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le pays réel - Page 39

  • Une élection en trompe-l'oeil

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    Macron, président élu à la minorité,

    et moins que ça encore…

     

    Pourquoi les journalistes se priveraient-ils d’annoncer la victoire écrasante d’Emmanuel Macron, puisqu’il n’existe aucune presse pour les contredire, et que les rares intellectuels qui le pourraient sont interdits d’antenne.

    Pourquoi les médias, qui pendant des mois ont accusé Donald Trump de ne pas avoir de légitimité, car au vote populaire il a été battu par Hillary Clinton (alors que l’élection repose sur le nombre de grands électeurs et qu’il a remporté, là, une victoire vraiment écrasante), auraient-ils maintenant l’honnêteté de faire le même reproche à Macron, puisque le totalitarisme a supprimé l’honnêteté.

    Pourquoi diraient-ils qu’avec 20 millions de voix, Emmanuel Macron n’est élu qu’avec une minorité de 43%, quand ils peuvent afficher un chiffre autrement plus reluisant de 63%.

    Juridiquement, Macron a été légitimement élu président, reconnaissons-le. Politiquement, il a été battu, écrasé même, disons-le.

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    Sondage IPSOS/SOPRA STERIA

    • De cette petite minorité de 20 millions de Français qui ont voté pour lui, il faut en outre retirer les 43% qui n’ont pas voté Macron, mais on fait obstacle à Marine Le Pen.
    • Cela donne qu’à peine 12 millions de Français – sur 47,6 millions – ont voté pour Emmanuel Macron, que ce soit parce qu’ils pensent qu’il incarne le renouvellement politique (33% selon IPSOS/SOPRA STERIA), parce qu’ils croient en son programme (16%), ou qu’ils aiment sa personnalité (8%).

    Vous me répondrez – et vous aurez raison – qu’être politiquement approuvé par 25% des Français, cela ne dérange en rien la gauche, car il y a belle lurette que la démocratie, lorsqu’elle se dresse en travers de son ambitieux et délirant programme de transformation de l’être humain et de la société, ne lui inspire que la rage de la combattre.

    Il paraît que 61% des Français ne veulent pas donner la majorité parlementaire à Macron. J’ai vécu cela avec Barack Obama. Cela ne l’a pas empêché de détruire l’Amérique par décret et chantage. Je serais le dernier surpris si Macron en fait autant.

    Conclusion :

    Ma fortune est que je ne suis pas impliqué dans la vie politique, je me contente de la commenter pour les lecteurs en manque d’analyses honnêtes.

    N’interpellez pas les Français de droite qui ont voté Macron pour fait obstacle à Le Pen. Ils n’auront, pour se justifier pendant 5 ans, que « vous préfériez Le Pen ? »

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • Alger amplifie les faits divers pour nuire au Maroc

     

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    Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères,

    triste symbole d'une hostilité anti-marocaine gratuite

     

    Alger instrumentalise la moindre contestation sociale à des fins de propagande anti-marocaine, mettant à profit ses barbouzes pour guetter les déplacements du Roi, amplifier des faits divers et souffler sur les manifestations pacifiques avec l’objectif de les embraser. Les explications.

    28 avril 2017, siège de l’ONU, situé à l’East River, Manhattan, New-York. Il est 22 heures quand, après le vote de la résolution 2351 sur le Sahara, l’ambassadeur représentant du royaume du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, se présente devant un parterre de journalistes et ouvre le bal des questions-réponses. «Euh... peut-être que je vais faire une extrapolation, il y a le mouvement de l'indépendance du Rif qui a pris de l'ampleur... euh... il y a des appels pour sensibiliser la communauté internationale sur une partie des terres occupées du Rif», lâche une journaliste à l’agence de presse algérienne (APS), à la surprise générale. On s’attendait à une question sur la nouvelle résolution sur le Sahara, on a eu droit à une question sur «le Rif occupé!» A ce train-là, ne soyons pas étonnés que des journalistes de l’agence de presse officielle algérienne parlent du «Doukkala et du Haouz occupés!»

    Vidéo. ONU: la réponse foudroyante de l'ambassadeur Hilale à une journaliste algérienne agent du régime

    Une saillie que ni le timing, ni le contexte, encore moins la pertinence ne permet. Mais ne nous y trompons pas: cette sortie ne doit rien au hasard. Loin s’en faut, elle participe d’une politique d’Etat en Algérie qui consiste en deux axes. Primo, l’amplification du moindre fait divers survenant au Maroc, le cas échéant les revendications à caractère social à Al Hoceïma, son instrumentalisation à grand roulement de tambours via divers canaux de communication, notamment la centrifugeuse des réseaux sociaux, pour tenter à la fois de nuire à l’image du royaume du Maroc et souffler sur des bûches éteintes dans l’espoir d’attiser le feu. Deuxio, une fois que l’effet surdimensionné est garanti, les services algériens entrent en ligne pour mobiliser leurs agents exécutants et rameuter autour de la question, via des officines du droit-de-l’hommisme bon teint, appelés en renfort pour se répandre en imprécations contre le «Makhzen oppresseur»… La chanson, vous ne la connaissez que trop!

    Il n’est pas étonnant que la presse algérienne ait été la première à souffler sur les braises des manifestations de colère contre le décès accidentel de Mohcine Fikri, fin octobre 2016. Il n’est pas étonnant non plus que les revendications sociales à Al Hoceima fassent la «UNE» de sites algériens subventionnés à l’aune de leur capacité de nuisance au «Makhzen ennemi»…

    Alger est en crise diplomatique ouverte avec trois pays de son voisinage

    Comble de la pyromanie, érigée curieusement en politique d’Etat par l’oligarchie anarcho-miltaire qui détient les rênes de l’Algérie, comme en attestent des Libyens exaspérés par l’ingérence algérienne dans leurs affaires internes et les récentes tensions avec les Tunisiens, les services voisins poussent l’hostilité jusqu’à mobiliser des activistes du «séparatisme du Rif» dans les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne.

    Remarquez que la stratégie de sape anti-marocaine orchestrée par Alger vise particulièrement le Rif et le Sahara. Les vociférations de l’ambassadeur algérien à Bruxelles, le très pitoyable Amar Belani (qui a obtenu son poste pour bénéficier d’une bonne prise en charge médicale en Belgique), ainsi que ses attaques ubuesques servies à longueur de phrases sur les colonnes des journaux algériens à la botte des hauts galonnés, n’auront servi à rien. La résolution 2351 adoptée à l’unanimité des Quinze membres du Conseil de sécurité a fait l’effet d’un séisme à Alger, qui en guise de revanche veut désormais contre-attaquer tous azimuts: contre le Rif marocain, les villes du Sahara et même la mobilité et le dynamisme du chef de l’Etat!

