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  • Pin-pon, pin-pon, Ménard-Zorro est arrivé !

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    Les gens du voyage ont envahi dernièrement le terrain municipal des sports de Cazouls-lès-Béziers, après avoir cisaillé la clôture. Aussitôt, pin-pon, pin-pon, le clan Ménard a sauté sur l’occasion de pouvoir faire l'intéressant et protester auprès des représentants de l’État pour leur demander, selon la formule classique qui n’a aucun intérêt, les mesures qu’ils comptent prendre pour voler au secours des élus locaux sans renvoyer la "basse besogne" à des forces de l’ordre tout simplement dépassées…

    Si on lit bien, demander aux forces de l’ordre de rétablir la sécurité des biens et des personnes constituerait une « basse besogne ». Merci pour eux !

    On se demande en outre à qui pourraient être confiées les opérations de maintien de l’ordre, si ce n’est… aux forces de l’ordre !

    À courir trop vite derrière l’électeur, il ne faut pas s’étonner de rater quelques marches. On a cependant compris que, policiers et gendarmes connaissant actuellement de sérieuses difficultés, il fallait immédiatement donner un signe de sympathie. Démagogie nécessaire, mais en l’espèce, turlupinade récurrente.

    La réponse de Jacques Nain a définitivement fait le point sur la question avec une hauteur de vue qui tranche, comme toujours sur les médiocre jérémiades habituelles :

    Nain.jpgEn matière de gens de voyages, en France, les femmes et les hommes politiques se succèdent mais les problèmes subsistent avec la multiplication des occupations illégales de terrains communaux ou privés. Selon un rapport du Sénat, en Europe, il y aurait entre 10 et 12 millions de Roms. Dans ce cadre, le 7 octobre 2020, la Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie pour «améliorer l’inclusion des Roms dans les sociétés européennes d’ici 2030». En réalité, nos édiles, ministres et parlementaires ne sont donc que des marionnettes de l’Europe fédérale qui se dessine au détriment des souverainetés nationales. En effet, la chronologie politique en matière de gens du voyage démontre qu’en dépit de certaines bonnes intentions pour endiguer le phénomène, nous restons les prisonniers d’une Europe pour laquelle les majorités des Français avaient voté le 29 mai 2005 contre le projet de loi autorisant la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe. Revenir aux fondamentaux de notre souveraineté nationale est la seule solution afin de se réapproprier notre Nation et le pouvoir de décider de notre destinée par l’application des lois sur notre territoire national. Madame la Députée, même s’il a le mérite d’exister, votre courrier à monsieur le ministre de l’Intérieur ne changera strictement rien à de telles situations. Pour le pays, la seule solution consiste à défendre de solides et profondes convictions pour le respect de notre souveraineté nationale…

  • L'avertissement était pourtant clair !

    Sachons reconnaître la puissance des institutions de certaines nations. Le discours du roi Mohammed VI, repris dans la chronique précédente, est empreint d'une grande sagesse et d'un amour de son peuple que l'on sent sourdre tout au long de la lecture. Les institutions marocaines disposent de la durée, de la continuité et de l'indépendance que ne saurait avoir un président, quel qu'il soit, dont la survie politique est remise en cause tous les cinq ou sept ans, et dont l'élection n'est que le résultat d'une surenchère de promesses mensongères.

    Toutefois, l'admiration que l'on peut avoir à l'égard de ces sages institutions ne doit pas nous empêcher de faire preuve de lucidité, bien au contraire. Notre réflexion ne doit pas se départir du souci des intérêts français. Et cet intérêt bien compris nécessite une approche réaliste de celui de nos voisins ; les relations n'en ont alors que plus de solidité. Ce n'est qu'entre nations qui savent rester elles-mêmes que les accords, traités, négociations peuvent avoir le plus de force. Nos relations avec le Maroc, tissées pendant des décennies avec une finesse et une intelligence rares, notamment par le Maréchal Lyautey, sont malheureusement saccagées par nos gouvernements successifs.

    Regardez cet interview du roi Mohammed V en 1993, il y a exactement trente ans. Elle a été vue des milliers de fois, mais on ne se lasse pas d'écouter un chef d'État faire preuve d'une telle clairvoyance. Il eut été d'une sage politique d'en tirer les leçons qui s'imposaient. Nos gouvernements, pour des raisons électorales, comme toujours ont, depuis, volontairement refusé de le faire, une lâcheté qui ne saurait recevoir un autre qualificatif que celui de trahison.

