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Imposture - Page 2

  • Les tribulations ménardiennes

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    Par Jacques Nain

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    Drôle d’idée !

    Drôle d’idée ! "Les prisons doivent être considérées comme des logements sociaux pour encourager les maires à en construire !" indique la Députée de l’Hérault dans une intervention de ce jour 13 juillet dans l’hémicycle.

    On croit rêver ! Si elle devait être votée, une telle proposition substituerait le pouvoir du maire au domaine régalien de l’État, celui de l’Administration Pénitentiaire 3e force de sécurité publique du pays, mais aussi à celui portant sur l’obligation pour les communes de constructions de logements sociaux : 20 % depuis la loi SRU de 2000 et 25 % depuis la modification de 2013 !

    De fait, avec cette proposition le pourcentage de logements attribué aux honnêtes citoyens serait en diminution au profit des logements sociaux des prisons occupés par des délinquants : cherchez l'erreur !

    À dire vrai, rien n’est surprenant ! En effet, quand on évoque les logements sociaux on pense à la loi SRU et aux 20 % de logements sociaux du ministre communiste Jean-Claude Gayssot, biterrois d’origine. Cette loi pourrait donc désormais être amendée par la proposition de la Députée de l’Hérault, élue justement dans la circonscription biterroise. Une superbe continuité entre les deux élus du cru !

  • Et de quatre !

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    C’est tout de même curieux cette manie de démissionner des élus municipaux de Béziers.

    Après Michel Bousquet, conseiller municipal, Henri Fabre-Luce, conseiller municipal et Benoît d’Abbadie, adjoint chargé du commerce, c’est le tour de Gérard Angeli, adjoint aux sports, qui, dit la presse, n’avait même pas informé le maire de sa décision avant de la faire connaitre à la préfecture ! Ambiance ! On sait que Victor Alzingre, conseiller municipal, refuse de siéger depuis de nombreux mois…

    Quatre démissions dont deux adjoints, c’est à relever parce que peu fréquent.

    Mais que se passe-t-il donc ?

    Les biterrois eussent certainement aimé recueillir quelques explications du maire, d’habitude toujours prompt à proférer des anathèmes à l’encontre de quiconque jette sur son image une ombre jugée aussitôt complotiste. En vain !

    Il eut été de même utile de connaître l’avis d’une autre conseillère municipale, également députée. En vain !

    Mais par application systématique de la formule bien connue de ceux que terrifie la vérité, surtout lorsqu’elle n’est pas bonne à dire, « courage fuyons », le clan déclare qu’il n’a rien à déclarer.

    Comme les prestidigitateurs font disparaître ce que vous ne devez plus voir, « passez muscade » !

    Henri Bec

  • Les déclarations "éblouissantes" du clan Ménard !

    Il y a quelques, le journal Midi Libre reprenait les déclarations du clan Ménard interrogé, pour l'un sur la situation générale, et pour l'autre sur son absence à l'Assemblée lors du vote sur la motion de censure. Le clan, d'une seule voix comme d'habitude, déclarait :

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    On reste pantois devant une telle puissance de réflexion politique. Nombreux sont ceux qui ont du avoir le souffle coupé en découvrant LA solution à laquelle personne n'avait pensé jusque là. Nous ignorons quelques fois que nous avons si près de chez nous de tels génies de la pensée et du raisonnement, redoutables dialecticiens, prodiges de l'analyse et de la synthèse.

    Les français sont dans la rue au son des casseroles, les faillites de commerce se multiplient, la dette s'amplifie tous les jours un peu plus, au risque de ne plus pouvoir, à brève échéance, assurer le paiement des intérêts, les corps essentiels (armée, diplomatie, police, justice, éducation…) sont en déshérence, l'agriculture est à l'agonie. Et pendant ce temps le président Macron continue à pérorer à tort et à travers, comme il le fait depuis six ans, pour tenter de faire oublier ses échecs successifs, aux ordres de l'Amérique et expulsé de l'Afrique, après avoir sacrifié notre indépendance énergétique pour satisfaire quelques pitres, paraît-il écologistes.

    Qu'a trouvé alors le clan Ménard comme idée grandiose pour régler l'ensemble ? Un remaniement ministériel ! Vous avez bien lu, un remaniement du gouvernement. On ne touche pas bien sûr au président, on ne sait jamais, qui dirige en réalité tout seul, entouré d'une ribambelle d'inconnus ou de stars de journaux plus ou moins scabreux.

    Ce que nous n'avons certainement pas compris dans la finesse du raisonnement, c'est la touche de subtilité supplémentaire qui accompagne ce brillant diagnostic et ce remède de choc : le remaniement doit être "au minimum important". 

    Nous restons toutefois sur notre faim. Les grands stratèges ne nous disent pas, de manière concrète, en quoi doit consister ce remaniement, qui devrait partir et qui devrait arriver.

     " Bon sang, mais c'est bien sûr" aurait dit le commissaire Bourrel, comprenant enfin la solution :

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  • Ménard sacré "Judas de Béziers"

    Cliquez sur la photo de fin de page pour lancer la vidéo

     

    Par Mitrophane Crapoussin - Riposte laïque

    Voilà plus de deux ans que nous observons les gesticulations verbales du nouveau Ménard, régulièrement convié dans les médias pour débiter des banalités et surtout déverser sa hargne jalouse.

