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Politique extérieure - Page 6

  • L'Angleterre est une île - Par Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine

    Coup de tonnerre sur la Tamise. Bruxelles et Paris en ont été ébranlées. Francfort et Berlin peut-être aussi. La suite le dira et jusqu’où. Ce qui est sûr, c’est que l’Europe est à revoir.

    Extrait du numéro de Juillet-Août > Commander ici !

    Ce qu’on appelle le Brexit a surpris le monde politico-médiatique, principalement et presqu’exclusivement en France et à Bruxelles, dans ce monde aveuglément fermé des dirigeants français et européens qui croient tout savoir et tout pouvoir. Type Alain Minc. Et ils se sont trompés ! Et ils n’y ont rien pu ! Pour eux, il était définitivement acquis qu’il était impossible de rebrousser chemin sur la voie qu’ils avaient tracée du terrestre paradis de leur rêve : États-Unis d’Europe, fédération européenne de plus en plus intégrée, seule voie de salut ici-bas, en attendant l’intégration transatlantique, puis la fusion universelle sous une « gouvernance » mondiale. Eurobéatitude d’une prométhéenne imagination qui osait enfin concevoir les hommes et les peuples autrement qu’ils étaient, débarrassés à jamais des scories et des obscénités de leur histoire et de leur condition !

    Et patatras ! À 2 heures du matin, le vendredi 24 juin, malgré les chiffres qui tombaient, ils n’arrivaient point à s’y faire. Les Anglais, majoritairement, voulaient rester anglais. Eh oui ! Le peuple britannique retournait à « l’enfer » des nations, à « la damnation » du nationalisme. Malgré tant d’exhortations, d’objurgations ! Tout à coup, il fallait voir l’affolement, entendre les hurlements d’abomination : ce que c’est que de laisser les peuples à eux-mêmes ! Comme s’ils étaient capables de décider et de vivre hors des normes fixées par eux, les grands-prêtres de Bruxelles !

    Des spéculations privées de sens
    Plus de dix fois déjà, des peuples européens, au cours de ces dernières années, avaient tenté de regimber sous le joug. Les Danois, les Irlandais, les Suédois, les Hollandais à plusieurs reprises et encore tout récemment, les Grecs, les Français qui, en 2005, ont signifié à une forte majorité de 55 % leur refus d’une constitution européenne. Mais, à chaque fois, l’obstacle de la volonté des peuples était contourné par l’habileté des dirigeants. Les mêmes traités étaient réécrits et validés par les oligarchies partisanes, tel le traité de Lisbonne ; les accords étaient revus, indéfiniment rafistolés ; les pays – et surtout l’Angleterre – obtenaient dérogations et adaptations. Ô merveille, l’affaire continuait. Mais aussi se compliquait de rouages inextricables jusqu’à l’impossible et l’absurde. L’Europe ne cessait de s’élargir et prétendument de s’approfondir ! Elle ne formait plus qu’un conglomérat de plus en plus chaotique ; toutes les politiques s’achevaient en pitoyables compromis, de sommet en sommet de « la dernière chance ». Jusqu’à la dernière pression migratoire qui a tout fait exploser. Là, les Anglais ont donné un coup d’arrêt. D’autres ruptures sont à prévoir dans cet édifice fragilisé.

    D’abord, faisons confiance aux Anglais pour prendre soin de l’Angleterre. Ils supporteront les épreuves pour rebondir : ils ont une histoire, ils la continueront. S’imaginer que la City quittera Londres pour faire plaisir à Francfort et à Paris est une spéculation d’eurocrate, privée de sens. La City restera dans la City, avec ses politiques et sa livre souveraine. « L’Angleterre est une île », professait l’excellent André Siegfried dont nos « sciences potards » et nos énarques actuels ont oublié les leçons.

