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Société - Page 6

  • Le 14 juillet 1789 ne fut pas un jour de gloire

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    Il est de bon ton de fêter chaque année, la date du 14 juillet, considérée comme fondatrice de notre République. L’État montre sa puissance en organisant un important défilé militaire, les collectivités locales, même les plus petites, y vont de leurs concerts, bals et autres feux d’artifice pour glorifier l’événement. Il s’agit bien d’un jour de célébration, visant à démontrer la communion des citoyens aux « valeurs de la République ».

    On a peu à peu instillé dans la tête des Français que la fête du 14 juillet célébrait l’anniversaire de la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. Il n’en est rien. La commémoration du 14 juillet, qui fut votée par les sénateurs le 6 juillet 1880, n’a pas fait, loin de là, l’unanimité au début des discussions. Beaucoup estimaient qu’elle commémorait un épisode trop violent et sanglant pour symboliser l’Unité de la Nation. La date fut cependant conservée quand il fut expliqué que c’était en réalité la date du 14 juillet 1790 qui était célébrée, c’est-à-dire la fête de la Fédération au cours de laquelle se succédèrent procession militaire, messe célébrée par Talleyrand, serment du Roi à la Constitution et serment de La Fayette au Roi, avec adoption de la nouvelle devise : « La Nation, la Loi, le Roi ». Les organisateurs avaient voulu donner à cette fête le sentiment d’unité nationale après les massacres de l’année précédente. Ces bonnes intentions ne durèrent pas très longtemps…

    Mais revenons à cette date du 14 juillet 1789, prise de la Bastille, symbole déclaré de la fin de « l’absolutisme royal ». Elle est infiniment importante puisqu’elle semble symboliser le commencement de l’installation de la République. La vérité historique est autrement plus sombre.

    Dès le printemps 1789, la terreur commence à se développer un peu partout en France : assassinats incontrôlés, maisons et châteaux pillés ou brûlés, fonctionnaires royaux malmenés, cela dans presque toutes les régions de notre pays. Les États généraux, réunis à Versailles, soufflent sur les braises de la révolution qui a démarré. Le 14 juillet, Camille Desmoulins commence à haranguer les promeneurs du jardin des Tuileries. L’attroupement grossit peu à peu, et lorsque la foule lui semble suffisamment nombreuse, Desmoulins la dirige vers les Invalides pour l’armer, avec des armes volées en masse, jusqu’à la Bastille. La forteresse avait les moyens de résister, mais son gouverneur, fort de la parole des émeutiers accordant la vie sauve à ses défenseurs comme à ses quelques prisonniers, ouvre les portes de la bâtisse : tous les occupants sont sauvagement massacrés, et la tête du malheureux gouverneur promené sur une pique dans un Paris survolté.

    Ce funeste jour de violence marque un tournant décisif dans le processus révolutionnaire. En effet, jusqu’à ce jour, la terreur en était à ses premiers balbutiements, actes d'excités plus ou moins isolés. Le 14 juillet, la violence la plus sauvage prend un tour officiel. Les dirigeants des émeutiers, directement liés aux députés révolutionnaires de Versailles, donnent un signal puissant à la France tout entière : désormais, rien ne va arrêter le processus, long et tragique cortège de violences et de massacres. De grands serviteurs du royaume sont assassinés, à Paris et en province, dès que le massacre de la Bastille est connu et glorifié.

    La mise en place de la Terreur officielle date bien de ce jour, et sera poursuivie par les épouvantables tragédies des années suivantes ; pour aboutir finalement à un Empire autoritaire et guerrier auprès duquel « l’absolutisme royal » apparaît comme un conte sympathique pour enfants sages.

    Commémorer le 14 juillet pose donc question, tant sur le plan historique que sur les plans philosophique et moral. La vérité historique, remplacée désormais par un romantisme insipide et mensonger, impose pour le moins, de relever que cette sombre journée du 14 juillet 1789 ne fut pas un jour de gloire.

    Henri Bec

  • Passe-temps préféré de nos envahisseurs : le viol collectif des Européennes

    A six jours des européennes, c’est à peine si on ne se réjouit pas de chaque nouvelle agression, dans l’espoir bien maigre, bien ténu, que certains vont enfin comprendre.

    C’est cela que vous voulez après le 26 mai ?
    Le viol des captives et esclaves est autorisé par le Coran et la Sunna. Pendant le jihâd, la femme de l’ennemi fait partie du butin. A ce titre, le musulman dispose de son corps une fois qu’il l’a réduite en esclavage. Le rite malékite, officiel au Maroc et en Algérie, choisi par l’Institut de théologie de la Grande mosquée de Paris, se base sur un ouvrage fondamental : Al-Muwatta’ appelé communément « l’imam des imams ». Al-Muwatta’ est tellement populaire chez les musulmans qu’il s’en vend à la Fnac et au Virgin Mégastore ! (Bande de vendus, c’est tellement énorme qu’il faudrait tous les boycotter !)

    Ou ceci ?
    2500 jeunes filles britanniques victimes d’un gang de violeurs islamistes implanté nationalement. Selon  le directeur du Conseil Islamique de Oxford, Taj Hargey, ces crimes sont promus par des imams qui encouragent les fidèles à croire que les femmes blanches méritent d’être « punies ». Il écrit que « les musulmans en Grande-Bretagne ont été nourris au goutte à goutte pendant des années avec une doctrine qui dénigre toutes les femmes, et traite les blanches avec un mépris particulier. Dans l’orthodoxie erronée qui prévaut dans de nombreuses mosquées, on enseigne aux hommes que les femmes sont des citoyennes de seconde classe, à traiter comme des biens meubles ou leur propriété sur lesquelles ils ont autorité absolue «
    Mais la tradition, c’est aussi le couplet d’Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî : Louanges à Dieu et paix et bénédiction sur le Messager de Dieu. Au sujet de la relation sensuelle, Dieu a révélé le verset suivant : « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l’avance. Craignez Dieu et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuses annonces aux croyants ! »

    Ou ceci, peut-être?
    Une fatwa émise par Yasser al-Ajlawni – salafiste jordanien résident à Damas – a été postée sur un réseau social, qui déclare légale pour les opposants au régime de Bachar al-Assad le viol commis contre toute femme syrienne non sunnite. Selon le cheikh, la capture et le viol de femmes alaouites ou chrétiennes ne sont pas contraires aux préceptes de l’islam.

    Pour les tortionnaires, c’est l’occasion de tirer un coup à plusieurs avec une « salope » qui l’avait bien cherché. Pour les filles, un traumatisme qui se vit dans la honte et la solitude. Chez les ‘jeunes’ des cités, on appelle ce jeu, ce passe-temps, cette tradition, une « tournante ». Le scénario est presque à chaque fois le même. La fille sort avec un garçon qui décide d’en faire profiter les copains. Les barbares peuvent avoir quatorze-quinze ans, la fille est souvent encore plus jeune.  Bien entendu, les médias font l’impasse. Les viols collectifs sont monnaie courante dans les cités d’immigrés, en France. Dans l’absolu l’islam n’interdit nullement le viol: le viol des infidèles, le viol des captives. Quand ni la religion ni la morale n’interdit le viol, il reste la loi, et sa sanction. Cela amuse les jeunes musulmans. Quand est-ce qu’on ‘tourne’?