    Récemment invité sur le plateau de Christine Kelly pour parler de son dernier livre, Je n’ai pas dit mon dernier mot, Éric Zemmour est revenu sur le cas du petit édile biterrois, parfaite illustration du traître à retournements de veste multiples et variés.

    Ce soi-disant ami l’avait très longtemps exhorté à se présenter à la présidence… Puis avait passé la campagne à le démolir et à le fracasser.

    « C’est le Judas de Béziers qui a empêché de parler des vrais problèmes. Il m’a diabolisé pour délégitimer mes idées. »

    Consécutivement à ce Face à l’info, dans son émission, Pascal Praud est revenu sur le sujet. Chroniqueur régulier de ce talk show, Gilles-William Goldnadel, avocat et ami de Bob, a déclaré qu’il n’était pas un traître mais un « esprit critique très acéré », « personne ne trouve grâce à ses yeux ».

    Goldnadel devait penser s’adresser à des téléspectateurs amnésiques…

    Nul n’aura oublié que de juillet 2021 à maintenant, Ménard n’a cessé de tarir d’éloges quant à Macron, auparavant honni.

    De sa gestion du Covid jusqu’à la crise ukrainienne, selon lui, Foutriquet multiplie les sans-faute, atteignant parfois même la perfection. Ménard était devenu si carpette que d’aucuns pensaient qu’il briguait une récompense. Cependant, aucun strapontin ne lui fut offert… Mais tenace, il persévère. Et nous ne comptons plus ses reniements spectaculaires dont celui sur l’immigration et les migrants…

    Faute de maroquin, Bob vient tout de même d’obtenir un titre de gloire bien mérité, Zemmour l’a sacré Judas de Béziers !

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  • La journée des droits de la femme à Béziers ! Vive le hidjab pendant que les Iraniennes meurent pour ne pas le porter

    Les réseaux sociaux n'ont pas manqué de relayer cette photo et de se scandaliser. On le serait à moins. Malheureusement elle est une illustration de ce qu'est devenue la politique biterroise : un mélange très homogène de démagogie et de trahison.

    Merci pour celles qui subissent partout dans le monde, et maintenant en France, la dictature de la charia ! Honteux !

    Comment des Français qui, jusqu'hier critiquaient la politique immigrationiste mise en place et la subversion qui nous envahit, accompagnée d'une religion qui est là pour tuer notre civilisation, peuvent-ils poser avec des femmes représentant cette même religion, vêtues du voile, une de leurs armes de conquête ?

    Comment des pieds noirs, et il y en a plusieurs sur cette photo, victimes et oh! combien de la barbarie musulmane, peuvent-ils s'abaisser à ce point ?

    Le clan Ménard et tous ses affidés s'enfoncent toujours un peu plus dans le déshonneur. 

    Tout cela n'est vraiment pas bien beau !

    Henri Bec

    ********

    2-1.jpgLa France de demain c’est Roubaix, Marseille Nord, Trappes, Mantes-la-Jolie, la Paillade, Château d’eau, Villeneuve Saint-Georges, les Mureaux, Château Rouge, Grigny, Corbeil, Sarcelles, et… Béziers.

    Pas besoin de vivre encore plus longtemps pour la découvrir, on la croise à tous les coins des rues des villes, elle commence à montrer le bout de son nez dans les villages. Elle se fait de plus en plus visible.

    Nous ne serons pas là pour dire il fut un temps où l’on pouvait manger son sandwich jambon- beurre et boire sa cannette de bière dans ses parcs et jardins en toute sécurité et pouvoir manger un morceau pendant le Ramadan dans la journée, car désormais les restos et les bistrots ont porte close comme n’importe quelle ville musulmane dans les pays d’Allah.

    On entendra les appels à la prière 5 fois par jour diffusés par des haut-4.jpgparleurs aux décibels de la puissance d’un avion en décollage. Comme si la France n’avait jamais existé en tant que France, peut-être qu’elle prendra le nom de Francestan. Ses églises et ses cathédrales subiront le même sort que Sainte-Sophie.

    La justice sera rendue au nom de leur satané Allah, ses codes juridiques et sa constitution disparaîtront au profit des lois naturelles prétendument d’essence divine, c’est-à-dire la Charia de malheur.

    Voltaire, La Boétie, Molière, Montesquieu, Rousseau, Diderot, Corneille, etc.. passeront dans les oubliettes et leurs livres seront brûlés comme les livres de la Grande Bibliothèque d’Alexandrie au VIIe siècle. De son héritage grandiose et mémorable, il ne restera plus grand-chose. On enseignera dans ses écoles une autre histoire que la sienne, celle de ses nouveaux colons. Sa mort culturelle semble inéluctable ainsi qu’en tant qu’entité humaine

    6-1.jpgLa faute à ses dirigeants politiques laxistes, irresponsables, sourds et aveugles, eux qui n’ont jamais voulu entendre les mises en garde de tous les patriotes sincères, voire de Georges Marchais et prendre conscience de la gravité du danger en laissant entrer dans la bergerie le loup qui la convoite depuis Charles Martel.