    Pourquoi Alger joue l’escalade contre le Maroc

    Au fil des percées réalisées par le Maroc, à la faveur d’une diplomatie royale pragmatique faisant de la «soft power» un moyen de conquête diplomatique et économique, le royaume a fini par devenir la «mauvaise conscience» de l’oligarchie ossifiée tapie au luxueux Club des Pins, à Alger.

    Pourquoi le Maroc est devenu la mauvaise conscience d'Alger

    Retour triomphal du Maroc au sein de l’Union africaine, acté fin janvier 2017 à la majorité écrasante des chefs d’Etat africains; percée marocaine dans des sous-régions africaines jusque il y a peu inconnues politiquement, inexplorées économiquement, à l’instar de l’Afrique de l’est et l’Afrique australe (Rwanda, Tanzanie, Ethiopie, Zambie, entre autres pays considérés jadis comme une «zone d’influence algérienne»), sans compter ce géant africain le Nigéria qui constituait avec Alger et Pretoria un axe d’hostilités contre le Maroc; leadership incontesté en Afrique de l’Ouest (le Maroc, premier investisseur) et deuxième, après la république populaire de Chine, à l’échelle de tout le continent africain… Autant de succès qui valent désormais au royaume d’être le passage obligé pour tout investissement étranger en Afrique.

    Le dynamisme et l’esprit d’initiative de Mohammed VI, fondés sur un pragmatisme visionnaire, dérangent au plus haut point le voisin de l’est. Ce dynamisme rappelle cruellement à ce pays combien il est embourbé dans des querelles et des enjeux qui appartiennent au passé. Le roi en mouvement renvoie à l’oligarchie de ce pays l’image de sa paralysie. Contre le dynamisme du souverain, les services algériens multiplient les manœuvres sur les réseaux sociaux, fuitent des informations sur le calendrier du roi. Son déjeuner avec François Hollande a été annoncé depuis longtemps à Alger, mais à des fins qui sont à mille lieues de la réalité. Ce dynamisme est d’autant plus insupportable pour nos voisins qu’il porte ses fruits.

    Or, cette success story dérange au plus haut point à Alger. Le royaume est devenu le miroir pour renvoyer l’Algérie à ses propres ratages, à ses faux paris, à ses propres échecs… On comprend pourquoi chaque réussite réalisée par le Maroc donne du fil à retordre à Alger, en Afrique ou en Amérique Latine (rétablissement des relations avec Cuba), en Europe (coopération sécuritaire saluée à l’échelle de tout le vieux-continent) ou en Asie (accords stratégiques avec la Russie et la Chine)… Est-ce un hasard si le Maroc est devenu un leitmotiv, voire une obsession pour la diplomatie algérienne, pour ne pas parler d’une presse contrainte à l’hostilité sinon le régime lui coupe les vivres ?

    Alger, championne des occasions ratées

    Le bon sens veut  que chaque pas franchi par le Maroc soit une raison pour que le voisin de l’Est s’applique un travail de remise en question, tire les conclusions de ses échecs et réajuste son système à l’aune des changements géopolitiques que connaît la région, le continent, voire le monde. Or, ce n’est pas de cet œil salutaire que le voit le voisin de l’est habitué à la rente des hydrocarbures qui a favorisé l’insouciance face à l’échec, le je-m’en-foutisme en cas d’incompétence et l’absence de méritocratie. Quant au peuple, il est interdit de prendre la parole, de se rassembler, de s’exprimer librement… Oui, vous avez bien lu ! A Alger, il est interdit de se rassembler et de manifester publiquement. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a tenté lamentablement d’expliquer, hier, à l’Office des Nations Unies à Genève, que cette situation digne d’une dictature est «une exception en Algérie». Une exception qui dure plusieurs années devient une règle, M. le ministre. Et interdire dans la ville où vit plus du tiers des Algériens de manifester pacifiquement, c’est juguler la liberté d’expression et installer la terreur. La presse et les barbouzes algériennes devraient faire profil bas devant cette tare honteuse au lieu de centupler chaque jour les manifestants du Rif où il n’y a pas un seul mort.

    Le chef de l’armée algérienne, Gaïd Salah, fait campagne pour succéder à Abelaziz Bouteflika

    Cette volonté populaire est confisquée au seul profit d’oligarques justes bons pour le musée de l’histoire, et dont le seul enjeu, si tant est qu’il faille ainsi l’appeler, est de rivaliser de servilité au régime personnifié par un président malade, incapable de la moindre motricité, depuis son accident vasculaire cérébral diagnostiqué en 2013 à l’hôpital Val-de-grâce, à Paris.

    Une vacance institutionnelle qui a aiguisé l’appétit et exacerbé la lutte pour le pouvoir, entre le clan présidentiel incarné par le frère d’Abdelaziz Bouteflika, Saïd Bouteflika, et le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général Gaïd Salah. Une guerre de clans qui se déroule sur les ruines d’une Algérie au bord de la faillite, aggravée par la chute continue des cours de pétrole (98% des exportations et 60% des recettes de l’Etat algérien)! Une dégringolade qui fait planer à nouveau le spectre d’une nouvelle explosion sociale, à l’image des émeutes du pain du début des années 80 et qui ont mis l’Algérie à feu et à sang. Une situation explosive qui ne semble pas inquiéter le régime de Bouteflika, accusé d’avoir dilapidé pas moins de 1000 milliards de dollars depuis son arrivée au pouvoir en 1999!

    Genève: Lamamra tente lamentablement d'expliquer l'interdiction de manifester à Alger

    Ce régime autarcique, resté prisonnier d’un discours tiers-mondiste éculé, n’a cure de la faillite qui menace l’Algérie, ni des alertes sur l’effondrement de l’Etat algérien, encore moins de l’explosion sociale contre laquelle les services occidentaux, sans parler des instituts d’études stratégiques, le mettent en garde quasiment chaque semaine.

    Le régime continue de fuir en avant. Il ne regarde rien, pas même l’abstention record de 65% d’Algériens qui ont refusé de voter aux élections législatives de la semaine dernière, tellement le désabusement et le dégoût sont profonds. Au lieu de prendre acte de sa faillite annoncée et chercher à en atténuer l’effet, il continue à se jeter à fonds perdus dans le soutien d’une cause en toc, celle de la «RASD». Les 300 milliards de dollars dépensés jusqu’ici dans le soutien de cette entité fantoche ne semblent pas suffire, encore moins les soutiens achetés coups de milliards de pétrodollars auprès des organismes internationaux… à la seule fin de nuire au Maroc.  