    L’Allemagne encore plus allemande ?
    Les autres peuples de l’Europe du Nord, eux aussi, se le tiendront pour dit et chacun commencera à compter ses billes. Les peuples du Sud qui vivent en pleine anarchie et qui n’évitent le désastre financier que grâce aux invraisemblables accommodements de la BCE, ne font semblant d’accepter les oukases de Bruxelles que pour ne pas faire faillite officiellement. La prochaine crise de l’euro les fera voler en éclats. Les pays de l’Est n’ont jamais cherché que des subventions et des protections ; mais aucun n’adhère sérieusement au fatras législatif bruxellois et encore moins aux vaticinations junckeriennes et merkelliennes sur l’accueil et la répartition par quotas des flux migratoires.

    Quant à l’Allemagne, gageons que, demain, elle sera encore et même plus encore allemande. L’Europe lui a servi à faire sa réunification à moindre frais ; les Français, déjà liés à son mark, en ont payé une large part, s’en souviennent-ils ? Ainsi a-t-elle établi sa position dominante, d’abord économique, maintenant politique. « Le couple franco-allemand » est une billevesée d’hommes politiques français en mal de discours eurocratiques. L’Allemagne n’ira pas au-delà des intérêts allemands. C’est vrai dans tous les domaines, y compris la défense.

    Paroles de prince
    Et la France ? C’est le seul pays où l’idée européenne soit à ce point une religion. En servant, d’abord, cette fausse divinité, ses dirigeants la sacrifient. Ils se sont totalement coupés du peuple français, sans plus aucun souci des intérêts nationaux, ne cessant de les brader depuis des décennies avec, en plus, des airs avantageux et en se rétribuant au passage. Alors, dans le désastre qui s’annonce, si jamais le peuple français voulait renouer avec son histoire, il retrouverait, au moins et d’abord, sa liberté. La liberté, c’est-à-dire l’indépendance, c’est-à-dire la souveraineté. Le régime actuel est un régime de dépendance, de soumission, d’asservissement à l’étranger. Qui dit souveraineté, dit, chez nous, souverain. Pourquoi ne pas chercher dans cette direction ? C’est une question existentielle : être ou ne pas être. To be or not to be. Les Anglais l’ont compris. Ils ont choisi l’être. C’était le sens de leur Brexit or not Brexit.

    Le Prince Jean de France a donné son avis sur la question soulevée par le Brexit. Avis plein de sagesse : « L’Union européenne est une sorte de chimère. Elle a construit toute une bureaucratie pour veiller au respect de règles libérales, qu’elle a malheureusement érigées en dogmes. Son administration n’est pas moins tatillonne que celle d’un régime socialiste. Il suffit de considérer les directives produites par Bruxelles sur des sujets aussi divers que la composition du chocolat ou la fabrication des fromages… Pourtant, on pourrait tout à fait imaginer une confédération fondée sur la subsidiarité : ce que les États peuvent faire eux-mêmes ne doit pas leur être enlevé. L’Europe telle que je la conçois serait fondée sur la coopération entre les nations, celles-ci choisissant librement de s’associer pour de grands projets d’envergure mondiale. C’est l’Europe d’Airbus et d’Ariane. Pas besoin de structures permanentes, pas besoin de Commission européenne pour construire un avion…Et si nous nous accordons sur des buts plus politiques, veillons à respecter l’identité de chaque pays, ce qui est de moins en moins le cas. Le peuple français en sait quelque chose, puisque ses représentants ont contredit son expression directe en votant un traité presque identique à celui que les citoyens avaient refusé par référendum. Ce décalage entre les institutions et le peuple est antidémocratique et particulièrement inquiétant : il nourrit l’amertume et le ressentiment. L’Europe se fait contre les peuples et sans l’homme. Allons-nous commettre la même erreur que l’Union Soviétique ? » Paroles de prince français à méditer dans les mois qui viennent.

  • Brexit : séisme politique, business as usual - Une excellente analyse de Politique magazine

     

    Le véritable séisme est politique. L’oligarchie européenne connaît aujourd’hui son plus grand désaveu, on ne pourra pas dire qu’elle n’était pas prévenue !