    Ils ont creusé leur propre tombe en faisant venir des femmes et des hommes avec lesquels ils savaient pourtant, pour les avoir colonisés, que la cohabitation est impossible et que leur mode de vie est antinomique au notre, nonobstant leur dessein cosmogonique de coloniser la terre tout entière et la soumettre à la dure loi de leur religion.

    Salem Benammar

     

    le voile islamique, symbole de la trahison5-1.jpg de la gauche féministe

    Comme le signale l’excellent site Fdesouche, à l’occasion du 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, de nombreuses structures françaises, municipalités, préfectures, osent mettre en avant le voile islamique pour célébrer cette date.

    Pourtant, en 1989, à l’occasion de la première offensive du voile dans nos écoles, à Creil, même Arlette Laguillier décrivait le voile islamique comme le symbole de l’oppression des femmes.

    Depuis, de l’eau a passé sous les ponts. Encore plus grave, des militants de gauche, souvent Insoumis, réclament des conseillères municipales voilées, des députés voilées et se battent pour abolir la loi du 15 mars 2004 interdisant le voile à l’école.

    Pendant ce temps-là, en Iran, des femmes meurent pour retrouver leur liberté.

    Ces deux articles sont tirés de

    Riposte laïque 

  • "Bien fol qui s'y fie" - Midi Libre du 12 février 2023

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    Beaucoup diront que l'on pouvait se passer de cette information. En effet, c'est loin d'être un scoop. Il y a longtemps que dans de nombreux médias de la presse écrite ou parlée, dans la présente publication notamment, sont rapportées les incongruités du clan Ménard et ses changements de direction propre à donner le tournis et bien souvent la nausée. C'est peut-être ainsi qu'on a inventé le mouvement perpétuel Aujourd'hui c'est encore un retournement, modeste toutefois. Bien que tout cela ne soit pas très explicite, on comprend qu'il estime avoir eu un peu tort d'avoir eu très tort, ou inversement. Mais il se garde bien de préciser cette pensée (?) confuse. Passons sur le français très approximatif qui aide à ne rien comprendre ("Un moment de telle émotion que ça t'oblige à repenser... !).

    En réalité, après avoir donné dans le politiquement correct de la dhimmitude, et estimé que "l'immigration choisie" était une politique à privilégier, le clan s'est rendu compte qu'il avait perdu une bonne partie de l'électorat qui l'avait suivi tout au moins dans les premiers temps - cela est bien fini - et que la réalité du terrain ne cadrait plus exactement avec ses propos démagogiques. Il était donc temps d'apporter quelques modifications, mais sans trop, pour estomper légèrement l'image macroniène en voie de dégradation. Sans même se rendre compte que personne n'est dupe, une des caractéristiques essentielles du clan étant de prendre les autres pour des imbéciles ! Au moins sur ce seul point la conviction est restée constante.

    L'entrefilet du Midi Libre n'a peut-être pas attiré l'attention du plus grand nombre. Il nous est donc apparu nécessaire de le publier.

  • Quand le clan Ménard poursuit sa macronisation

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    Quand l'un passe son temps dans les médias pour répéter qu'il ne communique plus, tout en continuant à donner son avis sur tout, en réalité sans intérêt, l'autre fait les yeux doux à la macronie et arbore son désormais célèbre sourire figé. Son intervention à l'assemblée sur la réforme de la police, repris sur sa page Facebook a fait l'objet d'un commentaire cinglant que nous ne manquons pas de reproduire ci-dessous. Profiter d'un sujet aussi grave que cette réforme pour poursuivre son approche du pouvoir dans un intérêt exclusivement personnel est, en effet, tout à fait scandaleux.

     

    *****

     

    Nain.jpgCe 13 janvier à l’Assemblée Nationale, en évoquant l'instauration d'une présomption de légitime défense pour nos forces de l'ordre en votre qualité de Député de l’Hérault vous vous adressez à monsieur le monsieur le Ministre de l’Intérieur en concluant votre exposé par « Ils ont mon soutien le plus total. Et je sais qu’ils ont le vôtre, monsieur le ministre ». Je m’offusque d’autant de déférence servile vis-à-vis des gouvernants. Même si dans les débats le respect républicain s’impose, vos propos complaisants sont très éloignés de ceux qui devraient être exprimés par une soi-disant représentante de l’opposition.

    Une telle attitude est d’autant plus scandaleuse que dans le même temps, le même ministre et le chef de l’État ont engagé une réforme de la Police Judiciaire en regard de laquelle vous êtes restée totalement muette en dépit d’une première expérience dans l’Hérault. Pourtant, policiers de tous grades et magistrats et hautes autorités judiciaires sont vent debout contre cette réforme dont les effets seront néfastes pour la sécurité de nos concitoyens dès lors que sous la tutelle des Préfets des départements, les policiers de la Police Judicaire n’auront plus l’initiative et la flagrance de lutter contre le grand banditisme et les trafics internationaux sur l’ensemble du territoire et au-delà de nos frontières via Interpol…

    Quant à la présomption de légitime défense pour nos forces de l'ordre il est bien plus facile d’en parler sous les ors de la République et à l’abri des militaires de la Garde Républicaine que sur le terrain où les mises en examen à l’encontre des policiers se multiplient. Dénommées antérieurement inculpation, avec alors aucune possibilité d’accès au dossier, elles nécessiteront toujours des investigations par un service enquêteur indépendant vis-à-vis de l’affectation du fonctionnaire en cause. In fine, une instruction judiciaire est nécessaire pour asseoir si besoin le non-lieu qui s’en suivra. Vouloir affirmer le contraire est une mystification !

