques, nos interventions sont fréquentes. En avez-vous entendu parler ? Vraisemblablement non. La presse ne fait jamais état de nos prises de position et surtout pas des abus ou des décisions idéologiques que nous dénonçons. Il faut dire que cette presse, avide de petites phrases et de mots déplacés, repart toujours très déçue "Ah ! si l'un d'entre eux pouvait prononcer un de ces mots tabous qui déclenchent le lynchage médiatique ! "

    Après une étude approfondie des dossiers lors de nos séances de travail, les positions sont adoptées et les interventions décidées : Mme Zénon sur les solidarités départementales, Mme des Garets sur l'aménagement rural, agriculture, viticulture, pêche et forêt, Mme Camous sur le développement économique, tourisme, politique de l'insertion et économie solidaire, M. Manogil sur l'éducation, culture, jeunesse, sport et loisir, M. Corbière sur l'environnement et M. Bec sur les finances et marchés publics, administration générale et relations extérieures, aménagement du territoire, logement et politique foncière. (Détail de ces commissions en cliquant ICI)

    Et malheureusement pour les amateurs de scandale, ces décisions s'efforcent d'être réfléchies, motivées et empreintes du plus grand sérieux, prises non dans un intérêt partisan ou dans le souci de  préserver quelque place ou prébende, mais avec la seule préoccupation de l'intérêt général et du bien commun. C'est ce qui, à l'évidence, met tout le monde mal à l'aise.  

    A titre d'exemple, les interventions reproduites ci-dessous n'ont fait l'objet d'aucun écho dans la presse locale, mais seulement d'une réponse courte, vague et embarrassée du président, qui ne pouvait contester ni les faits ni nos analyses.

    Henri Bec

     

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    Intervention de Nicole Zenon, Conseillère Départementale du Canton de Béziers 3 sur une subvention de 730.000,00€ accordée en complément d'une dotation européenne du même montant à une association venant en aide aux migrants sans papiers.

    Monsieur le Président,

    « nous votons contre cette subvention.

    La première raison , vous le savez , c'est que nous pensons que les problèmes migratoires sont du ressort de l'état.
    Le département n'a pas à subir la politique des gouvernements qui refusent de fermer les frontières nationales.
    Vous allez me répondre que c'est une obligation faite par la loi d'accueillir  les jeunes migrants isolés.
    Dans la mesure ou nous contestons cette politique, nous ne cautionnons pas cette loi.
    Je vous ferai remarquer que cette loi crée une inégalité entre les citoyens. Tous les départements n'accueillent pas le même nombre de migrants. Les habitants des départements les plus touchés dont l'Hérault, sont amenés à contribuer plus.

    La deuxième raison est que cette action n'est pas une obligation légale, car c'est une initiative menée avec une association qui d'ailleurs élargit l'action aux jeunes jusqu'à 25 ans.
    Le département dépense beaucoup d'argent pour répondre à son obligation dans de mauvaises conditions d'ailleurs.
    Est-il nécessaire de rajouter des dépenses supplémentaires ?
    Nous ne le pensons pas.
    Dans de mauvaises conditions, puisque la presse fait régulièrement état d'agressions, vols, viols parfois et autres violences commis par ces jeunes.
    Rappelons le, ces jeunes sont hors la loi, sans papiers, entrés illégalement sur le territoire.
    Ils doivent être pris en charge certes, mais par l'état, aux frais de l'état, de l'europe aussi, dans des structures adaptées qui ne leur permettent pas de se livrer à des actes de délinquance, mais certainement pas par nos concitoyens Héraultais.

    La troisième raison concerne des éléments liés au budget de ce projet.

    Sur les 1.460.000€ sur 2 ans, 920.000€ soit 63 % du budget sont des frais de personnel.
    Normal ! Me direz vous, il faut un encadrement, des enseignants, des éducateurs…..
    le tableau « détail des frais de personnel » fait en effet apparaître 13 CDI pour ce projet.
    Ce qui nous gêne et qui nous donne une raison supplémentaire de ne pas voter cette subvention c'est de constater dans ce même tableau que deux personnes, le directeur et le chef de service, sur les 13 vont coûter 35 % du budget  « frais de personnel » soit 188.000€ pour le directeur et 132.000€ pour le chef de service...sur 2 ans,
    c'est à dire un coût mensuel du directeur 7833€, et 5500€/mois pour le chef de service.
    Je ne peux alors m'empêcher de penser aux bénévoles d'associations caritatives, auxquels nous accordons généreusement quelques subsides.
    Que vont-ils penser quand ils découvriront cela ?