    A16 ans, Nina était une jolie fille, de longs cheveux noirs, de beaux yeux bruns en amande. Elle ne peut dire combien de bourreaux l’ont violée. La justice en a retrouvé dix-huit. Nina se souvient que certains soirs, dans les caves ou les cages d’escalier de Fontenay-sous-Bois, il y en avait au moins 25. Des témoins ont vu une cinquantaine de gamins dépravés «faire la queue» dans la cour de l’école où Nina «se faisait passer dessus». Un de ses violeurs a expliqué qu’«il y avait parfois tellement de monde que tout le monde ne pouvait pas passer».

    France. On cache les noms des violeurs musulmans: Pour éviter au populisme de se réveiller les médias français donnent des prénoms chrétiens à la place de prénoms musulmans, pour dissimuler la part beaucoup trop importante des personnes issues de l’immigration dans les viols. C’est ce qu’avait révélé Jean Quatremer, au cours de l’émission28 minutes sur Arte, suite aux viols collectifs qui ont eu lieu lors du passage au nouvel an à Cologne et dans de nombreuses autres villes d’Europe occidentale en 2016.

    Le phénomène connaît une recrudescence inquiétante (tiens, comme les chiffres de l’invasion migratoire !): on dénombre entre quatre et cinq viols collectifs, en moyenne, chaque semaine en Belgique, le petit pays. Plus d’un tiers des dossiers sont classés sans suite.
    Près de Liège, sept ‘jeunes’ (Je traduis, ou vous savez ?), dont plusieurs mineurs, ont été interpellés après la diffusion sur les réseaux sociaux d’images d’un viol collectif. Vidéos parfaitement explicites et profondément choquantes. Ils sont tellement débiles, ces ‘jeunes’ dont on tait soigneusement les noms, qu’ils se filment en pleine action. Faut le faire ! Sordide affaire de viol collectif diffusé sur Snapchat. Les faits s’étaient produits à Chaudfontaine (Belgique) dans la nuit du 30 au 31 mars. La victime de ce viol est une toute jeune fille. Elle a été agressée par 7 jeunes. 7 contre un, c’est cela que vous voulez, les hurleurs ? « Welcome refugees » ?

    Les faits ont été filmées par un des violeurs, encore plus godiche que les autres. De courts extraits ont été diffusés via Snapchat et ensuite partagées à plus large échelle, notamment sur le compte d’un ‘jeune’, qui souhaitait faire le buzz. La pauvre petite était droguée par ses agresseurs. Et si c’était votre fille ? Votre sœur ? Votre petite fille ?

    Les extraits sont courts, mais suffisamment explicites. La jeune fille est dénudée, totalement inerte, probablement sous influence de GHB (drogue du viol). Ses agresseurs, facilement identifiables sur les vidéos, plaisantent autour de la jeune victime. Ils lui placent des coussins sous le bassin, pour un meilleur confort personnel. Ils rigolent et s’ovationnent mutuellement. La police judiciaire a mis la main sur la vidéo complète du viol qui a duré plusieurs heures. Elle a pu remonter jusqu’aux auteurs, ils étaient à visage découvert sur les vidéos. Ils n’ont pas pu nier les faits. Les deux vermines majeures ont été placées sous mandat d’arrêt. Les mineurs, eux, ont été renvoyés à oumma qui les a surement privés de cornes de gazelles, les pauvres.


    Selon le premier substitut du procureur du Roi au micro de RTL INFO: « Les auteurs ont été arrêtés mardi et jeudi. Cinq mineurs et deux majeurs. Les cinq mineurs ont été placés en IPPJ (Ce sont ces institutions publiques de protection de la jeunesse gérées par la Communauté française et investies de la prise en charge pédagogique, le tout aux frais du contribuable). Les deux majeurs ont été placés sous mandat d’arrêt par le juge d’instruction ». Ces deux ‘jeunes’ (surtout ne pas évoquer les noms à consonance maghrébine) ont été inculpés de viol. « La victime a porté plainte suite aux faits. Des faits graves. Ceux qui ont diffusé les images les ont partagées (viol d’une mineure). Ce sont des images à caractère pédopornographique.

    Ou plutôt ceci ?
    Affaire des viols collectifs d’Oxford (2013). Si vous aviez pensé que les misérables étaient anglais, voire danois ou suédois, vous vous êtes fourré le doigt dans l’œil. Parmi les sept hommes condamnés figurent : Mohammed Karrar (38), Bassam Karrar (33), Akhtar Dogar (32), Anjum Dogar (31), Kamar Jamil (27), Hussain al-Assad (32) et Zeeshan Ahmed (27)12. Cinq sont britanniques (ce que se sont empressés les médias de diffuser bruyamment !) d’origine pakistanaise et deux d’Afrique de l’Est3.

    Mais l’affaire la plus retentissante a eu lieu en Allemagne
    Durant les célébrations du Nouvel An le 31 décembre 2015, une vague d’agressions sexuelles collectives, de vols, de braquages et de viol — tous dirigés contre des femmes — est rapportée à travers l’Allemagne, principalement à Cologne, mais aussi en Finlande, en Suède, en Suisse et en Autriche.

    En Allemagne, outre Cologne, onze villes sont touchées : Hambourg, Stuttgart, Bielefeld et Düsseldorf. Le nombre d’agresseurs est estimé à 1.500 rien que pour Cologne. Les agressions sont coordonnées (parfaitement organisées !) et commises par des groupes de 2 à 40 hommes, décrits comme nord-africains ou arabes. Principalement des demandeurs d’asile et des immigrés en situation illégale. J’ai eu l’occasion de visionner un documentaire sur une chaîne allemande à l’époque, il faut vous imaginer 5 ou 6 charognes empoignant une jeune fille par derrière, pendant que 4 ou 5 autres attendent leur tour devant. Grâce à Merkel et à ses médias résolument assujettis, qui ont répandu des fausses informations, aucun de ces criminels n’a fait de prison. Je me rappelle même de l’interview de l’un d’eux, rendu à sa famille et posant hypocritement sur une terrasse au soleil, ses enfants sur les genoux. Sa fatma souriante, empaquetée, approuvait stupidement de la tête.

    Et je lis ce matin qu’en Allemagne, ce week-end, des milliers d’ahuris ont manifesté, contre le nationalisme dans plusieurs villes.


    Je vais voter dimanche, et je sais pour qui. Les femmes se sont battues pour ce fameux droit de vote. Certaines y ont laissé leur vie. Une chance pour nous, je vais en profiter.

    Anne Schubert

    Riposte Laïque

  • Patrick Buisson : « le service du bien commun doit être conçu comme un sacrifice »…

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    Patrick Buisson s’exprime à brûle-pourpoint sur la notion d’autorité et de légitimité du pouvoir, en particulier dans le contexte de la crise des gilets jaunes, donnant de précieuses clés d’analyse de la situation française actuelle. Pour lui, « le service du bien commun doit être conçu comme un sacrifice »

    Pour écouter, cliquez sur la photo ci-dessus (3 mn)

    Texte ci-dessous :

    Pour la première fois depuis très longtemps se pose, en France, la question de la légitimité du pouvoir. Le pouvoir n’est pas simplement la potestas, l’exercice du pouvoir, c’est aussi l’auctoritas, quelque chose qui transcende et légitime ce pouvoir.

    Or, la dissociation entre les deux n’est jamais apparue aussi évidente. Je parle en termes de politologie. Les Français ont ressenti un problème de légitimité. Macron l’a aussi ressenti, il a essayé de resacraliser le corps physique du roi, du chef de l’État en essayant de lui donner une dignité qu’il semblait avoir perdue avec ses prédécesseurs.