    Et puis en regard de l’actualité la dernière affaire de la Gare du Nord à Paris confirme la nécessité de faire en sorte que tous les policiers hors service puissent conserver leur arme professionnelle en dehors de leurs heures de présence professionnelle. À cet égard, il est impératif de supprimer la demande d’autorisation obligatoire par les policiers auprès de leur hiérarchie pour un port d’arme hors service. Ce port d’arme hors service devrait être obligatoire avec comme seule exception une demande expresse et motivée des policiers refusant de porter une arme en dehors de leur temps de travail. Pour l’adoption de cette mesure, pourquoi ne pas proposer une mesure incitative ?

    Ainsi va, madame le député, notre triste vie parlementaire. Bien à vous !

    Jacques Nain

  • Le clan Ménard : plus que désagréable, cela devient désormais insupportable !

    Compte tenu de l'importance de cette lettre ouverte qui ne sera pratiquement pas diffusée sur Béziers, nous ne publions pas cette fois-ci d'autres articles.

     

    Mercredi 5 octobre sur LCI, Robert Ménard a réitéré les mêmes insultes que son épouse, proférées le lundi à l'Assemblée Nationale (pour écouter, c'est ICI), à l'encontre de ceux qui ne pensent pas comme eux sur le conflit en Ukraine. C'est la méthode ménardienne classique du remplacement d'une argumentation cohérente, dont nous connaissons maintenant leur incapacité d'en émettre, par des aboiements désordonnés, et bruyants si possible. Mais ici nous montons encore d'un cran : une députée, qui plus est, membre de la "Commission des affaires étrangères" insulte un chef d'État étranger.  Dans d'autres temps, c'était l'incident diplomatique ! E. Ménard s'est définitivement discréditée et rendue indigne de son mandat. Notons également que leur américanophilie schisophrénique atteint des proportions curieuses, certains diront inquiétantes et d'autres suspectes 

    Des pantalonnades et cabrioles ridicules auxquelles nous a habitué le clan Ménard, nous passons maintenant à des déclarations si graves qu'elles ont incité une personnalité de premier plan à réagir avec vigueur.

    Le général (2S) Henri Roure donne ainsi brillamment une leçon historique et géopolitique au clan, dans cette lettre ouverte qui mérite d'être largement diffusée. 

     

    ***

     

    Lettre ouverte à madame Ménard, députée de la Nation

     

    Par le général (2S) Henri Roure

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     Madame Ménard vous vous vantez du discours prononcé à l’Assemblée Nationale où vous affichez, sans modération aucune, un soutien à la politique de M. Macron dans l’affaire ukrainienne. Votre propos, dans sa forme, est voisin de ceux des imams intégristes. Vous insultez les citoyens qui ne pensent pas comme vous et traitez de dictateur le dirigeant d’un État avec lequel, que je sache, tous les pays occidentaux, dont la France, maintiennent des relations diplomatiques et avec lequel il faudra un jour négocier. Vous  ne tenez absolument pas compte, ni de l’histoire, ni de la nature du peuple russe, ni évidemment des responsabilités américano-otaniennes dans ce conflit. Vous oubliez que plus de la moitié de la planète refuse de condamner la Russie. Je souligne que la Russie est gouvernée comme elle l’a toujours été. Elle n’a jamais connu de régime démocratique tel que nous l’imaginons et ne veut surtout pas connaître cette démocratie d’aujourd’hui, théâtre de toutes les corruptions mentales qui n’est, en fait, que la dictature de minorités dévoyées hostiles au bonheur et à l’unité du peuple. Non madame, Poutine n’est pas un dictateur, il est profondément russe et il n’a pas tout à fait tort dans ses jugements sur l’Occident.