    La quatrième raison enfin fait suite à ce que je viens d'exposer.

    L'action humanitaire ou caritative peut-elle devenir un métier, rentable au demeurant ? la misère peut-elle devenir un buiseness ?
    Je l'ai dit plus haut, 13 CDI pour un projet de 2 ans.
    Des CDD n'auraient ils pas été plus logiques ?
    Cette question me conduit à penser que les responsables de cette association comptent bien pérenniser ce projet.
    Si c'était le cas cela aurait trois conséquences pour notre territoire :
    - cela créerait un appel d'air pour attirer de nouveaux clandestins.
    - nos concitoyens continueraient à subir de plus en plus d'actes de délinquance.
    - les habitants de notre département seraient amenés à financer sans limites.
    Pour ces raisons nous votons contre cette subvention. »
     
    Manogil.jpgIntervention de Franck Manogil, Conseiller Départemental du Canton de Béziers 3 sur l'attribution de matériels informatiques réformés.
    Monsieur le Président, mes chers collègues
    Vous nous proposez de mettre à la disposition de plusieurs associations héraultaises des postes informatiques, dont 7 que vous comptez attribuer à La CIMADE.
    Cette association que vous subventionnez et dont j'ai mis en évidence le sectarisme lors d'une précédente assemblée, s'est illustrée il y a encore quelques mois, dans ses locaux, dans notre département, en invitant la porte parole du Parti des Indigènes de la République, Houria Bouteldja. Le titre de son dernier livre qu'elle a présenté lors de sa conférence : "Les Blancs, les Juifs et nous" devrait à lui seul faire bondir les plus fervents défenseurs du vivre-ensemble ici présents.
    Mais savez-vous vraiment à qui cette association subventionnée par le Conseil Départemental offre une tribune ? Savez-vous au moins qui est Houria Bouteldja ?
    Elle a été la première à être accusée publiquement de racisme anti-blanc, parlant des blancs comme des « souchiens ».
    Selon elle, l'homme blanc l'oppresse, je cite :  « Au-dessus de moi, il y a les profiteurs blancs. Le peuple blanc, propriétaire de la France : prolétaires, fonctionnaires, classes moyennes. Mes oppresseurs." 
    Autre citation, toujours à propos des blancs, je cite :"Je n'ai jamais pu dire nous en vous incluant, vous ne le méritez pas". Combien d'entre-vous cautionnent le fait que l'auteur de tels propos soit invité dans les locaux d'une association que vous subventionnez ?
    Dans son livre, comme l'a révélé le politologue Thomas Guénolé sur le plateau de l’émission Ce Soir Ou Jamais, elle s'en prend aussi aux homosexuels, je cite : "Comme chacun sait, la tarlouze n'est pas tout à fait un homme, ainsi, l'arabe qui perd sa puissance virile n'est plus un homme".
    Il serait aussi surprenant que vous partagiez le point de vue de cette invitée quant à sa vision du multiculturalisme. Extrait d'une interview donnée en avril 2015 : "L'idéologie selon laquelle les couples mixtes, la rencontre entre deux cultures c'est beau, c'est pourri".
    Et enfin, et j'en terminerai là en vous invitant à rechercher sur internet cette photo où l'invitée de La CIMADE, cette association que vous subventionnez, pose fièrement à côté du slogan suivant : "Sionistes au goulag"
    Je vous propose donc de retirer uniquement de cette délibération, l'attribution des 7 postes informatiques à La CIMADE. Notre collectivité n'est pas là pour permettre à cette association déjà grassement subventionnée de faire des économies et d'utiliser ainsi le reste de ses fonds pour inviter des intervenants venus y prêcher leur haine.
    Je vous remercie
     