    Cela ne suffit pas dans la mesure où l’auctoritas n’est pas simplement ce qui grandit, mais ce qui civilise l’usage du pouvoir. L’idée fondamentale est que l’exercice du pouvoir doit passer par une ascèse. Le service du bien commun doit être conçu comme un sacrifice.

    Les Français n’ont pas le sentiment de percevoir ce service à travers les trois ou quatre derniers présidents de la République qui se sont succédé. On ne peut pas rétablir l’autorité comme fonctionnalité si on ne la rétablit pas comme transcendance et si on ne donne pas au peuple les raisons d’estimer leurs dirigeants.

    C’est le point central de la légitimité, à savoir l’estime qu’on peut avoir du service rendu au bien commun. Cette estime-là est dissoute. Elle a disparu, n’existe plus et pose la question fondamentale de la légitimité du pouvoir. Il n’est pas étonnant que ceux qui ne sont pas prisonniers de nos vieux débats et de nos vieilles querelles se tournent, aujourd’hui, vers une réflexion où les a priori et les postulats qui avaient prévalu jusqu’ici n’ont plus la même force.

    Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes est un symptôme de ce que vous venez de décrire ?

    Oui, parfaitement. Il est rare de voir un mouvement social s’accompagner d’une demande de refondation du politique. Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne est la volonté de se réinstituer en tant que sujet politique. C’est être maître et acteur de son propre destin. C’est la volonté du peuple d’être gouverné selon ses intérêts propres et non pas selon les intérêts privés. Cela fait partie de la singularité du mouvement et de son originalité. Aucun mouvement social ne s’était risqué jusqu’à présent sur ce terrain.

  • Décision tragique pour Vincent Lambert : le Conseil d’Etat confirme son euthanasie

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    COMMUNIQUÉ

    Le Conseil d'État vient de confirmer le jugement du Tribunal Administratif (TA) de Châlons-en-Champagne conduisant à l’euthanasie de Vincent Lambert.

    C’est le pire dénouement possible pour Vincent, pour ses parents, les frères et sœurs qui le soutiennent, pour ses amis et les 110 000 soutiens du comité, mais aussi pour les milliers de patients qui vivent en France dans le même état pauci-relationnel que Vincent.

    Les experts mandatés par le Tribunal Administratif avaient eux-mêmes affirmé que sa prise en charge ne relevait pas de l'acharnement thérapeutique ou d'une obstination déraisonnable. Ils avaient préconisé son transfert. En avril 2018, alors que la vie de Vincent était déjà gravement menacée, 70 médecins avaient rappelé dans un quotidien national que Vincent Lambert n’était pas en fin de vie et que des unités spécialisées existaient dans notre pays pour le prendre en charge.

    La justice en a décidé autrement et préfère avaliser des pratiques d’élimination des handicapés sous couvert de lutte contre l’acharnement thérapeutique et de la manière la plus hypocrite qui soit : en provoquant la mort de faim et de soif pour éviter d’avoir à pousser sur la seringue.

    Vincent Lambert est dans un état stable. Il n’est pas en fin de vie. Il n’est pas sous assistance respiratoire ni cardiaque. Il n’a pas perdu le réflexe de déglutition. Ses parents qui le visitent chaque jour voient bien qu’il n’est pas le légume décrit par les médias et beaucoup de médecins le constatent avec eux (Tribune des 60 médecins). Vincent Lambert est un très grand handicapé, en état de conscience minimale, mais beaucoup d’autres le sont comme lui et accepter qu’il trouve la mort dans les conditions d’une euthanasie déguisée condamnerait de facto tous ses semblables.

    Cette décision du Conseil d’État n’est pas définitive. Les avocats qui défendent la vie de Vincent ont annoncé de nouveaux recours, en premier lieu devant les instances internationales défendant les droits des handicapés en application de conventions auxquelles la France a adhéré.

    Comité de Soutien Vincent Lambert

  • L’harmonie, une caractéristique essentielle de notre civilisation

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    L’harmonie est sans conteste l’une des caractéristiques les plus emblématiques de notre civilisation. Aussi n’y aura-t-il pas de redressement véritable de notre pays comme de notre continent sans un retour à l’harmonie. La notion, qui paraît au premier abord plus intuitive que rationnelle, est cependant essentielle. Elle correspond en effet à un ordre social équilibré qui agence les êtres et les choses au service du bien commun et s’appuie sur les valeurs fondatrices de notre civilisation. Aussi, quels que soient les efforts menés par ailleurs, il n’y aura pas de renaissance si l’ordre et les valeurs propres à l’harmonie ne s’imposent pas à nouveau au sein de notre nation.

    L’harmonie au cœur de notre civilisation

    Il importe en effet que notre pays renoue avec cet ordonnancement supérieur qui a fait depuis ses origines la grandeur et la force de notre civilisation. L’harmonie n’était-elle pas présente dans les cités grecques comme nous le rappelle aujourd’hui la beauté exceptionnelle de leurs temples et de leurs monuments ? Une harmonie présente ensuite tout au long de notre histoire, notamment dans les cathédrales et les édifices royaux, et qui, au-delà de l’architecture, irradiait la société française toute entière. Certes, notre pays a connu bien des difficultés mais il n’a presque jamais perdu les fondements qui, en termes d’ordre et de valeurs, ont assuré sa pérennité. Aujourd’hui, il en va différemment car la France connaît un chaos qui menace son existence même. Aussi l’harmonie est-elle aujourd’hui plus nécessaire que jamais.

    Un ordre qui donne à chacun sa place

    Elle est en effet à l’origine d’un ordre qui structure la société en offrant à tous les citoyens une place légitime dans l’édifice social. Une place qui leur permet de savoir qui ils sont et d’où ils viennent mais aussi de connaître leur rôle dans la communauté et d’obtenir la reconnaissance et le respect de leurs pairs. Ainsi, par exemple, est-il nécessaire que chaque Français soit reconnu et rétribué en fonction de son mérite, de son talent et de son travail. De même, en tant que membre de la communauté nationale doit-il jouir d’une préférence qui concrétise son appartenance à la nation et lui permet de se sentir chez lui dans son propre pays. Autant d’impératifs qui construisent un ordre clair et légitime, indispensable à l’harmonie sociale. Malheureusement, cet ordre est aujourd’hui bafoué par l’idéologie déconstructiviste du système, sa volonté de promouvoir les minorités et son obsession maladive de favoriser l’immigration.

    Un ordre équilibré et mesuré

    Face à ce chaos créé de toute pièce par l’oligarchie, l’harmonie est d’autant plus nécessaire que l’ordre qu’elle véhicule est très éloigné de la caricature qu’on en donne habituellement. Il s’inspire en effet de la formule grecque “rien de trop” qui est le refus de l’excès alors que notre monde est aujourd’hui marqué par la culture du No Limits c’est à dire de l’excès en tout. De fait cet ordre cultive l’équilibre et la mesure propres à notre civilisation et réussit à marier en un même élan des éléments apparemment opposés : la force et la douceur, le beau et l’utile, le communautaire et le personnel. Il n’a donc rien de totalitaire ni de brutal et ne cède pas à l’hubris. Il n’a jamais conduit à la démesure et l’harmonie qui le porte est toujours à dimension humaine.