     Ce ne sont pas des façons pour quelqu’un qui se veut une femme politique responsable. Cette attitude, niant la réalité, est le propre de la servilité. Que cherchez-vous ? Votre idéologie est aujourd’hui évidente. Elle est bien éloignée du patriotisme. Elle s’aligne sur les États-Unis qui sont certes, encore, les alliés de la France mais, dans les faits, ne sont pas particulièrement ses amis. Dois-je vous rappeler les récents coups bas portés par ce pays contre le nôtre et sa volonté d’imposer sa loi à l’Europe et au monde ? Cet alignement sur la politique impérialiste étatsunienne, relayée par le système macronien et européen, est à la fois la preuve d’une carence dans la réflexion et l’aveu de votre adhésion à une politique hostile à la grandeur et à l’indépendance de la France. Au travers de vos injures et de votre soutien au pantin étatsunien de Kiev, que vous osez, sans peur du ridicule, comparer à Churchill, vous refusez d’admettre la responsabilité de Washington dans le déclenchement de cette guerre qui est avant tout une guerre civile. Je me permets de vous rafraîchir la mémoire. Dès 2014 les États-Unis ont engagé une action anti-russe oubliant la promesse faite à Gorbatchev, en 1990, par le secrétaire d’État James Baker, de ne pas intégrer les anciens membres du Pacte de Varsovie à l’Otan. La Russie se voyait ainsi cernée par des pays inclus dans l’OTAN et dans l’UE. Faites appel à vos notions de géographie ! Ne restait que l’Ukraine dont le pouvoir, manipulé par la CIA et les conseillers états-uniens, demanda l’adhésion à cette organisation dont la constitution lui conférait une nature exclusivement défensive face au bloc de l’Est. Elle aurait ainsi dû être dissoute avec la disparition de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Avec cette adhésion l’encerclement de la Russie aurait ainsi été parachevé et des populations russes et pro-russes se seraient trouvées définitivement séparées de la mère patrie, incluses dans un système militaire anti-russe. L’article 5 de l’Alliance stipulant que l’agression contre un de ses membres devait être considérée comme une agression contre l’ensemble, il se serait appliqué à l’Ukraine. Qu’auriez-vous fait, madame la députée, à la place du gouvernement russe, face à cette manigance étatsunienne ? Le mensonge est une constante de la politique anglo-saxonne…Les États-Unis ont avoué, dès cette époque, rechercher l’éclatement de la Russie en trois États, une Russie d’Europe facile à absorber dans une UE succursale des États-Unis, un État sibérien et un État extrême-oriental, tous deux soumis à Washington.

     Je pense madame Ménard que vous considérez que les 14 000 morts en moins de 10 ans du fait des bombardements et des massacres ukrainiens dans le Donbas perpétrés sur les populations russophones et russes, n’ont pas autant de valeur que les pertes humaines de Kiev et les destructions sur le sol ukrainien dont nous abreuvent les chaines grand-public. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà », cette pensée de Pascal se vérifie une fois encore. Les bombardements américano-otaniens de la Bosnie, de la Serbie, de l’Irak, de la Syrie et de la Libye, étaient sans doute, selon vous, parfaitement légitimes et vous abondez dans le sens de Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’État, qui assumait pleinement la mort de 500 000 enfants irakiens, en affirmant que « ça en valait la peine »…

    Madame Ménard vous niez l’histoire. L’Ukraine n’a pratiquement jamais été indépendante et Moscou qui lui a concédé cette indépendance, continue à la reconnaître, mais cherche à protéger les populations strictement russophones de la maltraitance du gouvernement ukrainien. Je note au passage, madame la députée, que l’ukrainien est un dialecte russe, que l’on nomme « le petit russe ». J’ajoute le témoignage d’un grand écrivain dont vous ne pouvez récuser l’engagement pour la liberté, Alexandre Soljenitsyne: C’est une imposture de fabrication récente qui fait remonter presque jusqu’au IXème siècle l’existence d’un peuple ukrainien distinct parlant une langue différente du russe. Nous sommes tous issus de la précieuse ville de Kiev d’où la terre russe tire son origine".

    Dans le même ordre d’idée, rappelez-vous que la Crimée, peuplée exclusivement de Russes a toujours appartenu à la Russie. Faites l’effort de vous souvenir de vos cours d’histoire. En 1854-1855, les forces franco-britanniques se sont confrontées à l’armée tsariste dans cette région. Je pense que le siège de Sébastopol et la prise de la redoute de Malakoff évoquent chez vous quelques souvenirs scolaires. Le tsar avait montré alors des ambitions sur la Méditerranée et voulait profiter de l’affaiblissement de l’empire ottoman pour ouvrir son pays sur le large. La Crimée est donc bien russe. Elle n’a été rattachée administrativement à l’Ukraine soviétique que dans les années cinquante par Khrouchtchev, lui-même ukrainien. Un autre non-russe, le géorgien Staline, a effectivement affamé les paysans ukrainiens, mais simultanément il déportait en Sibérie et exécutait par milliers les Russes qu’il soupçonnait de ne pas lui être fidèles. Un tel parti pris rendra difficile, pour vous, une reconnaissance future des faits et de la réalité. Vous adhérez à ce clan qui n’aime pas la France, nie son destin, sa nature particulière et s’aligne sur ceux qui voudraient la dévier de sa voie historique et fondre notre nation dans un magma humain abêti et soumis aux oligarques occidentaux, disciples de George Sorros, fidèles de Davos, de Bilderberg et de l’internationalisme financier piloté par Washington. Je vous rappelle aussi les accords de Minsk 2 dits au « format Normandie », co-signés par la Russie, l’Allemagne, la France et l’Ukraine, cependant… en l’absence des États-Unis. Ces accords rendaient officiellement la Crimée à la Russie, octroyaient l’indépendance aux deux régions du Donbas et prévoyaient la neutralité de l’Ukraine. Mais vos amis étatsuniens n’y ont pas trouvé leur compte… Leurs objectifs n’auraient pas été atteints ! Ayez l’honnêteté, madame, de reconnaître que la Russie ne fait que rechercher l’application des accords de Minsk2.