    Par M'Hamed Hamrouch

    Le 360

  • Lettre ouverte aux catholiques perplexes : "L’enjeu de cette présidentielle est un enjeu de civilisation"

    Golnisch.jpgBruno Gollnisch, député européen, membre du bureau politique du FN et

     

     

    Gannat Pascal.pngPascal Gannat, président du groupe FN au conseil régional Pays-de-la-Loire et membre du bureau politique du FN,

     

     

     

     

    tous deux catholiques pratiquants, publient aujourd'hui cette lettre ouverte destinée aux catholiques :

     

    "À la veille de cette échéance décisive pour l’avenir de notre pays, vous vous interrogez peut-être encore. Au-delà de sa personne, vous n’avez pas de sympathie particulière pour le programme de Monsieur Macron, ni pour l’action passée de ceux qui le soutiennent aujourd’hui, mais vous hésitez à voter pour sa concurrente.

    Peut-être êtes-vous de ceux qui avez cru, en votant pour François Fillon, soutenir des convictions plus proche des vôtres, bien qu’en matière de défense de la vie il se fût empressé de dire que ses convictions personnelles n’auraient aucune conséquence sur son action politique, et d’ailleurs n’en avaient jamais eu. Aujourd’hui les masques sont tombés ; l’intéressé déclare à qui veut l’entendre que la principale cause de son échec est le soutien que lui a apporté « Sens Commun », cette frange de catholiques courageux qui pourtant l’avaient soutenu jusqu’au bout et qui en dépit de la publicité faite sur les faiblesses du personnage, ne l’avaient pas abandonné au milieu du gué, contrairement à ses amis politiques les plus proches, et avaient permis, lors de la grande manifestation du Trocadéro, de maintenir une candidature bien compromise. Dans ces conditions, vous n’êtes évidemment pas tenu, bien au contraire, de le suivre dans un ralliement immédiat et inconditionnel à l’ancien ministre de l’Économie de M. Hollande, dont la veille encore il dénonçait le programme néfaste pour la France.

    Certains aujourd’hui voudraient aussi vous faire croire que le vote en faveur d’Emmanuel Macron est celui de l’ouverture, de la générosité aux antipodes de celui en faveur de Marine Le Pen, représentant le repli, l’hostilité au monde extérieur, l’égoïsme, etc. L’une de vos principales réticences tient peut-être à la volonté de la candidate nationale de restreindre voire d’inverser le courant migratoire : on veut faire croire aux chrétiens que ce serait un manque de charité, une violation du devoir d’hospitalité, la force de la propagande est telle que certains vont le répétant, qui sont de bonne foi.

    N’en croyez rien : le devoir d’hospitalité qui s’impose au chrétien dans sa vie personnelle ne saurait déboucher sur je ne sais quelle obligation de morale politique qui voudrait que l’État, protecteur de la nation, laissât pénétrer sur son territoire quiconque voudrait y rentrer. Car si l’action politique doit dépendre de la morale, la morale politique a ses règles propres, qui sont ordonnées au bien commun. Par exemple : c’est une obligation faite aux chrétiens que de pardonner les offenses qui leur sont faites. Mais que dirait-on d’un État dont les dirigeants, sous prétexte de fidélité à l’Évangile, renonceraient à poursuivre le crime, et à punir les coupables ? On dirait que cet Etat manque gravement à ses devoirs. C’est la raison pour laquelle Saint Paul dit que c’est à juste titre que le prince use du glaive contre les criminels (Romains, 13).

    Au cours des 20 dernières années, la France a accueilli 9 millions d’étrangers. Si beaucoup se sont intégrés, dont souvent les enfants ou petits-enfants sont dans nos rangs, il faudrait être aveugle pour ne pas en voir les conséquences sur la cohésion sociale, sur la montée du communautarisme, sur l’islamisation progressive, mais radicale de bien des secteurs de nos villes, et aussi, sur la progression de la délinquance : en effet, quelle que soit l’honnêteté de beaucoup, si l’immigration n’en est certes pas le seul facteur, elle en est certainement l’un des plus importants. Le déracinement, la perte des repères de la société d’origine, et trop souvent le refus d’accepter ceux de la société d’accueil, sont autant de facteurs qui y prédisposent naturellement. Ceux qui, sous des prétextes humanistes, où sous couvert de générosité, veulent continuer à maintenir cette situation ne tiennent en fait aucun compte des souffrances de nos compatriotes parmi les plus démunis, contre lesquels joue de fait une préférence étrangère, dont le cadre de vie se modifie et qui, sans jamais avoir été consultés sur ce point, deviennent chaque jour un peu plus étrangers dans leur propre pays. Qui ne voit que la situation, si elle perdure, va directement à l’encontre de ce qu’affirme le Compendium de la Doctrine Sociale de l’Eglise, en reprenant l’enseignement de saint Jean-Paul II, à savoir que « la nation possède un droit fondamental à l’existence ; à garder sa propre langue et sa culture par lesquelles un peuple exprime et défend ce que j’appellerai sa souveraineté spirituelle originelle ; à mener sa vie suivant ses traditions propres ».

    Marine Le Pen sait aussi bien que nous la différence qu’il y a entre les véritables réfugiés, comme par exemple les malheureux chrétiens d’Orient, et ceux qui cherchent essentiellement des conditions économiques meilleures. L’enseignement de l’Eglise sur l’immigration n’est pas la préconisation d’un accueil illimité et inconditionnel de « l’autre ». l’Eglise, responsable, pose que l’immigration peut être limitée pour des motifs relevant du bien commun. Or, il est évident que le Front National ne souhaite limiter l’immigration pour d’autres motifs que le bien commun.

    L’accueil d’un million de migrants comme l’a fait l’Allemagne est objectivement irresponsable, comment rendre possible le devoir exprimé par le pape Benoit XVI qu’ont les migrants de s’intégrer à leur pays d’accueil : « Les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale » ? On ne trouve pas dans l’Evangile une ode au multiculturalisme, idéologie prônant la dissolution des identités et des nations dans un monde où les individus seraient « libérés » du joug des normes sociales et culturelles.

    Depuis que le poète Paul Valéry a écrit la célèbre phrase : « Le temps du monde fini commence », le raccourcissement des distances et l’augmentation des communications ont provoqué une plus grande interdépendance entre les nations. C’est un fait, et nous sommes parfaitement conscients des conséquences de ce fait. Mais il ne faut pas confondre cette « planétisation » avec le projet mondialiste : projet économique, politique, moral (ou plutôt amoral), animé par de puissants réseaux financiers, idéologiques, politiques, médiatiques, qui se proposent la négation de toutes les différences et de toutes les identités : ethniques, culturelles, nationales, spirituelles… sexuelles, pour aboutir à un Homme indifférencié, soumis au dogme de la libre circulation indistincte des marchandises, des capitaux et des êtres humains.