    Un ordre qui œuvre au bien commun

    Pour autant l’harmonie ne conduit pas à l’individualisme car son rôle consiste au contraire à ordonner les membres de la communauté autour d’un objectif commun. Avec elle les acteurs de la société sont appelés à concourir au même but, à la manière d’un orchestre dans lequel chacun joue de son instrument, permettant ainsi à l’ensemble de faire entendre une symphonie. Une démarche au service du bien commun radicalement contraire à celle que nous connaissons aujourd’hui en France où la société est dominée par l’individualisme et pousse chacun à demander toujours plus de droits et d’avantages sans se préoccuper d’apporter quoi que ce soit à la communauté.

    Les valeurs qui rendent l’harmonie possible

    Cet ordre mesuré et équilibré qui structure la société et garantit sa dimension collective ne suffit cependant pas à créer l’harmonie car celle-ci n’existe que fondée sur certaines fondements. Ainsi un ordre imposé dans un cadre dictatorial n’aurait rien d’harmonieux : il bafouerait l'exercice des libertés, valeur fondamentale. Aussi l’harmonie doit-elle s’appuyer sur et un socle et des composantes  qui tirent leur légitimité de leur permanence et de leur ancienneté et qui ont façonné notre civilisation depuis ses origines.

    Les valeurs fondatrices de notre civilisation

    Il s’agit notamment de la famille, aujourd’hui oubliée et méprisée par le système, ainsi que de l’éducation détruite par le refus de l’excellence, de la sélection et de l’enracinement ou de l'exercice de nos libertés fondamentales, paradoxalement occultée par l’état de droit et la dictature des minorités. Il faut aussi citer la nation mise en cause par le vivre ensemble, ainsi que le travail ruiné par le libre-échangisme sauvage et l’assistanat généralisé. Compte également la reconnaissance du mérite, rendue impossible par l’égalitarisme et la discrimination positive. Citons enfin l’identité, gravement érodée par la marée migratoire et l’entreprise de déconstruction. Le rejet ou l’oubli de toutes ces valeurs pourtant fondatrices entraîne la disparition de l’harmonie dans notre pays et par voie de conséquence menace notre civilisation. Elle instaure un grave désordre qui désarçonne nos compatriotes et prive nos enfants de tout repère.

    C’est donc pour mettre un terme à ce chaos politiquement correct que le retour à l’harmonie est à ce point nécessaire. Ce redressement passera nécessairement par un renouveau politique, et ce n'est pas la rafale d'élections qui se prépare (six au cours des quatre prochaines années : européennes, municipales, départementales, présidentielles et législatives... et on recommencera), source de désunion nationale dont se nourrissent les institutions partisanes qui l'opèrera.

    Tiré de synthesenationale

  • Nettoyage des Orpellières - Une opération d'envergure

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    Le samedi 10 novembre dernier, l’Association Sauvegarde du Littoral des Orpellières, présidée par Yann Geshors, organisait le nettoyage de la plage des Tellines sur la commune de Valras-Plage. Plus de 800 personnes ont participé à l’opération.

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    Les perturbations climatiques récentes avaient rabattu sur la plage de nombreux objets hétéroclites et les promeneurs et touristes qui la fréquentent ne font pas toujours preuve, loin s’en faut, d’un civisme exemplaire. On peut affirmer sans exagération que certains font preuve d’un déplorable état d’esprit. Au vu de ce que nous avons ramassé nous pouvons les qualifier de véritables voyous.45851564_1885828874867226_1820576210879512576_o.jpg

    Cette attitude est d’autant plus facilitée que la municipalité de Valras a renoncé à la surveillance de cette plage en été !

    Et l’on ne peut pas dire non plus avoir aperçu de nombreux membres de cette municipalité participer à ce nettoyage … Quant au président de l’agglo, qui a refusé de fournir du matériel de nettoyage (sacs ou pinces), si si, il a fait une brève apparition en début de matinée pour la photo … puis s’en est allé comme il était venu.

    45973477_1885828771533903_1698710611254312960_o.jpgTout cela ne donne pas une image très reluisante de nos responsables, loin de là.

     

     

     

    Robert et Emanuelle Ménard, Daniel Guichard, Henri Bec

  • Général Gomart : « l’invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée »

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    Le général Gomart, patron du renseignement militaire, qui a quitté l’armée en mai 2017, explique : « Cette invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée ».

    Et « rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles ».

     

    Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) était chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire.

    Il a expliqué, en ouverture du colloque GEOINT (Géospatial Intelligence), qui s’est tenu à la Société de Géographie à Paris, les 11 et 12 septembre 2018, comment le trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français.

    • La Direction du Renseignement Militaire, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de Renseignement Géospatial Interarmées).
    • Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.).
    • C’est ainsi que la DRM peut présenter au gouvernement français une situation précise de la présence des migrants subSahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des « passeurs » de migrants.
    • Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée (Eunavfor Med) lancée en mai dernier.

    Le général Gomart a déclaré, lors du colloque, que les militaires français avaient repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte).

    • Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent.
    • Il les voit préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable.

    Avant tout départ en mer, les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses migratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…

    Le GEOINT est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géo localisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques ».

    L’invasion n’avance pas au hasard

    Il n’y a donc aucun mystère, tout se sait.

    • On sait où les « passeurs » vont s’approvisionner en bateaux.
    • On sait que la Turquie délivre de faux passeports et que les autorités de réception ferment les yeux.
    • Le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, et il pourrait le voir également en Europe.

    Mais peut-être regarde-t-il, par ordre, dans d’autres directions !

    Manuel Gomez pour Dreuz.info

  • VGE - CHIRAC : Ni pardon, ni oubli

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    Alors que l’un de ses enfants s’est fait agresser à Paris par deux Romanichels, ce qui a coûté quelques centaines d’euros à ce monsieur qui n’est guère dans le besoin, il semble que l’ex-Président Giscard estime que, tel qu’il fut appliqué, le décret de regroupement familial fut une erreur.

    D’abord, il serait temps que ce funeste politicien comprenne que cela ne fut pas une « erreur », mais un crime et une forfaiture. Un crime contre la Nation française et une forfaiture car, lorsqu’on hypothèque l’avenir du peuple souverain, l’on prend au moins son avis. Quand y-a-t-il eu un referendum sur l’immigration de masse d’origine extra-européenne dans la VRépublique Française ?

    Contrairement à ce que plaide le vieillard au bord de la tombe, ce ne fut pas « une mesure juste et généreuse ». Ce fut un décret publié le 29 avril 1976, sans débat parlementaire, donc à la sauvette, et non par « générosité », mais parce que la consommation intérieure française baissait en raison de l’inflation et du chômage et que grognaient les pontes de la distribution, aux bénéfices amoindris.

    Ce décret 76-383, qui marqua le début du désastre pour la Nation, n’exigeait du migrant qu’une durée de séjour d’une année et rien ne l’empêchait d’amener toute sa smala au titre du « regroupement », les vieux parents et les femmes justifiaient l’implantation d’une multitude d’enfants, mais aussi de jeunes frères et de jeunes sœurs. Ce ne fut pas un regroupement familial, mais une entrée massive de clans, de familles élargies.

    En 2003, devant la prolifération des émeutes raciales et des zones de non-droit dans notre pays envahi, et au lieu de prendre l’avis du seul souverain légitime de l’État : le corps électoral, on allongea simplement à deux années la durée de séjour du migrant avant qu’il puisse exiger son « regroupement familial ». Tout au plus, les hypocrites rédigeant le nouveau décret spécifièrent-ils que le migrant devait faire preuve « d’une bonne intégration dans la société française » !

    Le trafic de haschich, les vols, les viols en tournantes et les émeutes raciales étaient monnaie courante en 2003. Depuis, nous avons connu pire : le terrorisme aveugle et lâche des mahométans djihadistes. Et personne, chez les titulaires des apparences du pouvoir n’envisage de referendum sur l’immigration-invasion.