     Cette politique à laquelle vous vous êtes ralliée, pèse non seulement sur notre économie, sur notre vie quotidienne, mais aussi sur nos intérêts géopolitiques. La Russie a maintenant beau jeu de s’investir militairement et politiquement en Afrique francophone et à monter des populations contre nous. Bravo ! Nous sommes en train de perdre un des atouts de notre puissance résiduelle. Je terminerai ce court propos qui évidemment ne sera pas présenté devant l’Assemblée de la Nation, en vous disant que parler de liberté, s’agissant de l’Ukraine et de ses dirigeants, est mal venu. Il vous aurait suffi de suivre l’évolution de ce pays au cours des dernières années, comme je viens de le faire brièvement, pour constater qu’il se trouve sous la tutelle des États-Unis et que sa classe dirigeante, oligarchique, est une des plus corrompues au monde. Se battre pour la liberté ? Je veux bien; je m’y suis engagé, mais uniquement pour celle du peuple français. L’Ukraine n’est rien pour la France. Nous n’y avons aucun intérêt réel. En revanche l’amitié revenue de la Russie pourra, un jour, nous être utile.

     À l’avenir, madame, évitez ces formulations hystériques.  Elles vous discréditent aux yeux de ceux qui ont pu apprécier vos engagements antérieurs.

    Général (2S) Henri ROURE

  • La lucidité et le courage de certains élus. Occasion de méditer pour beaucoup ...

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    Jacques Bompard, maire d'Orange, ancien député

     

    Cet entretien a été enregistré avant la dernière campagne électorale. Il montre la lucidité et surtout le courage dont peuvent faire preuve certains responsables. Fort heureusement, même si beaucoup, bien que conscients de la situation, n'ont pas encore eu le cran de quitter leur confort servile, ces nouveaux paladins deviennent de plus en plus nombreux et maintiennent l'espoir de parvenir à un redressement du pays. Rien n'est jamais perdu !

    Notons que les positions prises par E. Ménard, dont il est fait état dans cet entretien, ont été rapidement mises à mal par les déclarations récentes du clan qui s'est insurgé avec violence contre l'arrêt rendu par la Cour suprême américaine sur l'avortement. Elles confirment, comme nous l'avons toujours soutenu, que tous ces boniments et bonimenteurs n'ont en tête que le seul intérêt de leur triste personne.

    Pour écouter l'entretien, sur l'image ci-dessous (12 minutes)

  • Le clan Ménard a perdu son âme. Il n'a pas pour autant reçu son plat de lentilles

    Depuis un an (voir les articles que nous avons publiés dès juin 2021), le clan Ménard n’a cessé de jouer les carpettes auprès d’Emmanuel Macron. Il n’y avait plus de critiques à faire, le bilan était « globalement positif ». Oubliés les Gilets jaunes, l’augmentation exponentielle de l’immigration, la délinquance désormais non maitrisée, la dette abyssale et explosive, la justice en faillite, l'inflation galopante, la gestion incohérente de la crise sanitaire, le drame de l’hôpital, la politique extérieure au service des échéances électorales, etc.

    Au fur et à mesure des mois, les louanges et courbettes ont pris un tour quasi quotidien. Souvenons-nous de l’accueil indécent du Président à Béziers.

    Notre députée, prétendument catholique, qui avait cru pouvoir s’illustrer sur les questions bioéthiques, n’a rien trouvé de mieux que de critiquer avec violence l’arrêt rendu par la Cour suprême américaine sur l’avortement, choisissant ainsi la culture de mort contre celle de la vie. Le maire a emboité le pas avec allégresse, le lendemain même du prononcé de l’arrêt. Notons d’ailleurs, mais cela ne nous étonne pas, tellement nous sommes habitués aux analyses confuses et saugrenues, que la Cour suprême n’a pas supprimé l’avortement mais laissé les États libres d’en décider. Il était cependant indispensable, de vite rallier la doxa macrono-gauchiste, les mêmes qui avaient qualifié la colonisation de crime contre l'humanité ! Le Pied Noir Ménard a désormais dépassé les limites de l'indécence et du déshonneur. On est également surpris de l'absence de réaction de tous ceux, ils sont nombreux, qui pratiquant la politique de l'autruche, font semblant de ne pas voir ni entendre, complices objectifs de la grave crise intellectuelle et morale qui ronge le pays. L'amour propre et la dignité s'éloignent à grands pas ! Mais la nature a horreur du vide : d'autres se chargeront de les remplacer et ce ne sera pas pour le meilleur !

    C’est ainsi que la clan Ménard s’attendait à recevoir la monnaie de sa pièce, après avoir, deux précautions valent mieux qu'une, effectué un détour à Matignon aux fins de sollicitations appuyées. Un petit poste au gouvernement semblait la récompense adaptée à ces renoncements. Les dernières semaines de campagne ont vu fleurir les déclarations dans ce sens avec une grotesque indécence. 