    Cliquez sur l'image pour visionner

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    Lors d’une interview en 1993 par Anne Sinclair, Hassan II affirma l’impossibilité d’intégration des ressortissants marocains en France, exprimant ainsi que la colonie marocaine y resterait marginale et s’y développerait en vase clos avec sa propre culture musulmane. Trente ans plus tard, cette colonie occupe en France 750 « zones de non-droit » et forme ses jeunes au djihad par le trafic de drogue, l’incendie des voitures, l’attaque des forces de l’ordre, les émeutes urbaines, en vue d’une guerre civile, dont les émeutes de 2005 puis de 2023 n'ont été que les répétitions générales.

  • Anniversaire de l'accession au trône du roi du Maroc Mohammed VI

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    Le roi Mohammed VI a adressé, le samedi 29 juillet 2023, un discours à la Nation à l’occasion du 24ème anniversaire de son accession au Trône de ses glorieux ancêtres. Nous reprenons ci-dessous l'intégralité de ce discours :

    *****

     

    «Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

    Cher peuple, Par la grâce de Dieu, notre pays vit au rythme de la symbiose qui unit indéfectiblement le Trône et le peuple, engagés naturellement dans une mutuelle et constante écoute.

    Fort de ces atouts, le Maroc fut jadis en capacité de mettre en place les structures d’un État-Nation, aujourd’hui dépositaire d’une histoire multiséculaire.

    Aussi, Nous louons le Seigneur de nous avoir apporté secours et assistance: dans notre fructueuse entreprise, nous avons alors surmonté bien des difficultés, bien des défis et nous comptons désormais bon nombre d’acquis à notre actif.

    En personnes sincères à l’optimisme franc, les Marocains, se revendiquant fièrement de leurs traditions millénaires et de leur identité nationale unifiée, ont acquis à juste titre une réputation de tolérance et d’ouverture.

    Leur renom repose plus spécifiquement sur leur sérieux et leur sens du dévouement.

    À présent que la dynamique nationale de développement a atteint un stade de maturité avancée, il nous appartient de faire preuve de ce sérieux reconnu pour franchir de nouveaux seuils sur la voie du progrès et pour échafauder des réformes, des projets de plus grande envergure, dignes des Marocains.

    Cher peuple,

    Le sérieux que Nous exaltons n’est pas un terme vide de sens, de portée purement formelle. C’est, au contraire, un concept intégré qui recouvre un ensemble d’idéaux et de principes opératoires.

    Aussi longtemps que le sérieux est le moteur de nos actions, nous réussirons à renverser les difficultés et à relever les défis. De fait, chaque fois que la jeunesse marocaine a eu les moyens de donner la pleine mesure de son sérieux et de son patriotisme, elle a fasciné le monde par des performances d’un calibre inédit, à l’instar de l’exploit accompli par la Sélection nationale à la dernière Coupe du monde de football.

    DDe l’aveu de tous, en interne comme à l’international, nos enfants ont offert les plus belles images de ferveur patriotique, d’unité et de cohésion familiale et populaire et ils Nous ont rendu particulièrement fier, ainsi que l’ensemble du peuple marocain.

    C’est dans cet esprit que Nous avons pris la décision de présenter avec nos amis d’Espagne et du Portugal une candidature commune pour l’organisation des phases finales de la Coupe du monde de football 2030.

    Ainsi, Nous aspirons et, corrélativement, Nous œuvrons à ce que, sous tous rapports, cette édition inscrive sa marque dans l’Histoire. Sans précédent dans les Annales, cette candidature tend une passerelle entre deux continents et deux civilisations: l’Afrique et l’Europe, et rassemble les deux rives de la Méditerranée.

    Elle incarne de fort belle manière l’ambition qui anime les peuples de la région d’avancer ensemble vers plus de collaboration, d’entente et de communion.

    Le sérieux de la jeunesse marocaine s’exprime aussi dans les domaines nécessitant un génie créateur et un esprit novateur: deux atouts qu’elle possède en puissance dans diverses matières.

    Je salue plus particulièrement la réalisation de la première voiture de fabrication locale, grâce à des compétences nationales et à un financement marocain.

    Il en va de même pour la présentation du premier prototype de voiture à hydrogène, développé par un jeune Marocain.