    L’Union européenne, mise au service de ce projet, accable de règles, de normes, de contraintes, de charges, cet espace européen, tandis qu’elle l’ouvre à la concurrence sauvage de pays qui n’ont ni règles, ni normes, ni contraintes, ni charges. Sa prétention à régir dans les moindres détails la vie de 500 millions d’européens en a fait une machine à tendance totalitaire, contraire au véritable génie de l’Europe : le continent qui, dans l’histoire de l’humanité, a inventé la liberté et l’égalité des nations. Elle viole allègrement, dans cette perspective véritablement luciférienne, le principe de subsidiarité dont la doctrine sociale de l’Eglise avait fait un élément essentiel du respect des collectivités naturelles. Au nom des droits de l’Homme, mais plus exactement des « droits de l’Homme sans Dieu », elle pratique cette dictature du relativisme que dénonçait Benoît XVI, et dans laquelle se retrouvent toutes les forces politiques qui soutiennent aujourd’hui la candidature de M. Macron. Elle se voue en faveur de la généralisation de l’avortement massif, de la promotion du « LGBT » (lesbian, gay, bi — et trans-sexuel), de la théorie du genre, et demain de l’euthanasie, avec un prosélytisme qui vous stupéfierait si, comme nous, vous aviez accès à ses travaux. Il est urgent d’y mettre un terme et de revenir à une coopération faite de projets communs, de coopération scientifique, culturelle, industrielle ou autre, si possible dans ce cadre, sinon, dans le cadre d’autres coopérations qui, comme Airbus ou Ariane Espace, ne doivent rien au système de Bruxelles.

    Ne croyez pas à la générosité des véritables initiateurs du mondialisme dont aujourd’hui Monsieur Macron est, de fait, le candidat. Sous des dehors « humanistes », il y a la volonté, évidente pour quiconque fréquente les milieux politiques, de porter atteinte aux identités nationales comme à la véritable identité européenne, de peser à la baisse sur les salaires, d’organiser les flux économiques entre une partie du monde travaillant dans des conditions proches de l’esclavage et des îlots de consommation (au moins provisoirement), avec comme conséquence inéluctable l’appauvrissement du plus grand nombre et l’enrichissement sans vergogne de la petite caste qui profite de ces flux.

    Ce n’est d’ailleurs pas en « tiers-mondisant » la France que l’on résoudra les problèmes du tiers-monde, mais c’est, comme l’a proposé Marine Le Pen dans son ambitieux programme en direction de l’Afrique, par une politique de développement différente de celle que l’on a menée jusqu’à présent, qui consistait trop souvent à prendre l’argent des pauvres des pays riches, pour le donner aux riches des pays pauvres.

    Dans votre légitime souci d’universalité spirituelle, ne confondez pas l’égalité ontologique de tous les Hommes avec brassage des populations, et, quoi que l’on vous dise, sachez que la préférence nationale n’est pas contraire à la justice distributive, car il est légitime que les Français soient prioritaires chez eux, comme les étrangers le sont légitimement dans leur propre pays. Rappelez à cet égard les justes propos du Cardinal Feltin, alors archevêque de Paris : « L’Eglise qui proclame que tous les hommes sont frères, corrige l’interprétation erronée qu’on donne parfois à cette fraternité universelle. Elle déclare, en effet, que chacun doit aimer particulièrement ceux qui sont nés sur le même sol que lui, qui parlent la même langue, ont hérité des mêmes richesses historiques, artistiques, culturelles, qui constituent dans l’humanité cette communauté spéciale que nous appelons notre patrie, véritable mère, qui a contribué à former chacun de ses enfants. Elle a droit à un amour de préférence ».

    Nous ne prétendons pas vous imposer un choix électoral au nom de vos valeurs spirituelles, qui sont aussi les nôtres. Toutefois nous osons affirmer que notre projet n’est en rien incompatible avec celles-ci. Rappelons par exemple la « Note doctrinale sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique » donnée en 2002 par le cardinal Ratzinger alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et confirmée par lui, alors devenu pape, devant les représentants d’un groupe parlementaire européen en 2007 : « protection de la vie dans toutes ses phases ; reconnaissance et défense de la structure naturelle de la famille — union entre un homme et une femme fondée sur le mariage — ; protection du droit des parents à éduquer leurs enfants ; protection sociale des mineurs ; libération des victimes des formes modernes d’esclavage ; droit à la liberté religieuse ; développement d’une économie au service de la personne et du bien commun ; respect de la justice sociale, de la solidarité et de la subsidiarité ; sauvegarde de la paix ». À cette aune, si le programme de Marine Le Pen vous paraît imparfait, comme toute initiative humaine, celui d’Emmanuel Macron demeure le plus éloigné de ces principes, n’en déplaise au journal « La Croix » et à certains membres de l’épiscopat.

    En effet, ce programme ne va pas à l’encontre des valeurs chrétiennes dont nous connaissons l’importance dans la formation de la civilisation française et européenne. C’est finalement à un véritable retour au réel et au sens commun que nous aspirons légitimement et nous voyons avec espoir se dissiper progressivement la chape de plomb affective et idéologique qui pesait sur une grande partie des catholiques, clercs ou laïcs, et qui, tout en les empêchant de rappeler à temps et à contre temps les vérités enseignées par le Magistère, les incitait au contraire à hurler avec les loups contre les seuls mouvements de résistance politique face à la décadence de notre Europe.

    Vous avez donc le droit de voter « National ». Vous en avez la possibilité, et c’est peut-être l’une des dernières qui vous soient données d’enrayer la décadence de nos mœurs, de notre culture, et de notre Patrie.

    Nous affirmons avec Marine Le Pen que « l’enjeu de cette présidentielle est un enjeu de civilisation » et pour notre part, nous continuerons notre pacifique combat, nous souvenant des paroles de Jean-Paul II qui, il y a 30 ans, lors de sa rencontre à Rome avec le premier groupe de nos députés européens, leur avait adressé ce message :

    « Continuez à vous battre contre la décadence morale de l’Europe ! ».

    Bruno Gollnisch, député européen, membre du bureau politique du Front National

    Pascal Gannat, président du groupe FN au conseil régional Pays-de-la-Loire et membre du bureau politique du Front National

  • Le vibrant réquisitoire de Régis Debray contre Emmanuel Macron

    Debray.jpg

     Une insoumission résolue à l’ordre libéral-libertaire et post-national

     

    Guyot-Jeannin Arnaud.jpegRégis Debray s’avère un brillant pourfendeur du candidat d’En marche ! Emmanuel Macron. À l’occasion de la publication de son livre ce 4 mai, Civilisation – Comment nous sommes devenus américains (Gallimard), il commente l’actualité de l’élection présidentielle dans la presse.