    Intervention de Franck Manogil, Conseiller Départemental du Canton de Béziers 3, sur le Fonds Asile Migration
    Monsieur le Président, mes chers collègues,
    Je ne m'attarderai pas, comme lors de notre dernière assemblée du 14 novembre, à énumérer les nombreux articles de presse mettant en avant les vols, les rackets et les violences commises par ces mineurs clandestins logés et pris en charge par notre collectivité.
    Mes chers collègues, la grande majorité d'entre vous vote favorablement l'ensemble des subventions à destination d'associations pro-migrants, et se montre partisane à l'ouverture voire à la suppression totale des frontières extérieures.
    Lorsque l'on habite des quartiers résidentiels sécurisés, là où le prix du mètre carré permet de se protéger naturellement des réalités les plus déplaisantes de la mixité sociale, lorsque l'on choisit pour ses enfants les meilleurs établissements, traduisez les moins mixtes, lorsque l'on a suffisamment de moyens pour pratiquer sans complexe le vivre-séparément, l'entre-soi, lorsque l'on s'abrite derrière des frontières intérieures mais que l'on donne, par pur égoïsme de classe, des leçons de morale à la terre entière, il existe malgré tout un moyen de mettre en adéquation son vote, ses beaux discours et son mode de vie.
    Mes chers collègues, puisque cette délibération propose aussi la prise en charge par notre collectivité de majeurs, je vous propose donc de vous rapprocher directement de l'entreprise airbnb. Cette entreprise spécialisée dans l’hébergement de particulier à particulier peut désormais vous aider à mettre ou remettre un pied dans le réel.
    En partenariat avec les associations pro-migrants SINGA France et Réfugiés Bienvenue, airbnb, propose désormais l'accueil à domicile ou le prêt de son logement à des migrants sur simple inscription en ligne.
    Mes chers collègues, vous voulez toujours plus de migrants ? Et si vous commenciez par les accueillir chez vous ?
  • Les 13, 14 et 15 mars le Conseil départemental s'est penché sur le budget

     

    Kléber Mesquida, Président du département

    et Le Midi Libre en appui

    font semblant de na pas comprendre

     

    La position de notre groupe lors de la session consacrée au vote du budget a été empreinte à la fois de modération, de rigueur et de logique. A tel point que les réponses du président, vraisemblablement gêné par cette démonstration, n'ont eu rien à voir avec ce qui avait été soutenu :

    1) Nous avons voté un grand nombre de propositions, qui nous sont apparues conformes à l'intérêt général ou à celui des plus faibles. Ce n'est pas le lieu de rentrer dans les détails : le budget est tout de même de près de 1 400 000 000 €.

    En revanche nous nous sommes fermement opposés à une nouvelle augmentation du taux d'imposition sur le foncier bâti.

    Cette position nous a très naturellement amené à nous abstenir sur le vote général du budget. Nous n'allions pas voter contre ce que nous avions approuvé ou pour ce que nous avions rejeté ! Les commentaires du Midi Libre sont soit le résultat d'une totale mauvaise foi (comme d'habitude), soit d'un manque évident de compréhension de ce qui s'est dit et passé, ce qui n'est pas exclu ... soit les deux à la fois !

    2) L'augmentation du taux d'imposition sur le foncier bâti sera pour l'année 2017 de 0,7 %. Son incidence sur le montant de l'imposition ne peut être qualifiée en effet de matraquage. Sous deux réserves que nous n'avons pas manqué de relever :

                 - L'année dernière avait vue une augmentation équivalente. Le président n'a pas caché qu'elle serait identique tous les ans. Nous ne pouvons en aucun cas cautionner cette augmentation de principe, résultat en effet d'une prise de position idéologique et non d'une saine gestion des finances publiques. Celle-ci doit en effet, d'une part veiller en permanence à maintenir le pouvoir d'achat des français les plus touchés par les difficultés économiques en prélevant le moins possible et d'autre part ajuster ces prélèvements au seul besoin indispensable des services publics.

                   - Cette "philosophie" de l'augmentation systématique ne donne pas un bon signe à l'économie, aux jeunes qui veulent s'installer ou aux entreprises qui souhaitent embaucher, mais au contraire créent un état d'esprit que ne renieraient pas les systèmes collectivistes de l'ancien bloc soviétique. Ce fut donc une réflexion d'ordre général tendant à démontrer que l'augmentation des prélèvements n'est en aucun cas susceptible d'établir la confiance indispensable à la vie d'une nation.

    Nous avons donc voté contre cette augmentation.

    Telles sont, brièvement résumées les positions que nous avons soutenues. Toute autre interprétation est purement fallacieuse.

    Henri Bec

     

    Cliquez sur la photo ci-dessous pour visionner notre intervention sur l'augmentation du taux d'imposition de la taxe foncière.

     

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  • LA CHRONIQUE A LAQUELLE A ECHAPPE LE PETIT JOURNAL CETTE SEMAINE…

    KLEBER MESQUIDA ET

    LE JEU DES MILLE EUROS DU PARTI SOCIALISTE

     

    La chronique de Jean-Pierre Pelaez

    Pélaez1.jpgLe Canard Enchaîné de cette semaine nous apprend que si certains se montrent généreux avec leurs femmes et leurs enfants, n’hésitant pas, en bons pères de famille, à leur trouver un travail bien rémunéré en cette dure période de chômage, il en est d’autres qui se distinguent par leur avarice envers le parti qui les a investis. Et c’est une sorte de Hit-Parade des radins que publie le journal satirique, au quatrième rang desquels figure le Président Mesquida, célèbre pour ses lancers du Journal d’Anne Frank en séance du Conseil Départemental. 