    Ces projets portent témoignage du génie marocain et attestent la confiance placée dans les capacités intrinsèques de nos jeunes, ainsi encouragés à redoubler d’inventivité et de créativité.

    Ils concourent aussi à la promotion du label «Made in Morocco» et confortent le positionnement du Maroc en tant que destination majeure pour les investissements productifs.

    Le sérieux est également de mise dès lors qu’il est question de notre intégrité territoriale. Effectivement, c’est ce sérieux qui, sur fond de légitimité, a déclenché des reconnaissances en cascade de la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud, celle de l’État d’Israël étant la dernière en date.

    Outre l’ouverture de consulats à Dakhla et à Laâyoune, il a également permis de mobiliser un soutien accru en faveur de l’Initiative marocaine d’autonomie.

    Avec le même sérieux et une égale intransigeance, Nous réitérons la position inébranlable du Maroc en faveur de la Cause palestinienne juste et des droits légitimes du peuple palestinien frère, afférent à l’établissement d’un État indépendant ayant Al-Qods orientale comme capitale et apportant in fine sécurité et stabilité aux peuples de la région.

    Le sérieux doit constamment définir notre ligne de conduite, dans la vie de tous les jours comme au travail.

    Par conséquent, il doit être de rigueur dans tous les secteurs d’activité:

    - Dans le domaine politique, administratif et judiciaire, il importe que prévale le dévouement au service du citoyen, par l’identification de profils qualifiés, par la primauté accordée aux intérêts supérieurs de la Nation et des citoyens, loin des surenchères et des calculs étroits.

    - Dans le domaine social, il doit s’imposer notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’emploi, du logement.

    De plus, le sérieux que Nous préconisons doit avoir cours parmi les opérateurs économiques, dans les domaines de l’investissement et de la production et au sein du monde des affaires.

    En définitive, le sérieux est la clé de voûte d’une approche intégrée qui subordonne l’exercice de la responsabilité à l’exigence de reddition des comptes et fait prévaloir les règles de bonne gouvernance, la valeur travail, le mérite et l’égalité des chances.

    Cher peuple,

    Les répercussions de la crise mondiale, conjuguées à des années de sécheresse successives au niveau national, ont contribué au renchérissement du coût de la vie et au ralentissement de la croissance économique.

    Aussi, Nous avons orienté le gouvernement pour qu’il adopte les mesures nécessaires afin d’atténuer leur impact négatif sur les franges de la population et les secteurs les plus touchés, et d’assurer l’approvisionnement des marchés en produits de base.

    Aujourd’hui, alors que des signes d’un recul progressif des tensions inflationnistes commencent à se préciser à l’international, il est urgent pour nous de faire preuve de sérieux pour instaurer un climat de confiance et saisir les nouvelles opportunités. Le but est de renforcer la relance et la résilience de l’économie nationale.

    À cet égard, Nous avons lancé le Programme d’Investissement Vert du Groupe OCP et Nous avons donné un coup d’accélérateur au plan de déploiement des énergies renouvelables. Faisant suite à la réunion que Nous avons présidée à cette fin, le gouvernement a élaboré le projet «Offre Maroc» pour l’hydrogène vert. À cet égard, Nous engageons le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative de ce projet, de manière à valoriser les atouts dont dispose Notre pays en la matière et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse.

    Afin de parachever le chantier de la protection sociale, Nous attendons que les prestations sociales commencent, comme prévu, à être servies aux ménages ciblés, à la fin de l’année en cours. Notre souhait est que ce revenu direct contribue à l’amélioration des conditions de vie de millions de familles et d’enfants dont Nous ressentons la détresse. Ce dispositif constituera un pilier essentiel de notre modèle de développement et de société, qui a pour finalité de préserver, dans toutes ses dimensions, la dignité des citoyens.

    S’agissant de la gestion des ressources hydriques qui requiert davantage de rigueur et de vigilance, Nous avons veillé à l’élaboration du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.

    À cet égard, Nous appelons au suivi minutieux de toutes les étapes de mise en œuvre de ce programme. D’ailleurs, Nous ne tolérerons aucune forme de mauvaise gouvernance, de mauvaise gestion ou d’exploitation anarchique et irresponsable de l’eau.