    De 1976 à 2018, rien n’a changé dans la forfaiture permanente. Les droits fondamentaux du peuple souverain : Sécurité, Préférence nationale en matière d’emploi public (c’était un dogme au temps du Front populaire, même au PCF !), protection des générations à venir, sont toujours bafoués.

    Giscard et Chirac sont coupables d’avoir fait entrer la Nation dans cette spirale infernale. Et il ne faut pas oublier la Loi Veil sur l’avortement de complaisance du 17 janvier 1975, également publiée lors de la présidence funeste de VGE, Chirac piaffant d’impatience à Matignon, entre deux saillies et deux repas pantagruéliques.

    En conclusion, il ne peut et ne doit y avoir ni pardon, ni oubli pour Giscard et Chirac.

    Bernard Plouvier

    Synthèse nationale

  • Jean Piat : une occasion manquée de célébrer le talent

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    Décidément, nos dirigeants perdent toute raison. Et cette déraison ne manque pas, comme le sectarisme ambiant nous y habitue, d’être sélective. C’est l’émotion, le trouble, le choc, le désordre des sentiments, en un mot le romantisme, qui remplacent désormais la simple réflexion.

    La disparition d’un auteur connu et apprécié, d’un artiste célèbre et prisé, mettent la presse en émoi, qui, justement ce jour-là n’a rien d’autre à se mettre sous la caméra. Personne ne voulant être en reste, craignant de ne pas en « faire assez », chacun en rajoute d’heure en heure. C’est ainsi que cette effervescence non maîtrisée nous amène dans la cour des Invalides. Elle appelle deux observations :

    - Pourquoi ce lieu, qui ne devrait être réservé qu’à nos gloires militaires (il était tout à fait adapté à la remise de la Grand-Croix de la Légion d’honneur à Hélie Denoix de Saint Marc) deviendrait-il celui où il faut maintenant célébrer le talent artistique ? L’Académie française eut été plus appropriée pour saluer Jean d’Ormesson, Paris ne manque pas de lieux de spectacle prestigieux pour rendre hommage à nos artistes.

    Mais la cour des Invalides, avec un détachement des 3 armes, spahis, marins et aviateurs, le drapeau de la Garde républicaine et les plus hautes autorités de l’État et de l’armée française pour un chanteur, si talentueux soit-il, NON ! Pensons à nos soldats tombés par milliers sur les champs de bataille – alors que nous commémorons cette année la fin de la plus terrible des guerres – et à ceux qui, tous les jours risquent leur vie sur les différents théâtres d’opération, et pour lesquels nos responsables politiques marquent si peu d’égards. Qu’avait à voir Charles Aznavour avec le monde des armées ? Cette cérémonie n’était rien d’autre qu’inconvenante.

    - En outre, pourquoi lui et pas les autres ? Pourquoi pas Johnny Halliday qui avait peut-être une aura supérieure auprès du public, et après … qui ? Était-ce pour permettre au Président de tenter une remontée de sa côte défaillante ou mettre en exergue une immigration réussie ?

    D’autant que l’on ne peut que déplorer l’absence d’intérêt porté à la disparition récente d’artistes de très grands talents, comme Jean Piat qui a honoré sur les plus prestigieuses scènes françaises et internationales les grands textes de notre répertoire. C’eut été un hommage rendu au meilleur de notre civilisation et de notre culture, qu’il est vrai notre président se targue d'ignorer. Une cérémonie sur la place de la Comédie française n’aurait pas manqué de panache. A moins que le déploiement de tout ce faste soit interdit à ceux qui dérogent au politiquement correct ! Nous y reviendrons.

    Nous publions pour aujourd'hui une analyse d'un des chefs d’œuvre de la production cinématographique qui doit beaucoup au talent flamboyant de Jean Piat.

    Henri Bec

     

    Par Pierre Builly

    Les rois maudits de Claude Barma (1972) 

     

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    Somptueux 

     

    Plus de 1500 pages dans l'édition Omnibus ; plus de dix heures de télévision découpées en six épisodes diffusés entre décembre 1972 et janvier 1973. Du lourd, du solide, de l'abondant. Je ne connais pourtant personne qui ayant commencé à tourner les pages du Roi de fer, premier volume de la série, se soit arrêté en route ; et je ne crois pas que beaucoup de téléspectateurs qui, aux temps anciens où la petite lucarne avait des ambitions, aient décroché de l'histoire fastueuse adaptée du roman de Maurice Druon (photo) par Marcel Jullian, mise en images par Claude Barma. 

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    C'est touffu, pourtant, et c'est dense, et c'est ancien. Même en 1972, où l'on était considérablement moins ignare qu'aujourd'hui, ces histoires qui se passent au début du tragique 14ème siècle paraissaient bien anciennes. La succession de Philippe IV le Bel, les intrigues de cour, les querelles de succession, les destinées des États, tout cela pouvait paraître bien singulier et lointain. À l’inverse, il est vrai que la malédiction des Templiers, les orgies de la Tour de Nesle, l'homosexualité du roi Édouard II d'Angleterre donnaient une touche assez excitante à cette période de l'Histoire de France. 

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    N'empêche que ça a dû être drôlement difficile de condenser une myriade d'aventures, dont quelques unes sont inventées ou reprennent des légendes mystificatrices et un exposé très honnête et très intelligent des grands enjeux et des grandes orientations qui ont conduit à la Guerre de Cent ans mais surtout, et au delà, à présenter la constitution de l'État moderne. 

    Le parti a été pris, à juste titre, de ne pas dépenser de sous dans des séquences de foule ou de bataille et de concentrer les moyens, importants mais nullement démesurés, sur la richesse de l'interprétation. Dès lors, les scènes sont stylisées, épurées, dénudées, les décors ne sont qu'un simple fond et les personnages s'adressent aux spectateurs ou alors une voix off (celle de Jean Desailly) intervient dès qu'il s'agit d'expliquer un point un peu complexe ou de resituer l'action dans le contexte. 

    Cette apparente théâtralisation donne, en fait, beaucoup de rythme à la série : elle permet les ellipses narratives, va au plus juste et au plus concis de l'intrigue, montre les caractères dans leur nudité. Et, pour autant, elle ne cache rien des replis de ces récits de bruit et de fureur, assassinats, empoisonnements, étranglements, jeux tragiques du pouvoir et de la trahison. 

    Philippe le Bel, à qui  Georges Marchal prête sa parfaite stature, est un des plus grands Rois de notre France, qui en compta beaucoup. Si l'esprit national est sans doute né avec son arrière-arrière grand père Philippe Auguste et la victoire de Bouvines en 1214, c'est sous son règne que se sont établies les fondations de l'État moderne et que, avec l'aide des grands serviteurs de la Couronne, Nogaret, Marigny, Châtillon, les féodalités ont commencé à être pliées et soumises. Tout cela n'est naturellement pas allé sans une certaine vigueur dans l'action. Et puis ces temps étaient rudes... 

    Une figure superbe et catastrophique domine Les rois maudits : celle de Jean Piat, immense acteur de théâtre (photo en tête) qui s'incorpore le rôle de Robert d'Artois jouisseur, buveur, ripailleur, coureur de jupons et d'aventures dont, pour notre plus grand malheur les tentatives pour récupérer la province d'Artois, dont il a été frustré, conduiront à la Guerre entre France et Angleterre. Mais toute la distribution, qui s’appuie sur de fortes personnalités issues de la Comédie française est remarquable. 