     

    Les marchés, comme toujours, ont suréagi. Qui peut voir dans les humeurs de la bourse (-8% sur le Footsie) et la baisse de la livre, des comportements rationnels ? La stupeur est l’exacte réplique des menaces que les « experts » avaient fait peser sur les partisans du Brexit. Ces derniers n’ont pas cédé, ils n’ont pas obéi et surtout, n’ont pas cru à l’apocalypse. A moins qu’ils n’aient eu le sentiment que l’Europe les y avait déjà livrés…

    Faut-il donc, économiquement s’inquiéter pour la Grande-Bretagne ? La baisse de la livre rendra les produits britanniques moins chers mais pour le Brent, par exemple, pétrole coté et vendu en dollar, le problème n’est pas d’ordre économique, il est politique, puisqu’il s’agit d’un pétrole écossais ! Le paradoxe étant que les britanniques sont entrés dans l’union pour des motifs économiques qu’ils en sortent pour des motifs politiques et qu’ils ne sont jamais entrés dans l’euro ! Aussi bien leur adhésion était-elle demeurée conditionnelle et les britanniques ne s’étaient pas fait faute de réclamer des mesures dérogatoires. On se souvient de Miss Thatcher en 1984 : « I want my money back »… Ils vont donc revoir la couleur de leur argent (et la France aussi par la même occasion puisqu’elle payait pour cette exemption).

    Beaucoup de choses seront à négocier avec l’Europe dans les deux ans à venir. Mais sur le plan commercial, à l’heure où l’on ne cesse de nous dire que les barrières douanières n’existent plus guère, on appréciera de connaître les conséquences de leur éventuelle rétablissement, menace brandie par Bruxelles qui se montrerait vraiment mauvais perdant en rétablissant des droits en contradiction avec sa philosophie affichée par ailleurs et qui légitimerait malgré elle les demandes faites à l’intérieur de l’Europe.
    Nouvelle crise financière ?

    Si, d’aventure, une nouvelle crise mondiale financière devait survenir, la cause première n’en serait pas le Brexit. Il n’en serait que le catalyseur, tant l’économie mondiale est bâtie sur une montagne de dettes. Une action rapide et concertée des banques centrales devrait se produire, réunissant la Banque d’Angleterre, la Banque Centrale Européenne, la FED et la Banque Nationale Suisse. Elle pourrait, dans un premier temps, consister à racheter des GBP (livre sterling) sur le marché afin de stopper la chute de la monnaie. On ne peut exclure une dévaluation de la livre. La Grande-Bretagne pourrait perdre son triple A (Standard &Poors)… Elle s’en remettra ! Des mesures plus décisives (baisse des taux d’intérêt ou rachats d’actifs) pourraient être envisagées dans un deuxième temps si la panique n’est pas endiguée. Mais, à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne pouvons pas conclure à une nouvelle crise et si l’apocalypse financière décrite par certains devait se produire, elle était, de toute façon, inscrite dans l’état de l’économie mondiale.

    Du point de vue de l’Europe économique

    L’UE est donc amputée de près de 12 % de sa population, 17 % de son PIB issu de la cinquième économie mondiale. Cette journée du Brexit est vue par certains économistes comme une réplique de même ampleur que la faillite de Lehmann Brother. À long terme, une défiance vis-à-vis de l’Europe, en matière d’investissements est à craindre. Il est encore un peu tôt pour estimer l’impact économique sur sa croissance, déjà très faible. Mais si la Grande-Bretagne réussit sa sortie, la tentation de l’oligarchie européenne sera de lui mettre des bâtons dans les roues pour éviter que d’autres pays suivent le même chemin. Là encore, la cause en sera politique.

    La fin du sas d’entrée européen pour les capitaux américains ?