    Les discussions et interrogations en famille n’ont pas dû manquer :

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    Les ambitions démesurées sont le propre de ceux qui ne se sentent pas concernés par le principe de Peter. Et rêvent d'un destin qui n’est pas pour eux. Comment imaginer un instant qu’Emmanuel Macron ait pu s’encombrer d’un collaborateur sans personnalité affirmée, dont l’instabilité récurrente ne se traduit que par des improvisations permanentes, transitant de la Ligue communiste révolutionnaire au Front National, désavoué depuis, en passant par le très gauchiste "Reporters sans frontières", le parti socialiste ou l’UDI… Il faut une belle dose de complexe de supériorité et d’égocentrisme pour y croire. On a d’ailleurs compris que le refus avait été notifié dès le 30 juin, les critiques contre Macron ayant repris dès le lendemain !

    Dans ces conditions, la lecture des membres du gouvernement a eu de quoi les surprendre :

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  • La réalité des votes d'E. Ménard : très instructif !

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    La vie politique amène très souvent la presse, ou le public, ou les candidats eux-mêmes à avancer des contre-vérités ou à prendre des positions contradictoires que la vitesse des informations a vite fait d'effacer. Il n'est donc pas inutile de rappeler les faits bruts et indiscutables. Nous donnons ici un florilège de quelques prises de position de la députée actuelle du biterrois, qui ne donne pas un exemple parfait de constance et de conformité à d'autres déclarations totalement incompatibles avec les votes à l'assemblée ! Sur l'immigration par exemple.

    Les renseignements ci-dessous sont directement tirés du site officiel de l'Assemblée nationale. Ce sont évidemment des textes parmi les plus importants dont a eu à connaître le Parlement. On constate des orientations laxistes sur la grande question de l'immigration, liberticides sur d'autres ou dangereuses.

     

    IMMIGRATION

    La loi "asile et immigration", durcissant les conditions d'accueil

    (adoptée le 1er août 2018)

    Emmanuelle Ménard a voté contre en deuxième lecture

    Emmanuelle Ménard n’était pas présente lors de la lecture définitive

    • Raccourcissement des délais pour le dépôt et le traitement des demandes d'asile, durcissement des mesures d'éloignement, allongement de la rétention administrative... Cette loi a permis de faciliter les reconduites à la frontière.

    Déclaration d'E. Ménard le 7 novembre 2019. Elle dénonce le "record absolu des titres de séjour délivrés, (...) des nouvelles demandes d'asile",  "Commençons peut-être à nous occuper de rendre le travail plus attractif, d’aider les chômeurs de longue durée à retrouver du travail plutôt que tout de suite aller dire ’on va faire venir des gens de l’extérieur"

    Un coup à droite, un coup à gauche !

     

    COVID-19

    La loi instaurant l'état d'urgence sanitaire (adoptée le 22 mars 2020)

    Emmanuelle Ménard a voté pour lors de la lecture définitive

     

    ENVIRONNEMENT

    La loi réautorisant les néonicotinoïdes (adoptée le 30 octobre 2020)

    Emmanuelle Ménard a voté pour en première lecture

    Emmanuelle Ménard n’était pas présente lors de la lecture définitive

    • Cette loi a autorisé les producteurs de betteraves à sucre à recourir jusqu'en 2023 aux néonicotinoïdes, des insecticides dits "tueurs d'abeilles" interdits depuis 2018 en France.

     

    ENVIRONNEMENT

    La loi "Climat et résilience" (adoptée le 20 juillet 2021)

    Emmanuelle Ménard s'est abstenue lors de la lecture définitive

    • ce texte devait permettre à la France de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici à 2030 par rapport à 1990.

     

    ISLAMISME

    La loi "Séparatisme" contre l'islamisme radical (adoptée le 23 juillet 2021)

    Emmanuelle Ménard a voté contre lors de la lecture définitive

    • Cette loi a accru les contrôles sur le financement des lieux de culte et des associations les gérant. Elle a aussi élargi la liste de motifs pouvant déclencher leur fermeture.

     

    COVID-19

    La loi instaurant le pass vaccinal (adoptée le 16 janvier 2022)

    Emmanuelle Ménard a voté pour en deuxième lecture

    Emmanuelle Ménard n’était pas présente lors de la lecture définitive*

    • Cette loi autorise le gouvernement à conditionner l'accès à certains lieux (restaurants, cinémas, musées, centres commerciaux, transports...) à la détention d'un pass vaccinal.

          . Les députés de La France insoumise et du Rassemblement national ont dénoncé des                   mesures  contraires aux libertés individuelles et critiqué une obligation vaccinale déguisée

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  • Emmanuelle Ménard, la tête pensante du clan. Le retour à gauche, c'est elle !

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    Photo tirée du journal La Pieuvre, montrant Robert Ménard se rendant à Matignon.

    Il n'y a eu aucune contestation ni le moindre démenti

     

    Depuis que le clan Ménard a compris que le clan Macron n'était pas très favorable à ses offres de service, un re-re-re-retournement de veste est en cours. On nous annonce désormais que, tout bien réfléchi, Macron a des cotés négatifs (pas plus quand même, on ne sait jamais !). La candidate à la députation s'est rendue compte que les conseils de rapprochement donnés à son mari ne recevaient pas un accueil enthousiaste et risquaient de lui faire perdre un nombre conséquent de voix. Elle en vient même à laisser entendre que son mari a développé cette stratégie en dehors d'elle. Or, il est plus que de notoriété publique que c'est elle qui conçoit les différentes manœuvres. Le rapprochement avec Macron, c'est elle ! Et la rupture avec Reconquête et le RN, c'est encore elle !