    En premier lieu Louis Seigner (photo 1), papelard, subtil, redoutable banquierSeigner Louis.jpg siennois, Geneviève Casile (photo 2), glacialement Casile Geneviève.jpgbelle reine Isabelle délaissée par son mari sodomite et devenue la cruauté même, Hélène Duc, hautaine Mahaut (photo 3), tante et ennemie jurée de son neveu Robert. Et quelques autres, qui ne sont pas des moindres : Catherine Rouvel, sataniste empoisonneuse, Muriel Baptiste, la reine débauchée de la tour de Nesle, Henri Virlojeux, subtil pape Jean XXII... Duc Hélène.jpg

    La télévision française d'aujourd'hui donne à voir des adaptations, peut-être de qualité, de l'histoire des Borgia ou des Tudor, amples elles aussi de crimes, de sang et de sexe. Qu'est-ce qui l'empêcherait de montrer aux spectateurs décérébrés du siècle la naissance de notre pays ? 

    On peut bien dire que le poignard et le poison étaient monnaie courante sous nos Capétiens. Mais regardez leur œuvre : c'est la France.

    Article tiré du blog "Lafautearousseau"

  • Ces "Vets" sont odieux

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    Le cimetière des éléphants écologistes est plein à craquer.

    Zemour.jpgAvant Nicolas Hulot, il y avait eu Cécile Duflot, Dominique Voynet, Antoine Waechter, Brice Lalonde. Et tant d'autres, dont les noms ont déjà été oubliés. Ministres démissionnaires ou virés, présidentiables lilliputiens, apparatchiks enfermés dans leurs combines de partis, ou idéalistes victimes de querelles picrocholines, les verts n'ont jamais réussi à s'imposer dans la vie politique française, alors même que leurs thématiques, au départ marginales, étaient reprises par tous.

    Leurs habitudes groupusculaires font ressembler leur vie partisane à un dinosaure de la IVe République. Leur manie gauchiste et égalitariste coupe toutes les têtes qui dépassent. Leur millénarisme exalté de secte les rend inaptes aux compromis de la politique. Hulot n'a jamais réussi à trouver sa place sous Macron, comme Duflot (photo) n'avait pas réussi à s'entendre avec Valls, et comme Voynet avait passé sa vie gouvernementale à chouiner sous Jospin. Napoléon disait: «Je commande ou je me tais.» Les verts disent: «Je commande ou je pleurniche.»

    Les écologistes français ne s'entendent pas avec le «monde du business», a expliqué Hulot. Mais ils ne s'entendent pas non plus avec la technostructure nucléaire d'EDF, ni avec les agriculteurs utilisateurs de pesticides, ni avec les automobilistes qui veulent aller travailler, ni avec les amoureux des paysages qui refusent de les voir abîmés par les éoliennes.

    Les écologistes ne sont ni de droite ni de gauche. Ils sont contre la mondialisation capitaliste, dénoncent les traités de libre-échange avec l'Amérique du Nord ou le Japon, mais interdisent la fermeture des frontières aux migrants. Ils sont partisans du local pour les salades et du global pour les hommes. Ils exaltent le droit des peuples indiens à défendre leur identité en se fermant aux autres, mais traitent de fascistes et de racistes le peuple français ou ses voisins européens qui ont le même désir. Ils sont affolés à juste titre par l'exploitation excessive des ressources naturelles, mais se refusent à voir que la première raison en est l'explosion démographique sur la planète. Ils rejettent avec véhémence les expériences sur les animaux, mais approuvent celles sur les humains à l'image de la GPA. Ils défendent la dignité animale, mais ne disent mot de l'abattage rituel sans étourdissement pour ne pas être accusés d'islamophobie. Ils prétendent lutter contre les émanations de CO2, et vitupèrent le nucléaire, seule énergie pourtant décarbonée. Ils prétendent pouvoir gérer l'État, mais rejettent avec véhémence la nation. Leurs contradictions sont innombrables et finissent par les rendre inaudibles, incompréhensibles, odieux.  

  • Le lobby le plus puissant dans les médias est écologiste !

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    Nicolas Hulot a démissionné avec fracas en stigmatisant les lobbies qui paralysent l’action publique.
    Cette “sortie” tonitruante a donné l’occasion aux médias de s’associer à sa vertueuse chasse aux groupes de pression en oubliant de signaler que le plus puissant lobby en France est celui des écologistes politiques. Ce dernier a réussi à faire « croire l’incroyable » aux Français, notamment sur les énergies renouvelables, grâce à une propagande efficace.

     

    Les bons et les mauvais lobbies

    Manifestement, comme il existe « des bons et des mauvais chasseurs », il y aurait aussi des bons et des mauvais lobbies.
    Les mauvais seraient, bien entendu, les entreprises et les multinationales qui sacrifient l’environnement à leurs intérêts.
    Les bons seraient les ONG et les associations qui font pression sur l’Etat pour qu’il s’engage dans de ruineux et inutiles programmes aux effets incertains, voire franchement néfastes, sur le niveau de vie des Français.

    La transition écologique et solidaire qu’était chargé de conduire Nicolas Hulot est tout simplement une voie sans issue. Il en a tiré les conséquences.
    Les prétextes invoqués pour justifier cette démission ne doivent pas tromper. Monsieur Hulot a eu les mains suffisamment libres, quoiqu’il en dise, pour appliquer une politique absurde allant à l’encontre des intérêts de la France et des Français. Il s’est simplement rendu compte de cette absurdité et de son impuissance face aux lois… de la physique.

    Du rêve dangereux à la réalité

    Professer de « belles » idées utopiques est facile, les confronter à la réalité est plus difficile. Il a certainement été bien cruel pour l’ancien ministre de constater, par exemple, que le fameux « Accord de Paris », obtenu à l’arraché par Laurent Fabius et François Hollande lors de la « COP 21 » en décembre 2015, était battu en brèche de tous côtés. Les Etats-Unis, l’Australie, la Chine et même l’Allemagne ainsi que des pays ayant lourdement investi dans l’éolien et le photovoltaïque (Espagne, Italie,…) font maintenant machine arrière.

    Sa loi phare interdisant, dans l’indifférence générale, tant du côté des médias que de celui des politiques, l’exploration et la production des hydrocarbures, était censée montrer la voie. Elle n’a pas non plus fait d’émules. Il en a pris acte (sans l’avouer).
    Il a tout de même décapité sans état d’âme une profession stratégique plus que centenaire, sans avoir pris toutes les dispositions indispensables pour gérer les douloureuses conséquences, humaines et financières. Cette loi laisse sur le carreau des personnels pour lesquels il est difficile d’entrevoir une reconversion. Celle qui leur était suggérée dans les énergies renouvelables est un leurre dramatique comme l’Allemagne est en train d’en faire l’expérience.

    Énergie et idéologie

    Confier à des béotiens idéologues au ministère de l’écologie le secteur hautement technique et stratégique de l’énergie relève d’une politique suicidaire.