    Europlace (organisme qui fait la promotion de la place financière de Paris) a renchéri dans la matinée de vendredi 24 en indiquant très clairement : « le Royaume-Uni, en dehors de l’Union Européenne, n’appartient plus au marché unique européen et doit être considéré comme un pays tiers. De ce fait, il perd le bénéfice du passeport européen pour l’accès aux marchés financiers ». Concrètement, aujourd’hui, grâce au « passeport européen », une banque américaine ou autre institution financière implantée à Londres peut opérer dans n’importe quel pays européen.

    Et ce sont des milliards de transactions financières en euro et de gestion de produits financiers pour le compte de clients situés sur le Vieux continent qui s’opèrent, chaque jour, depuis La City. Avec le Brexit et le risque que le Royaume-Uni perde ce passeport, les acteurs financiers opérant dans l’Union européenne pourraient donc bien chercher à relocaliser certaines activités dans la zone euro. La concurrence s’annonce rude. Dublin, Luxembourg ou encore Francfort sont aussi en lice. Elles ont plus de chances que le Paris des casseurs et des défilés contre la loi travail.

    Un choc économique pour la Grande Bretagne. Elle a toutefois les moyens d’y répondre
    Certes, il y aura un choc de confiance. Les investissements pourraient en pâtir, notamment à la City. Pour la suite, il y a deux possibilités : soit le Royaume-Uni et l’Europe forment deux blocs indépendants, soit un processus de négociation bilatéral se met en place, comme pour la Suisse, avec des liens économiques possibles, les oligarques de Bruxelles balanceront entre représailles et intérêt économique. Actuellement, l’Union Européenne représente presque 500 milliard de livres d’investissements directs venant de l’étranger (IDE) en Grande-Bretagne, soit 50% du total des IDE, ce qui n’est pas négligeable. En termes d’échanges commerciaux, presque 50% des exportations britanniques vont à l’Europe, alors que dans le sens inverse, ce chiffre est de seulement 11% pour les autres 27 pays de l’Union.

    Il y aura donc une perte partielle. Mais, un aménagement des droits de douanes étant fort probable (sauf irresponsabilité rancunière de Bruxelles) cette perte sera compensée par moins de dépenses fiscales réservées à la contribution du Royaume-Uni au projet européen, qui représente (en terme net) une épargne de presque 0.5% de l’activité économique. En conclusion, l’impact est non-négligeable, mais l’économie du Royaume-Uni va éviter une récession durable. Pour les britanniques résidents en France, pour les français travaillant à Londres, pour le tourisme, pour l’Eurostar, Ryan air etc., la presse met l’accent sur les problèmes posés aux uns et aux autres, visa contre carte d’identité, permis de séjour, autorisation de travailler etc. Tout cela, sans être négligeable, est l’écume de l’économie…

    Et pour la France ?
    La France ne sera pas le pays le plus touché. Le PDG d’EDF, JB Levy, affirme que le Brexit n’aura aucun impact sur la stratégie de l’entreprise ou de sa filiale britannique (EDF ENERGY, un sixième de la production britannique) : « Notre stratégie d’entreprise n’est pas liée à l’appartenance politique de la Grande-Bretagne à l’Union européenne, donc nous n’avons pas de raison de changer cette politique. » Peut-être allons nous perdre quelques dixièmes de point de croissance, mais compensés par une récupération de la cote part fiscale reversée aux britanniques. Les plus touchés seront surtout l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et les pays de l’est de l’Europe.

    Même si la Grande-Bretagne ne faisait pas partie de la zone euro, il y a un vrai problème de crédibilité concernant l’euro. Celui-ci a tenu jusqu’à présent par le Quantitative Easing et la politique de Mario Draghi, qui produit des taux négatifs extrêmement préjudiciables à une saine économie. La Grèce de son côté n’a rien résolu, et l’Allemagne entre dans les taux négatifs pour les emprunts à maturité longue… La sortie britannique amoindrit encore le caractère de zone monétaire optimale. Une vague de scepticisme va s’abattre sur l’Europe. Une hausse de la prime de risque sur les pays les plus fragiles est hautement probable (retour des PIGS).