    D’abord, Régis Debray plante le décor dans Le Monde du jeudi 4 mai lorsqu’il rappelle les deux destinations qui ont le plus profité électoralement à Macron « le patriote » autoproclamé : « Mais où a-t-il obtenu son meilleur score, au premier tour, avec une majorité absolue ? Chez les Français de New York et de la City, patriotes un peu étranges, disons : évasifs. » Une ironie qui fait mouche !

    De la City à la Rotonde, il n’y a qu’un pas que Régis Debray franchit sans hésiter en affirmant qu’il faut empêcher que le monde se défasse, « c’est-à-dire conserver autant que faire se peut l’imparfait du subjonctif, la Sécurité sociale, les poulets de ferme, une vieille méfiance envers les banques d’affaires, plus une tendance invétérée à préférer la souveraineté du peuple à celle du people, des copains du Fouquet’s ou de la Rotonde ». Et d’avouer sincèrement : « Certes, quand on est un bobo, et j’en suis un, on aime mieux le chic rive gauche que le fric rive droite, mais il y a tant de passerelles entre Neuilly et Montparnasse. » Et sur ce que symbolise la fête de la Rotonde : « Et cette fête impudique, sans attendre, avec les vedettes très in du Tout-Paris branché… Allez les ploucs, vous n’avez pas le choix, alignez-vous, et vite ! »

    Mais revenons au résultat du premier tour… S’adressant cette fois-ci à Alain Finkielkraut dans L’Express, Régis Debray constate qu’un vote de classe a eu lieu et auquel correspond une attitude type de l’électorat : « […] Le clivage des classes aura rarement été aussi net. Le Pen : petites villes industrialisées et zones rurales, les paumés [NDLR : un dernier terme un peu condescendant]. Fillon, la bourgeoisie tradi, à Paris, le XVIe et le XVIIe, les satisfaits, vieux patrimoine. Mélenchon : 34 % en Seine-Saint-Denis et à Mantes-la-Jolie, les mécontents qui ont raison de l’être.

    Macron : le haut de gamme aisé, diplômé et heureux » (« L’autre débat de l’entre-deux-tours », propos recueillis par Alexis Lacroix et Anne Rosencher, du 3 au 9 mai).

    Debray fait appel alors à ses souvenirs : « Notre vaillant et futur président a, en effet, réussi une belle synthèse entre la tradition catholique sociale [NDLR : plutôt « démocrate-chrétienne »], Bayrou et Delors, et la ligne protestante, Rocard et Jospin. Cette martingale miraculeuse avait fait défaut à son lointain prédécesseur, Lecanuet, candidat à la présidentielle de 1965, démocrate-chrétien, agrégé de philo, jeune et photogénique, européen et atlantiste qui lui aussi voulait casser le système et remettre, textuellement, “la France en marche” » (Le Monde).

    Il reste à Régis Debray de décrire Macron comme un archétype hypermoderne, une tête de pont du néolibéralisme mutant : « Le néo-protestantisme sécularisé, c’est le substitut culturel du self-made-man […] Le post-moderne estime pouvoir tout choisir de son existence, y compris lui-même, sans fil à la patte. Pas de destin, pas d’appartenance à subir et le moins de passé possible. On préfère le conceptuel au charnel. D’où l’attrait pour une Europe hors-sol, la cité conceptuelle par excellence » (L’Express).

    À l’instar du candidat Mélenchon, pour lequel il a voté au premier tour – même s’il ne partage pas toutes ses vues -, Régis Debray ne tient pas à dire pour qui il votera au deuxième tour. En tout cas, il va lui être difficile de glisser un bulletin Macron dans l’urne. Ses arguments assument une insoumission résolue à l’ordre libéral-libertaire et post-national.

    Arnaud Guyot-Jeannin

    Journaliste et essayiste

  • Marie-France Garaud : pour Marine Le Pen et contre un IVe Reich !

     

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    La vie politique française, parfois tourmentée, surtout en les temps qui nous occupent, offre parfois de délicieux moments de grâce. D’où la sortie, ce vendredi matin, de Marie-France Garaud dans Le Figaro, et non point de Marie-France Garo dans Le Figaraud, qui appelle à voter pour… Marine Le Pen.

    À quatre-vingt printemps largement sonnés, le loup-garaud a donc les crocs toujours bien aiguisés, et pas seulement les nuits de pleine lune. Il y a quelques années, dans l’émission « Ce soir (ou jamais !) », jadis animée par Frédéric Taddeï, elle n’hésitait pas à rappeler que Jean Monnet, père de l’Europe, n’était autre « qu’un agent américain payé par la CIA ». Grand moment de fraîcheur cathodique et de jouissance télévisuelle…

    Gaulliste revendiquée et figure historique du souverainisme, elle ne se contente plus aujourd’hui de renverser la table, mais de dynamiter le salon tout entier : « J’ai le sentiment que monsieur Emmanuel Macron n’a ni amour propre, ni lucidité. Il étale ses faiblesses avec un extraordinaire masochisme. Il a un petit côté chien battu. Il ne respecte pas la France et il est même en train de détruire le support de son existence politique. » Première salve d’avertissement…

    Car ce n’est qu’un début, le meilleur étant à venir : « Macron n’a pas de programme économique. Il ne peut pas en avoir parce que nous ne sommes plus qu’un territoire de l’intérieur de l’Union européenne. Il faut sortir de là le plus rapidement possible, quel qu’en soit le coût, car mieux vaut la liberté que l’esclavage. » Là, on passe du tir de mortier à celui de barrage, juste histoire de préparer la bataille à suivre…

    Réduction ad hitlerum prise à l’envers oblige, voilà maintenant que cette indécrottable chipie retourne à son profit les heures les plus pénibles de notre histoire, telle une chaussette ou une bande molletière, assurant, à propos de la sortie de l’Union européenne : « Il suffit de décider ce que nous voulons. À la fin de la guerre, deux hommes avaient compris cela, de Gaulle et Churchill, qui n’a jamais aliéné les pouvoirs de son pays.  