    Nicolas Hulot a cependant inscrit sa politique dans le cadre de la loi sur la Transition Energétique pour la Croissance Verte votée en août 2015 par les députés.
    En 2014 la France envoyait 304 millions de tonnes de CO2  dans l’atmosphère.
    En 2017, ses émissions atteignaient 320 millions de tonnes, soit 16 millions de tonnes supplémentaires.
    La puissance éolienne installée était qui était de 11,5 gigawatts (GW) en 2014, a pourtant atteint 18 GW en 2017, alors que, dans le même temps, la puissance photovoltaïque est passée de 5,3 GW à 7,7 GW.
    Ce développement de la production d’électricité renouvelable a été financé par une partie d’une taxe prélevée sur les consommations d’électricité (la CSPE).
    En 2014 celle-ci atteignait 3 milliards d’euros et s’envolait à plus de 5 milliards d’euros en 2017, avec une prévision de près de 6 milliards d’euros en 2018.
    Les Français auront sacrifié près de 20 milliards d’euros sur l’autel écologique sans diminuer leur consommation de combustibles fossiles ! Et elle a même augmenté !

    Nucléaire et CO2

    Vouloir mettre en difficulté la production nucléaire qui n’a aucun impact négatif sur le climat puisqu’il n’émet pas de gaz à effet de serre est l’erreur fondamentale qui explique l’échec de Nicolas Hulot. Il a voulu croire les semeurs d’illusions (vous avez dit « lobbies » ?…) qui lui ont affirmé qu’il était possible, en absence de stockage massif de l’électricité, de diminuer à la fois la production nucléaire et les émissions de CO2.
    L’exemple allemand est là pour  confirmer cette  impossibilité à l’échelle d’un grand pays comme la France.

    Renouveau ?

    Le départ de Nicolas Hulot pourrait être l’occasion de décider enfin d’une politique efficace et économique de diminution de nos consommations d’énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole) en remarquant qu’il existe aussi un puissant lobby écologiste qui fait prendre, aux Français, des vessies pour des lanternes sur ces sujets.

     Ainsi, il faudrait :

    1) Abandonner l’objectif onéreux et inutile de réduction de la part du nucléaire
    2) Décréter un moratoire sur le soutien aux nouvelles installations éoliennes et photovoltaïques en attendant la mise au point d’un système de stockage de l’électricité économique et efficace (qui n’arrivera peut-être jamais…)
    3) Remplacer l’actuelle incitation de la production de chaleur domestique par le gaz (RT 2012) par des pompes à chaleur, voire par la combustion de la biomasse.
    4) Redéployer les finances économisées vers la mobilité électrique.

    La disparition (provisoire ?) de Nicolas Hulot de la scène politique ne signera certainement pas l’arrêt de la politique absurde et irréaliste soutenue par les lobbies écologistes focalisées sur la volonté de détruire l’industrie nucléaire, mais elle permettra peut-être une prise de conscience et un renouveau dans la politique environnementale sous un autre ministère.

    Metamag

    4septembre 2018

  • Immigration : quand la gauche se réveille...

     

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    Est-ce la fin de la sacralisation de l’immigration à gauche ? Les postures humanistes sont encore bien ancrées chez les progressistes. Mais elles sont désormais ouvertement contestées par l’égérie de la gauche radicale allemande, Sahra Wagenknecht, présidente du groupe Die Linke au Bundestag. Mardi, elle a lancé son propre mouvement, "Debout" ("Aufstehen"), qui se propose de répondre aux demandes de protection d’un électorat populaire qui se tourne massivement vers la droite radicale. "Je ne veux pas laisser la rue au mouvement (anti-islam) Pegida ou à l’extrême droite", a-t-elle expliqué hier en estimant que ceux qui protestent "se sentent laissés pour compte" (Le Figarode ce mercredi). Pour elle, les électeurs de l’afD, ce mouvement populiste qui prend de l’envergure, "ne sont pas tous des nazis (…) Il y a parmi les gens qui votent actuellement afD des personnes en colère qui se sentent abandonnées". Partant de cette analyse, Sahra Wagenknecht appelle à en finir avec "la bonne conscience de gauche sur la politique de l’accueil" promue par des responsables "vivant loin des familles modestes qui se battent pour défendre leur part du gâteau". Elle ajoute : "Une frontière ouverte à tous, c’est naïf. Ce n’est surtout pas une politique de gauche", car elle estime que les milliards dépensés par Angela Merkel pour accueillir plus d’un million de migrants en 2015 "auraient permis d’aider beaucoup plus de nécessiteux en Allemagne". Difficile de contester ce bon sens, même s’il faut faire confiance à la gauche européenne pour s’accrocher à ses tabous.
     
    Reste que Jean-Luc Mélenchon ne semble guère éloigné de Sahra Wagenknecht. A Marseille, récemment, ses propos ont laissé voir une inflexion : "Oui il y a des vagues migratoires (…) Elles posent de nombreux problèmes quand certains s’en servent pour faire du profit sur le dos des malheureux (…) Nous disons : honte à ceux qui organisent l’immigration par les traités de libre-échange et qui l’utilisent ensuite pour faire pression sur les salaires et les acquis sociaux". Dans une lettre publiée dans L’Humanité le 7 janvier 1981, Georges Marchais, secrétaire général du PCF, avait déjà tenu un tel raisonnement : "Dans la crise actuelle, l’immigration constitue pour les patrons et le gouvernement un moyen d’aggraver le chômage, les bas salaires, les mauvaises conditions de travail (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage". Cette quête de l’électorat ouvrier par une gauche jusqu’alors prolophobe, si elle se confirme, pourrait bouleverser le paysage politique en affaiblissant le Rassemblement national. Au premier tour de la présidentielle de 2017, 37% du vote ouvrier s’était porté sur Marine Le Pen. La gauche française, adepte de la position de l’autruche, est-elle prête à entendre prioritairement les Français plutôt que les immigrés ?
    Mardi, la gauche anglaise a dû admettre que son discours islamo-gauchiste avait généré des propos antisémites dans les rangs. Fin d’une époque ?


    Paru sur blog.lefigaro.fr/rioufol,

    Yvan Rioufol

  • Montpellier. Trafic de drogue et guerre des gangs autour d’un centre d’accueil de migrants à Plan Cabanes

     

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    A Montpellier il ne se passe pas désormais une semaine sans qu’un événement dramatique se produise dans le quartier de Plan Cabanes. En cause, un trafic de drogue particulièrement juteux qui fait l’objet d’une véritable guerre entre deux gangs.

    Coups de machette et de couteau à Plan Cabanes, les victimes refusent de porter plainte

    Dans la nuit de jeudi à vendredi, trois personnes ont été attaquées à l’arme blanche dans la rue Daru à Plan Cabanes. Les victimes, transportées aux urgences, n’ont subi que des blessures légères et ont pu sortir au bout de quelques heures du CHU de La Peyronnie. Fait troublant, aucune des trois personnes n’a souhaité déposer plainte au commissariat.

    Ce nouvel acte violent semble s’inscrire dans une longue liste d’agressions et de bagarres qui se sont déroulées ces derniers mois dans le quartier de Plan Cabanes, à proximité immédiate du centre-ville. La raison de ces violences : une guerre des gangs pour le trafic de drogue et de cigarettes de contrebande.

    A Plan Cabanes, l’arrivée des migrants albanais sème la zizanie

    Dans ce quartier où une grande partie de la population est originaire du Maghreb (la mosquée El Nour a été la première mosquée de Montpellier), l’arrivée depuis trois ans de migrants albanais soulève d’importants problèmes.

    Nouveaux arrivés, certains de ces migrants ont cherché à prendre le contrôle du trafic de cannabis dans le quartier. Une « offensive » qui génère d’innombrables actes de violence.

    De son côté, la police intervient régulièrement dans le quartier en menant des opérations anti-drogue sans parvenir pour autant à mettre fin au problème. Certains habitants réclament désormais l’installation d’un commissariat permanent au sein même de Plan Cabanes.