    Tout le monde connaît le Jeu des Mille Euros, retransmis tous les jours de la semaine et depuis plus de cinquante ans, et qui est la dernière émission populaire de France Inter, la radio des bobos de gauche et de la lutte contre le Front National.

    Mais ce qu’on ne savait pas, c’est que le Parti Socialiste, emboîtant le pas à cette radio, avait appliqué ce même jeu à ses élus, et notamment au Président du Conseil Départemental de l’Hérault. Appliqué ou plutôt détourné de son sens. Car le jeu revu par les socialistes consiste à présent non pas à poser des questions aux adhérents élus pour leur faire gagner cette somme, mais au contraire à leur faire payer cette somme pour pouvoir poser des questions. Et c’est ainsi que le pauvre Président devait s’acquitter tous les mois de 650 € pour le parti, 350 € pour le groupe et 150 € pour la Fédération…  soit en tout mille euros ! 

    Or, voyez comment dès lors qu’on a pris goût à ce jeu, l’addiction est telle qu’on ne peut plus s’arrêter. Et le goût de l’impôt et des taxes est tel chez les socialistes que tout est bon pour les augmenter. Ainsi, le trésorier du groupe a transformé les 350 € en 1200 € pour le malheureux Kléber, coupable d’être monté en grade depuis qu’il est Président du Conseil Départemental et donc redevable d’une somme plus importante. Lequel n’ayant pas fait vœu de pauvreté au service de sa passion d’Hérault, ne l’entend pas de cette oreille. Apprenant la nouvelle entre une visite à la cave coopérative de St Matthieu de Tréviers et un banquet républicain à Bédarieux, le président, pris d’un accès de furibardise aiguë, a refusé de payer, si bien qu’il se retrouve aujourd’hui avec un passif de 17000 €, et à la quatrième place du hit-parade des ratchous. Heureusement, au moment où il a appris la nouvelle, le Journal d’Anne Frank ne se trouvait pas à portée de sa main.

    Toutefois, et malgré son avarice présumée, on ne peut que le louer d’avoir ainsi refusé cette exploitation scandaleuse des élus par un parti qui lutte depuis toujours contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Trop c’est trop, et notre rebelle a préféré démissionner du groupe, et garder ses mille euros.

    La question qui se pose à présent -et elle est cruciale, car porteuse de sens- est la suivante : que va t il faire tous les mois de ces mille euros qu’il a vaillamment réussi à soustraire à l’avidité du Parti Socialiste ? Et comme je suis toujours prêt à aider mon prochain et en tant que manant électeur à faire des propositions sérieuses et responsables aux princes élus socialistes, en voici quelques-unes que je lui suggère, et qui me paraissent tout à fait appropriées : 

    - Verser cette somme aux restos du cœur de l’Hérault, dont le nombre des bénéficiaires a très nettement augmenté pendant le quinquennat socialiste Hollande, consacré au combat contre la grande finance. 

    - Renflouer tous les mois Sortie Ouest, actuellement en déficit, pour la poursuite de son excellence auto-proclamée et son combat pour le progrès indéfini et indéfinissable de l’Homme vers un futur désirable. En échange il pourra bénéficier d’une invitation permanente à aller tous les soirs assister aux spectacles de lutte contre le divertissement des foules.

    - Effectuer un virement de ce montant, tous les mois, à la Mairie de Béziers, pour la restauration de la statue du Titan. 

    - Attribuer généreusement ces mille euros à J. M. Du Plaa, obligé de marcher à pieds, pour qu’il puisse enfin passer le permis de  conduire, et s’acheter une voiture.

    - Refaire la façade délabrée de la permanence du Parti Socialiste avenue Foch, qui menace de s’écrouler sur la tête des passants et constitue une véritable pollution visuelle, à l’heure où la ville de Béziers est en pleine rénovation.  .

    - Attribuer cette somme à sa collègue biterroise Mme Rossignol, pour l’organisation de conférences chantantes et pédagogiques sur l’art d’apprendre à apprendre et sur la construction par l’élève de son parcours de savoirs, de savoirs-être et de savoir-faire.

    Les utilisations possibles, on le voit, de ces mille euros sont innombrables : souhaitons donc que le Président Mesquida, dans son souci de démentir le Canard Enchaîné, saura trouver celle qui le lavera de tout soupçon de radinerie.