    Nous assistons à une tentative de domestication des pays européens, nous sommes placés devant l’éventualité d’un IVe Reich. » Bombardements massifs avant offensive terrestre… 

    À propos de l’Allemagne, donc : « La France n’a rien à lui dire. Elle doit sortir de l’Union européenne et ensuite, elle pourra échanger d’égal à égal. […] Nous n’avons plus d’État. Le quinquennat qui s’achève aura été inexistant et je note une carence historique extraordinaire chez nos dirigeants. Aujourd’hui, l’économie et la finance veulent remplacer la souveraineté. » Manu, si tu nous entends, sous ce tapis de bombes à phosphore et à fragmentation…

    D’ailleurs, ce pauvre Petit Chose, qu’en pense-t-elle ? La réponse coule de source : « Mais qui est Emmanuel Macron ? » Apocalypse Now et douce odeur de ce napalm largué au petit matin, ratiboisant tout sur son passage, hormis les quelques chrysanthèmes destinés à fleurir la tombe du sex-toy à la mère Trogneux…

    Marie-France Garaud, jadis vigie pompidolienne et pygmalion de Chirac, parle peu, mais toujours d’or. Il y a, chez cette vieille dame indigne, un je-ne-sais-quoi de réjouissant, quelque part entre la Ma Dalton de Morris et Goscinny et la Bette Davis du All About Eve de Joseph Mankiewicz. Mauvaise comme la gale et teigneuse comme pas deux. À chaque instant prête à sortir la pétoire de son sac Lancel et à tirer dans le tas tout en visant juste. Ainsi, à propos de Marine Le Pen : « Aujourd’hui, elle est la seule candidate qui n’est pas pieds et poings liés devant les Allemands. Manifestement, elle est la seule à avoir le tempérament pour rétablir la souveraineté de la France. »

    D’autres questions ? Non. Évitons, d’ailleurs. Des fois qu’une balle perdue…  

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain

    Boulevard Voltaire

  • Politique étrangère - Résultats des Législatives en Algérie : une dictature nommée FLN

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    Le taux d'abstention est de 61,75 % !

     

    Sans grande surprise, le FLN et son allié le RND ont été les grands vainqueurs des élections législatives algériennes. Le changement chez le voisin de l’Est n’est donc pas pour demain.

    Les résultats sont aussi officiels que sans appel: le FLN maintient sa mainmise sur la scène politique algérienne. Parti historique monopolisant tout le combat du peuple algérien pour l’indépendance, le Front de libération nationale FLN) continuera donc de monopoliser l’Algérie indépendante. Il s’est pour cela arrogé quelque 164 sièges, sur un total de 462 à pourvoir, suivi de très loin par son allié au sein de la coalition présidentielle, le RND (Rassemblement national démocratique) qui obtient 97 sièges.

    Blanc bonnet, bonnet blanc: alors que le FLN recule fortement, en perdant 57 députés (25%), le RND, lui, progresse avec 29 députés supplémentaires.

    Loin, très loin, derrière, figure l’alliance MSP (Mouvement de la société pour la paix) islamiste, avec seulement 33 sièges, des indépendants avec 28 sièges, le TAJ (Tajamoue amal El Jazair) avec 19 sièges, le FFS (Front des forces socialistes) avec 14 sièges et le PT (Parti des travailleurs) avec 11 sièges.

    On l’aura compris : le parti au pouvoir en Algérie depuis 1962 et son principal allié ont de nouveau remporté la majorité absolue. Un signe de plus, et s’il en faut, que le pouvoir en Algérie n’est pas près de changer de visage, ni de forme.

    Au grand dam d’un peuple algérien qui n’a pas hésité à marquer son refus de ce statu quo. On retiendra que le taux d’abstention a été de 61,75%. Chiffres officiels. Aux législatives de 2012, 42,90% des électeurs avaient voté. C’est dire que le peu d’espoir que les Algériens avaient dans leurs politiques est, désormais, définitivement déçu.

    Par Tarik Qattab

    Le 360

    C'est auprès de ces gens-là que Macron est allé insulter la France et son histoire. Pas un seul français digne de ce nom ne doit  lui lui apporter sa voix.

  • Le Front National et la Résistance française, une histoire méconnue

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    A une dizaine de jours du second tour des élections présidentielles, le Front National est, une nouvelle fois, embarqué dans une polémique médiatique autour de la question de la Seconde Guerre mondiale. Cette fois-ci, c’est au tour de Jean-François Jalkh d’en faire les frais. Le vice-président et député européen doit faire face aujourd’hui à des accusations de négationnisme. Des accusations qui interviennent alors que celui-ci était pressenti pour prendre la présidence temporaire du parti depuis le choix de Marine Le Pen de ne pas occuper ce poste le temps de l’élection présidentielle.

    Cet article lu sur le site Lenga d'oc info permet aussi de comprendre pourquoi Nicolas Dupont-Aignan, en tant que gaulliste, n'est pas effrayé par un ralliement vers Marine Le Pen :

    "Si le parti de Marine Le Pen est présenté régulièrement par ses adversaires comme un parti de « collabos », il ne faut pas oublier que le Front National a compté dans ses rangs, et depuis sa fondation, de nombreux résistants et déportés dont voici quelques noms célèbres :

    Maître Jean-Baptiste BIAGGI, avocat, ancien député de Paris, ancien conseiller régional de Corse, ancien maire de Cagnano (Corse), officier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1939-1945, médaille de la Résistance.

    Rolande BIRGY, ancienne de la JOC (1928), membre du Sillon catholique (1930), de la CFTC (1929) et du MRP (1945), résistante (Réseau Valette d’Osia), croix du Combattant volontaire de la résistance, Yad-Waschem (titre de « Juste » décerné par l’Etat d’Israël, en 1984), membre de SOS Tout Petits.

    Jean-Charles BLOCH, Croix de Guerre, Président du comité des Français Juifs.

    Roger BLOCH (Var), commerçant (ER), Croix du combattant 1939-1945, médaille des opérations de sécurité en Algérie, Reconnaissance de la Nation pour faits exceptionnels, ancien conseiller municipal de Toulon.

    Nicole de BOISGUILBERT, médaille de la Résistance.

    Claude BRABANT (Cher), ancien combattant, réfractaire au STO, évadé de France (1943), agriculteur-éleveur, maire (H) d’Annoix (30 ans), père de 7 enfants, chevalier du Mérite agricole.

    Jean-Louis de CAMARET (Vaucluse), Médaille militaire, Croix de Guerre 39-45 avec citations, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, ancien membre des réseaux de la France combattante et des FFI, médaille d’argent de la Ville de Paris.

    Camaret Michel de.jpegMichel de CAMARET, ambassadeur de France, député Front National au Parlement européen (1984-1987), Compagnon de la Libération.

    Michel CARAGE, Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre 39/45 (6 citations), Médaille Coloniale avec agrafes « AFL » « Fezzan-Tripolitaine » « Tunisie », Médaille des Blessés, Médaille des Services Volontaires dans la France Libre, Presidential Unit Citation (USA), Officier du Nicham Iftikar (Tunisie).

    Colonel Maurice CATALAN (Charente-Maritime), certificat national d’appartenance aux FFI, père de 6 enfants, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre des T.O.E., croix du combattant et diverses décorations étrangères, candidat FN Cantonnales en 2004 à La Rochelle.

    Roger CHADUC (Haute-Loire), retraité des finances, combattant volontaire de la Résistance, candidat FN Cantonnales en 2004 à Blesle.