    Cher peuple,

    Dans un monde secoué par l’ébranlement des valeurs et des référentiels et confronté à l’imbrication de nombreuses crises, nous avons plus que jamais besoin de faire preuve du sérieux tel que tous les Marocains le conçoivent:

    - D’abord, par un attachement sans faille aux valeurs religieuses et patriotiques et à notre devise éternelle : Dieu - la Patrie - le Roi;

    - En deuxième lieu, par l’attachement indéfectible à l’unité nationale de notre pays et à son intégrité territoriale;

    - Ensuite, par la sauvegarde des liens sociaux et familiaux d’où émergera, in fine, une société plus solidaire et plus soudée;

    - Enfin, par la poursuite résolue de la quête du développement qui permettra d’atteindre le progrès économique souhaité et de renforcer la justice sociale et spatiale.

    Cher peuple,

    L’action que Nous menons au service de Notre peuple ne consiste pas uniquement à gérer les questions internes. Elle réside aussi dans Notre détermination à fonder des relations solides avec les États frères et amis, et plus particulièrement avec les pays voisins.

    Depuis quelques mois, beaucoup demandent à savoir où en sont les relations entre le Maroc et l’Algérie. Ces relations sont stables, Nous aspirons néanmoins à ce qu’elles soient meilleures.

    À ce propos, Nous rassurons nos frères en Algérie, leur direction et leur peuple qu’ils n’auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. Nous leur confirmons aussi tout le prix que Nous attachons aux liens d’affection et d’amitié, aux échanges et aux interactions entre nos deux peuples. Nous prions le Très-Haut pour un retour à la normale et une réouverture des frontières entre nos deux pays voisins et nos deux peuples frères.

    Cher peuple,

    Nous saisissons cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux Forces Armées Royales, à la Sûreté nationale, à la Gendarmerie Royale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’unité nationale et de préserver la sécurité et la stabilité du pays.

    Nous prions également le Très-Haut pour qu’Il couvre de Son infinie miséricorde les vaillants martyrs du Maroc, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Leurs âmes.

    Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Ceux qui croient et font de bonnes œuvres… vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien». Véridique est la parole de Dieu.

    Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh».

  • Avignon In 2023 : Un festival super bobo, super maso !

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    Par Jean-Pierre Pélaez

    Pélaez1.jpgLe programme du In d’Avignon et de franche rigolade 2023 vient de se terminer. Olivier Py l’avait mis sur les rails du conformisme subventionné et de la propagande sarkhollando-macrono-européiste. Avec le nouveau directeur, le Portugais Tiago Rodriguez, à ne pas confondre avec le syndicaliste Martinez, encore moins avec Pélaez, c’est la vitesse de croisière, une caricature post Py-enne, du superPy à gogo et en veux-tu en voilà…

    La route est bien tracée, sans virage. Il suffit de la goudronner, à présent, et de bétonner le désastre. Et l’on éclate de rire à chaque spectacle, en pensant aux masos qui sont allé voir ça, qu’ils soient snobs ou cu-cultureux, bobos branchés ou simples débranchés. Heureusement, Le MondeLibéré par Télérama, éclairera l’ensemble de ses commentaires appropriés !

    Tout y était des rengaines à la mode avec, cette année, la surprise du chef, en vedettes américaines et principales, les femmes et les violences faites aux femmes. Et en basse continue ou toile de fond, le racisme, le décolonialisme, la montée de l’extrême droite et du populisme.

    Tout cela soigneusement enveloppé mais difficile à lire car les titres sont pour la plupart incompréhensibles à qui ne connaît pas l’anglais, l’espéranto ou le volapük : G.R.O.O.V.E, Welfare, Neandertal, A Noiva e o Boa Noite Cidarela, An Oak Tree, Baldwin and Buckley at Cambridge, Kono atari no dokora, etc…, comprenne qui pourra ! Et Jean Vilar n‘est plus là pour nous parler du théâtre populaire…

    On plonge dans une sorte d’internationalisme vaguement anglo-saxon où la moitié des titres évitent le français, cette langue désuète et démodée, déconnectée de la vraie culture d’avant-garde. Mais c’est peut-être mieux, car ainsi, le spectateur naïf n’a pas la moindre idée ce ce qu’il va voir, donc il y va, curieux, ou bien, s’il est maso-culturel, il peut déjà souffrir dès le titre.