    Squats et locaux d’associations pro-migrants, base arrière du trafic de drogue ?

    L’arrivée des Albanais dans le quartier de Plan Cabanes n’est pas due au hasard. Ces derniers ont implanté leur « QG » dans un ancien temple protestant, situé au 9 rue Gambetta, qui est désormais transformé en squat. Un « quartier général » qui se trouve à quelques mètres des locaux de l’association Gammes, une association d’aide aux migrants située au 6 rue Saint Barthélémy et présidée par Daniel Constantin, ancien préfet de l’Hérault.

    Cette association subventionnée (voir ci-dessous) a en charge un certain nombre de ces migrants originaires d’Albanie et du Kosovo. En novembre 2017, les policiers avaient mené une opération au sein même des locaux de Gammes afin d’interpeller des Albanais accusés d’une attaque à l’arme blanche.

    Lengadoc-info.com, 2018

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    Département de l’Hérault : 110 000 € de subventions supplémentaires pour les migrants

    09/12/2016 - Trois semaines après le vote d’une subvention de 2,5 millions d’euros pour les mineurs isolés étrangers, le Conseil Départemental de l’Hérault a  voté de nouvelles subventions afin de venir en aide aux migrants dans le département.

    Trois nouvelles subventions pour des associations d’aide aux migrants

    Le lundi 12 décembre, les conseillers départementaux ont été appelés à se prononcer sur trois nouvelles subventions pour un montant global de 110 000 €. Ces subventions seront attribuées à des associations.

    La première subvention, d’un montant de 90 000 €, est au profit du Réseau Accueil Insertion Hérault, une association chargée d’animer une permanence d’accueil de jeunes mineurs étrangers isolés dans le département.

    La deuxième subvention doit être versée à l’association Césam Migration Santé. Cette association située à la Paillade, a pour vocation « de contribuer à la promotion de la santé des migrants, de leurs familles, et de toute personne en situation de précarité ». Le département de l’Hérault devrait lui attribuer la somme de 2 975 €.

    Quand à la troisième subvention, elle ne fait pas explicitement référence à la situation des migrants. En effet, 16 150 € doivent être attribués à l’association GAMMES afin de mener des actions de « redynamisation sociale », des actions qui se déclinent en des « ateliers socio-linguistiques et des ateliers de soutien à la parentalité ». En revanche, c’est cette association, présidée par l’ancien préfet de l’Hérault, Daniel Constantin, qui gère à Montpellier le Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) de Mermoz.

    Pas de séance publique pour le vote de ces subventions

    Ces trois subventions ont été votées en commission permanente , c'est à dire sans la présence du public.

    Disposant d’une large majorité à gauche, le président du conseil départemental, Kleber Mesquida (PS) peut également compter sur les voix des élus sauréliens. Les six conseillers départementaux de Défendre l’Hérault se sont opposés à ces subventions , mais non ceux du groupe du Centre et de la Droite. Ces derniers s’étaient abstenus lors du vote de la subvention de 2,5 millions d’euros le 14 novembre dernier.

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    Montpellier. Les locaux d’une association d’aide aux migrants perquisitionnée par la police

    14/11/2017 – Il aura fallu une nouvelle agression au couteau dans la nuit de lundi à mardi pour que les policiers de la Sûreté Départementale de l’Hérault décident de perquisitionner les locaux de l’association Gammes à Montpellier. Une association subventionnée qui vient normalement en aide aux migrants mais qui aujourd’hui semble être le repaire d’un groupe d’Albanais particulièrement dangereux.

    Plusieurs attaques au couteau depuis quelques mois

    Selon nos confrères de E-Métropolitain, une opération de police a eu lieu ce mardi matin dans les locaux de l’association Gammes, situés au 6 rue Saint Barthélémy, à côté du cours Gambetta, et présidée par Daniel Constantin, ancien préfet de l’Hérault. Une opération qui intervient après qu’un albanais a été poignardé à plusieurs reprises par d’autres albanais durant la nuit du côté du boulevard Louis Blanc.

    Si le mobile de l’agression n’est, pour le moment, pas connu, les policiers ont fini par localiser les auteurs présumés dans les locaux même de l’association Gammes. Les forces de l’ordre ont alors procédé à l’interpellation de nombreux albanais logés par l’association.

    Cette attaque au couteau n’est pas un fait divers isolé. Dans la nuit du 3 au 4 juillet dernier, une quinzaine d’Albanais avaient attaqué deux militaires de l’opération Sentinelle. L’un des deux soldats avaient alors été poignardé à plusieurs reprises à l’abdomen.

    Plus récemment, ce sont plusieurs commerces qui ont été victimes de cambriolage dans le quartier. Là encore, les Albanais du cours Gambetta sont pointés du doigt.

    Vers la création d’une enclave albanaise à Montpellier ?

    Toutes ces attaques et agressions liées aux Albanais, et qui touchent tout le centre-ville de Montpellier, proviennent de ce petit secteur du cours Gambetta. Un secteur qui s’agrandit de plus en plus et les trafics des Albanais commencent à empiéter sur Plan Cabane où les tensions sont parfois virulentes avec la communauté marocaine.

    Depuis cet été, une importante communauté albanaise occupe l’ancienne église protestante du 9 rue Gambetta. Un squat qui donne directement sur… les locaux de l’association Gammes. Ce squat, occupé rapidement en septembre par des africains, a finalement été réoccupé par des Albanais qui n’ont pas hésité à agresser ces derniers, considérant qu’il s’agissait de leur « territoire ». Encore aujourd’hui, ce squat semble toujours être occupé par les Albanais.

    Lengadoc-info.com, 2017

  • Hommage au Tsar

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    Ekatérinbourg, vous connaissez ? C'est là où le 21 juin dernier l'équipe internationale et multiculturelle dites "des bleus" jouait contre celle du Pérou. Et pendant que quelques milliers de décérébrés hurlaient devant leur poste, la Russie réelle, fière de son passé, elle qui sait ce qu'est un épouvantable régime dictatorial, rendait un magnifique et émouvant hommage à son dernier tsar et à sa famille. Une telle procession aurait du faire la une de nos journaux. Mais nos journalistes aveugles, muets et analphabètes connaissent-ils cet épisode majeur de l'histoire ?

    Une procession a réuni à Ekatérinbourg près de 100.000 personnes pour commémorer le centenaire de l'assassinat par les bolchéviques du dernier tsar Nicolas II et des membres de sa famille.

    Procession-Tsar-2.jpgUne divine liturgie a été célébrée par une quarantaine d’évêques devant l’église de Tous-les-Saints, construite entre 2000 et 2003 - les Russes l’appellent l’église « sur le sang versé », son nom complet est : « église sur le sang versé en l'honneur de tous les Saints resplendissants dans la Sainte Russie », son autel se trouvant juste au-dessus de la cave où furent fusillés Nicolas II et sa famille.

    A partir de 2h00 du matin, le patriarche Cyrille a conduit la procession jusqu’au monastère « des saints martyrs impériaux » de Ganina Iama, à 21 km de là, construit près du fossé où l’on retrouva les restes de la famille impériale (ce que vient de confirmer, ce lundi, une analyse ADN).

    Procession-Tsar-3.jpg« Nous devons vraiment résister à toute idée ou dirigeant qui nous propose, via la destruction de notre vie, de nos traditions et de notre foi, d'adopter un soi-disant nouvel avenir inconnu et heureux », a notamment déclaré Cyrille.