    Albert CHAMBON, ancien ambassadeur de France, grand Officier de la Légion d’honneur, médaille de la Résistance, ancien déporté.

    Commandant CHALLE, Commandeur de la Légion d’Honneur (dix citations), pilote à Normandie-Niémen.

    Capitaine de Vaisseau (H) Pierre CHESNAIS (Var), officier de la Légion d’honneur (6 citations), croix de guerre 1939-1945 et T.O.E., croix de la valeur militaire, croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la Résistance, médaille des services volontaires dans la France libre.

    Gilbert DEVÈZE, grande figure de la Résistance qui rejoint Londres en 1940, Ancien député européen Front National en 86.

    Jacques DORÉ, Adhérent au Front National depuis 84, Membre du Comité Central, Secrétaire national aux français de l’étranger, Directeur de cabinet aux affaires étrangères, Croix de guerre, Médaille des Déportés, Médaille des Evadés, Croix du combattant de la Résistance, Croix de la France libre.

    Pierre DUFOUR, Ancien Conseiller régional FN de Seine-Saint-Denis, engagé volontaire à la 2ème DB.

    Ghislaine de FIQUELMONT, première Française entrée à Metz le 19 novembre 1944, dans les rangs du XXe Corp d’armée américain.

    Edouard FONTANA (Val-de-Marne), président de Chambre (H) à la Cour d’appel de Paris, Croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la France libre, candidat FN législatives 2002 et sénatoriales 2004 (Val-de-Marne).

    Édouard FRÉDÉRIC-DUPONT, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance, Député (1986-88) sur la liste « Rassemblement national » conduite par Jean-Marie Le Pen.

    Robert HEMMERDINGER, médaillé de la Résistance, médaille de la France Libre, Croix de guerre, Président du Comité National des Français Juifs, Ancien Conseiller Régional FN d’Ile-de-France (1992-1998), Commandeur de la Légion d’honneur, grand officier de l’ordre national du Mérite.

    Holeindre Roger.jpgRoger HOLEINDRE (Seine-Saint-Denis), Membre fondateur du Front National, Vice-président du Front National, résistant, écrivain, grand reporter, ancien député de Seine-Saint-Denis, conseiller régional d’Ile de France, Médaille militaire, Croix de Guerre des T.O.E., croix de la Valeur militaire.

    Robert JACOB dit LUZIE (Corse), officier ER, officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, Médaille militaire, croix de guerre (10 citations).

    Serge JEANNERET, Croix de guerre 1939-1945, Croix du combattant volontaire de la résistance. Fondateur du FN en 1972, il le quitte en 1975 pour devenir directeur de cabinet de Bernard Lafay, Ministre du gouvernement Chirac. Son épouse Germaine Jeanneret est candidate aux élections législatives de mars 1973 à Paris.

    Augustin JORDAN (Paris), ancien ambassadeur, Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre 1939-1945 (4 citations), Membre des premiers SAS, Military Cross (GB), Commandeur du Mérite Allemand.

    Jacques LAFAY, Adhérent au Front National depuis 84, Membre du bureau politique, conseiller national à la santé, Officier de la légion d’honneur, Croix de guerre 39-45 ( 5 citations), Croix du combattant volontaire de la Résistance.

    Robert LIMONDIN (Seine-Saint-Denis), ancien combattant 1939-1945, prisonnier de guerre (1940-1945) en Prusse orientale.

    Francis MASSART (Gironde), combattant volontaire de la Résistance, interné-résistant, évadé, Croix de Guerre 1939-1945, chevalier des Palmes académiques.

    Chef de Bataillon (H) Charles MET (Sarthe), ancien président du directoire de la Société laitière de Normandie, vice-président du Cercle national des Combattants, commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945 et des T.O.E., valeur militaire, Candidat FN législatives 1997 (2e circonscription Sarthe), Candidat FN Européennes 2004 (région ouest).

    Jean NICOLET (Hauts-de-Seine), retraité de la Police nationale, conciliateur judiciaire (H) de la cour d’Appel de Paris, médaille d’honneur de la police nationale, Croix du Combattant 1939-1945, médaille commémorative 1939-1945.

    Général Georges NOËL (Yvelines), de l’Armée de Terre, grand invalide de guerre, officier de la Légion d’honneur, Médaille militaire (1944), commandeur de l’ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, croix de la valeur militaire.

    Professeur Jacques ROBICHEZ, professeur à la Sorbonne, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, ancien président du Conseil scientifique du FN.

    Professeur Pierre ROUTHIER (Haute-Marne), ancien élève de l’Ecole normale supérieure, professeur émérite de géologie à l’Université Pierre et Marie Curie, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1939-1945.

    Albert SAUVANET (Hérault), officier de cavalerie, ancien cadre supérieur des industries mécaniques et métallurgiques, officier de la Légion d’honneur (5 citations, 2 blessures), médaille des évadés, combattant volontaire de la Résistance, chevalier du Mérite agricole.

    Lieutenant Colonel Marcel TIBERGHIEN (Nord), ancien de Jeunesse et Montagne (centre-école, maquis Renaud (Thollon) et CR6), puis Rhin et Danube, officier de l’ordre national du Mérite, Croix de Guerre 1939-1945 (2 citations).

    Pierre TINSEAUX (Var), engagé volontaire 1939-1945, ancien de la division Leclerc, conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Pierre SAILLY, candidat aux municipales de Saint-Cyr-sur-Mer, ancien déporté à Buchenwald, le Struthof et Dachau.

    Pierre SERGENT, Résistant dans le réseau Vélite-Thermopyles avant de rejoindre un maquis en Sologne, Ancien député Front National (1986-1988), Ancien officier.

    Jean VALETTE d’OSIA, général de Corps d’Armée. Commandant du 27e B.C.A. de 1940 à 1942, chef militaire de Haute-Savoie en 1943 jusqu’à son arrestation en septembre 1943, évadé puis passé à Londres et Alger en 1944. Grand Croix de la Légion d’Honneur, Croix de guerre 14-18, T.O.E., 39-45., fondateur du maquis des Glières, Grand Croix de la Légion d’Honneur président du Comité de soutien à la candidature de Jean Marie Le Pen.

     

  • Tout sauf Macron

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    DUPONT-AIGNAN A RAISON :

    IL FAUT VOTER MARINE LE PEN

     

    Vaneste.jpegBien sûr que de Gaulle était souverainiste ! C’était l’axe d’une politique qui lui avait fait pratiquer la politique de la chaise vide à Bruxelles, refuser l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun et quitter l’OTAN. Le RPR qui incarnait l’héritage avait, dans ses débuts, maintenu cette ligne en prônant la préférence nationale, et en étant plutôt eurosceptique avec Pasqua et Séguin. Or, par un incroyable renversement de la vérité, qui correspond bien à la post-démocratie à laquelle nous sommes désormais soumis, des gens qui n’ont jamais été gaullistes, ou qui ne le sont plus, osent aujourd’hui injurier, traiter d’imposteur Nicolas Dupont-Aignan parce qu’il a passé un accord avec Marine Le Pen, qu’il soutient désormais pour la présidentielle.