    Ce sera sans doute, la fin des taux bas, le danger de loin le plus considérable. Pour l’heure, un peu de flegme britannique paraît nécessaire, mais le réalisme aussi ! Les quatre derniers mois de l’année vont être fort agités, on sera tenté de penser qu’ils le seront plus de ce côté du Chanel (Paris Bruxelles Berlin) qu’outre-Manche.

    Olivier PichonPolitique magazine

  • Algérie: une situation à haut risque

     

    Lugan1.jpgSpécialiste des affaires africaines, Bernard Lugan, venu à Béziers le 10 juin dernier dans le cadres des conférences "Béziers libère la parole", nous livre une réflexion inquiétante sur la situation en Algérie et les conséquences qu'un chaos, peut-être imminent, pourrait faire courir à notre pays.

     

     

    Algérie : l’heure de vérité approche pour le clan Bouteflika

    La visite que le Premier ministre français, M. Manuel Valls, vient d’effectuer à Alger, fut l’occasion de constater ce que les lecteurs de l’Afrique Réelle n’ignoraient pas, à savoir que l’Algérie est « dirigée » par un président moribond.

    Depuis son accident vasculaire cérébral survenu le 27 avril 2013, Abdelaziz Bouteflika, paralysé, sourd et quasiment muet, n’apparaît plus en public que très rarement, et sur un fauteuil roulant. Ses trois frères, sa sœur - tous quatre conseillers à la présidence -, et leurs affidés, savent qu’ils vont vivre des moments difficiles dans les heures qui suivront son trépas. Il ne doit donc pas mourir tant que les clans qui, dans l’ombre, dirigent l’Algérie, ne seront pas parvenus à un accord permettant une succession contrôlée.

    Acculée, l’équipe au pouvoir a épuré l’armée au profit du général Ahmed Gaïd Salah, chef d'Etat-major et vice-ministre de la Défense. Est-ce pour autant un gage de survie ?

    Il est permis d'en douter car, lesquels parmi les généraux, notamment chez les nouvellement promus, voudront en effet apparaître liés aux profiteurs du régime quand la rue grondera dans un dramatique contexte économique et social aggravé par l'effondrement du prix des hydrocarbures [1] ? L'Odjak des janissaires [2] pourrait alors être tenté de se refaire une « vertu » à bon compte en donnant au peuple la tête de Saïd Bouteflika et celles de ses proches, avant de placer l'un des siens aux commandes.

    En Algérie, l’agonie présidentielle avec les mensonges et les tractations qui l’entourent, est ressentie comme une humiliation nationale. De plus en plus nombreux sont donc ceux qui demandent l’application de l’article 88 de la Constitution qui permet de constater la vacance du pouvoir. Pour l’entourage du président Bouteflika, la situation est donc devenue intenable.

    Quant à la France, sorte de vaisseau ivre tanguant entre repentance et ethno-masochisme, son président a soutenu l’aberrant quatrième mandat d’un Bouteflika grabataire, espérant ainsi acheter la paix sociale dans les banlieues. Cette mise en dhimmitude mentale ne l’empêchera cependant pas de subir  directement les conséquences des évènements majeurs qui risquent de se produire bientôt en Algérie. Peut-être même à court terme. 

    Bernard Lugan, 13.04.2016

    [1] Voir à ce sujet les dossiers consacrés à cette question dans les numéros de mai, de juillet, d'août et d’octobre 2015 ainsi que les numéros de l’année 2016  de l'Afrique Réelle.  

    [2] Commandement des Janissaires.

    le blog officiel de Bernard Lugan

  • Bernard Lugan : la France va-t-elle aider Al QuaÏda ?

    Lors de sa venue à Béziers Bernard Lugan nous avait impressionné par sa connaissance de la situation africaine et de celle du Moyen-Orient. Dans son blog il pose aujourd’hui une question qui peut paraître surprenante, mais qui fait suite à la démonstration qu'il avait développée : nos dirigeants sont incapables de concevoir une politique étrangère cohérente.

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