    Un festival qui n’est plus un festival de théâtre ou d’ouvrages dramatiques mais de mise en scène de numérique artistique, de philosophie scénique, d’engagement militant rabâché, de tout adaptable, de spectacles d’après, de braillements ou de silences habités, un immense happening de tout et n’importe quoi. Ce qui est, depuis plusieurs décennies, la quintessence de l’art officiel, un post-soixante-huit scénique parvenu à son apogée, un éparpillement abscons ne sachant plus comment progresser dans une nouveauté devenue routine.

    Et certes on le sait, en ces temps macronistes, le Français aime souffrir, et chaque jour lui apporte un peu plus de joie dans la douleur, et lorsqu’il s’agit de chercher au théâtre un peu de rire, de rêve ou d’émotion, il doit souffrir encore et encore…

    Le Festival In ayant annoncé avoir mis à disposition cent-vingt mille places, plus de cent mille Français, bobos ou masos sont allés « se taper ça », comme conseillait le Président Hollande à Fleur Pellerin, son ministre de la Culture, lorsqu’elle prit ses fonctions. Et c’était tout à fait judicieux et, pour une fois, j’ai partagé son avis. Les politiques qui entretiennent « ça » devraient être obligés de « se taper » l’intégralité des spectacles qu’ils subventionnent avec l’argent d’un peuple contribuable qui n’y met pas les pieds. L’intégralité du In d’Avignon. Je pense que, l’année suivante, ils deviendraient plus économes. On leur ferait jouer L’Avare !

  • Chronique religieuse

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    Monseigneur Xuereb et le pape François

     

    Le chemin que prend l'Église, certes depuis Vatican II, mais surtout depuis l'élection de François, est si éloigné de l'orthodoxie catholique établie par les conciles, papes et théologiens depuis 2000 ans qu'elle impose de s'y intéresser de très prés.

    Notre publication n'a aucune vocation cultuelle. Elles se contente de rapporter les faits politiques et sociaux qui impactent notre culture pour en tirer les leçons qui s'imposent et dénoncer les graves attaques qu'elle subit. L'Église, "temple des définitions du devoir", comme l'a qualifiée Ch. Maurras, matrice de notre civilisation, exige un examen attentif de ses évolutions et dérives. Nous relaterons donc désormais les informations qui nous paraîtrons devoir être relevés.

     

    *****

     

    Et de trois

     

    La haine de Bergoglio envers son prédécesseur a fait une nouvelle victime : Mgr Alfred Xuereb, qui avait été le deuxième secrétaire de Benoît XVI, et qui n’a jamais eu le moindre mot déplaisant envers le maître de Sainte-Marthe.

    Alfred Xuereb est né  à Rabat (Malte). Il étudie la philosophie et la théologie au grand séminaire du diocèse de Gozo pour lequel il est ordonné prêtre le . Il a ensuite étudié à la Faculté pontificale de théologie Teresianum, où en 1989 il a obtenu son doctorat avec une thèse sur : Le mystère pascal dans la vie chrétienne, biblique, liturgique et théologique perspectives spirituelles à la lumière des enseignements du Concile Vatican II.

    Il est retourné au service pastoral dans son pays, mais revient à Rome en 1991 comme secrétaire du recteur de l'Université pontificale du Latran. À partir de 1995, il travaille au sein de la Secrétairerie d'État du Saint-Siège et au Vatican depuis 2000 dans la préfecture de la Maison pontificale.

    Le Pape Jean-Paul II lui a décerné le titre de Prélat d'honneur de Sa Sainteté le , lui conférant ainsi le titre de "Monseigneur".

    Le  le pape Benoît XVI le nomme comme deuxième secrétaire privé pour remplacer Mieczysław Mokrzycki. Il accompagne Benoît XVI au château de Castel Gandolfo à la suite de sa renonciation.

    En 2018, Mgr Xuereb a fait l’objet d’une spectaculaire promotion sanction : il a été nommé nonce apostolique en Corée et Mongolie.

    François se rend en Mongolie du 31 août au 4 septembre. Et pour ne pas voir Mgr Xuereb, il l’a viré, très discrètement, le 19 juin, sans explication et sans lui donner un autre poste. 

    Ainsi ont déjà été virés sans affectation les deux autres secrétaires de Benoît XVI : Mgr Joseph Clemens en 2016, et Mgr Georg Gänswein tout récemment.