    Aujourd'hui, réalisant que les tentatives ont échoué, elle voudrait bien récupérer les voix du Rassemblement national qui s'envolent. Trop tard !

    Nous n'inventons rien. La presse nationale s'en est faite l'échos à l'instar de l'extrait ci-dessous :

    ***

    Extraits d'un article du Monde du 22 mai 2022

    Le maire de Béziers, passé de la gauche socialiste aux positions les plus extrêmes, brouille les repères en adressant des signes au chef de l’Etat. Et caresse l’espoir d’« aider » au niveau national.

    "Reconvertie dans le journalisme, l’épouse du maire de Béziers conseille son mari, qui ne fait rien sans son aval.

    Robert Ménard aime son épouse. Beaucoup. Il le dit, le lui dit, et le répète sur tous les tons sans craindre de gêner, ni lui, ni elle, ni son interlocuteur. "Elle est toute ma vie. C’est la rencontre de ma vie", avoue-t-il. On pourrait ignorer ces confessions volontairement indiscrètes si la femme du maire de Béziers (Hérault) n’était pas aussi sa conseillère la plus influente. Emmanuelle Duverger, 47 ans, reconvertie dans le journalisme, occupe une place déterminante auprès de son mari. "Je ne fais rien sans elle, et n’ai jamais publié un texte qu’elle n’ait lu. C’est elle qui, de loin, pèse le plus sur mes décisions politiques, assure-t-il. Quand elle désapprouve une de mes idées, je ne la mets pas en œuvre."

    Il reconnaît ainsi que le rapprochement avec Macron n'aurait pas été mis en œuvre  si la candidate aux élections législatives ne l'avait pas suscité...

  • "Les silences sont parfois le désespoir des soumis" (Michel Bouthot)

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    Cette excellente caricature résume parfaitement la comédie que nous joue le clan Ménard : l'un parle trois fois par jour sur toutes le chaine pour faire des compliments de Macron et l'autre ne dit rien depuis des mois, tout en ayant suscité ces mêmes compliments. Nous venons de voir dans l'article précédent que ces simagrées sont murement réfléchies et n'ont pour but que d'endormir l'électorat, c'est à dire en termes clairs, se moquer de lui !

  • Le clan Ménard dans ses dernières œuvres : "ministre, je ne dis pas non"

     

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    À l'approche des élections législatives, le maire de Béziers Robert Ménard a fait part, dans les colonnes du Monde, le samedi 25 mai 2022, de son désaccord avec ses deux "amis" Marine Le Pen et Éric Zemmour.

    Pourtant longtemps partisan de l'union de la droite, le maire de Béziers Robert Ménard semble aujourd'hui fortement remonté contre ses "amis" Marine Le Pen et Éric Zemmour. C'est en signant une tribune dans Le Figaro, intitulée "Une majorité pour Macron, un moindre mal face à Mélenchon", que les Ménard ont fait savoir leur désaccord croissant avec leurs anciens alliés, qui ont eu l'infortune de lire : "Nous ne voulons pas non plus d’un pays dirigé par ces patriotes de pacotille qui fantasment sur Poutine. Car cette droite confite de nostalgie est un repoussoir qui n’a aucune chance de remporter un jour la majorité des suffrages. Une impasse idéologique. Un désastre politique."

    Et pour cause, des idées qui divergent : Robert Ménard n'a pas toléré l'opposition de Marine Le Pen et Éric Zemmour au passe vaccinal, en faveur duquel son épouse a voté avec la REM (alors que tous les membres des non inscrits ont voté contre) : "Je te les enverrais à Moscou vite fait", s'insurgerait-il, comme révélé par Le Monde ce 25 mai 2022. Désaccords qui concernent également le droit d'asile, le port du voile... Robert Ménard remettrait même en cause ses propres idéaux. Il dit désormais avoir "honte" de certaines de ses idées, notamment sur l'immigration, alors qu'en 2016 il avait placardé sa ville d'affiches montrant des migrants et la mention "Ça y est, ils arrivent...".

    Se rapprocher du pouvoir ?

    Or Robert Ménard est un adepte des positions changeantes : d'abord jeune trotskiste, membre du Parti socialiste jusqu'en 1981, puis du parti centriste, il finit par se tourner vers l'extrême droite. Un nouveau virage à 360 degrés qui laisse entendre la possibilité d'un nouveau rebondissement dans sa carrière politique. À Béziers, la tribune signée dans Le Figaro par le maire de la ville ne passe pas. Depuis le début de l'année, quatre de ses conseillers se sont d'ailleurs retirés, Henri Fabre-Luce, Benoit d'Abbadie (2ème adjoint), Victor Alzingre au lendemain de la publication, et Jean-Louis Respaud (qui a quitté le groupe Ménard au département). Aujourd'hui, le Biterrois se verrait bien ministre... : "Je ne dis pas non, je dis : 'pour quoi faire et avec qui ?'”, répète-t-il au Monde.

    Personne ne peut plus dire avoir confiance dans de telles girouettes !