    Cette élection aura été d’un bout à l’autre obscurcie par un brouillard de calomnies et de mensonges. De Gaulle aurait-il pu dire « La France aux Français » ? Telle est la question d’une stupidité abyssale posée sur France 2 à Nicolas Dupont-Aignan. Les journalistes d’aujourd’hui ont remplacé les connaissances et la réflexion par des préjugés et des réflexes. Parce que l’extrême droite a combattu le Général sur le devenir de l’Algérie, le gaullisme serait son adversaire éternel. Non, le général de Gaulle faisait appel à tous les patriotes de bonne volonté. Il y avait des hommes très à droite autour de lui à Londres. D’autres l’ont entouré pour créer le RPF en 1947. D’autres, encore, ont contribué à son retour au pouvoir en 1958. Les Comités de défense de la République qui l’ont aidé à vaincre la chienlit en 1968, et que j’ai fréquentés à l’époque, n’étaient pas précisément des centristes. Quant à ce slogan, il était tellement au cœur de sa politique qu’il n’avait pas besoin de l’énoncer : il le pratiquait. La France aux Français, cela voulait dire deux choses : d’abord que c’était aux Français de choisir leur destin, pas à quelques Français, au peuple français ! Ensuite, cela signifiait que les nations devaient se diriger elles-mêmes, sans être inféodées à des blocs ou à des entités supranationales.

    Dans la confusion mentale qui les habite, certains ont construit un « de Gaulle » illusoire quasiment de gauche, mobilisé pour les droits de l’homme contre l’extrême droite.

    De Gaulle était un patriote humaniste qui pensait qu’il ne fallait pas mélanger des peuples trop différents pour que chaque nation puisse garder son identité et son indépendance. Macron, mondialiste, eurolâtre, immigrationniste, communautariste, qui soumet la politique à l’économie, est aux antipodes du gaullisme. En revanche, les idées défendues par le Front national sur ces questions sont, évidemment, compatibles avec le gaullisme.

    Les Français sont devant un dilemme auquel l’oligarchie régnante les a conduits par ses manœuvres. Élire Macron serait couronner le bilan d’un quinquennat désastreux qu’une manipulation politicienne aurait ainsi sauvé. Ce serait poursuivre l’effacement de la France et la destruction de ses bases les plus solides, comme la famille. Ce serait faire entrer à l’Élysée le candidat de Bergé…

    La machine de diabolisation du Front national est à nouveau en route. Elle ne vise pas l’intelligence, mais procède par suggestions, elle suscite le réflexe plus que la réflexion. Le comportement des élus de ce parti ne pose cependant plus de problème. En revanche, les positions économiques, sociales, sociétales de Mme Le Pen ne sont pas satisfaisantes. Elles ne mettent pas fin à la dérive suicidaire d’un État-providence à bout de souffle et annoncent, avec l’Europe, une rupture brutale qui ne pourra pas être réalisée sans conséquences néfastes pour le pays. La France n’est pas le Royaume-Uni. Qu’il faille revenir aux monnaies nationales et reconstruire l’Europe sur d’autres bases est un objectif souhaitable, mais qu’on doit envisager de manière réaliste. Il semblerait que l’accord passé entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen aille, sur ce point, dans la bonne direction. Les élections législatives doivent, de toute manière, permettre de recomposer la droite en l’appuyant sur ses valeurs authentiques, en la délestant des opportunistes prêts à toutes les compromissions. Elles seront décisives !

    Christian Vaneste

    Boulevard Voltaire

     

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    Les français ouvrent les yeux et ne craignent plus de dire tout haut ce qu'ils pensaient autrefois tout bas. Voici une lettre de lecteur du "Salon Beige" qui illustre leur réalisme et leur courage. Un véritable espoir de patriotisme et de retour à la France de toujours se lève. Ne laissons pas passer la chance.

     

    "Bonjour Cher Monsieur,

    Dimanche dernier fût le Munich des « républicains ». Moins de deux minutes après la défaite François Fillon se prosternait devant la dictature socialiste et faisait allégeance à ceux-là même qu’il accusait d’être, via un « cabinet noir » , à l’origine de ce qu’il appelait un « coup d’état contre la démocratie ».

    Ceux qui accusent aujourd’hui Nicolas Dupont Aignan de trahison et de collabos se sont tous soumis au dictat de la mediatico-socialisto bien pensance prônant justement un gouvernement de collaboration avec les LR et Macron (qui est soutenu par la sinistre Taubira, Cohn Bendit Cohen, Robert Hue et l’apprenti dictateur Emmanuel Valls).

     Ces gens qui n’ont de mot à la bouche que « De Gaulle » et qui s’auto – déclarent héritiers des résistants de la guerre de 1940 me dégoutent désormais car ils ne sont que l’humiliante image d’une France de l’abandon, de la corruption, de la trahison et de la capitulation. Le pire c’est que leur motivation unique est d’obtenir une pitance éventuelle par les fossoyeurs socialistes que représente Macron aujourd’hui.

    J’admire le courage de Monsieur Dupont Aignan, d’être digne et droit dans les circonstances dramatiques que traversent notre pays. J’ai adhéré ce matin à Debout la France pour vous soutenir (à mon humble niveau) car vous savez parfaitement que depuis hier soir Monsieur Dupont Aignan vous  allez devenir l’aversion du système médiatico-politique et que vous allez rejoindre le camps des «  mauvais français » pour subir la haine, le mensonge, l’insulte de ceux qui essayent de sauver leurs fesses ( comme disait Marion Maréchal Le Pen).

    Grâce à l’action et à la décision de Monsieur Dupont Aignan et de toute l’équipe de Debout la France le combat des capitulards est, à mon sens définitivement perdu. En effet je suis persuadé qu’hier soir sur France deux, un grand mouvement de résistance, ou plutôt, un grand « conseil national de la résistance patriotique » vient de se créer. Le 9 novembre 1989 le mur de l’est est tombé, le 28 avril 2017 le mur de la honte médiatico-politico -bienpensante française vient également de tomber."

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

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    SUR LE CANTON

     

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    EN RÉGION

     

    Il ne reste plus qu'à transformer l'essai ...

     

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    EN FRANCE

     

    M. Macron, membre du parti socialiste de 2006 à 2009, secrétaire général adjoint de l’Élysée en 2012, puis ministre de l'économie et des finances le 10 juin 2014 est très directement concerné par l'augmentation dramatique du chômage. Rien d'étonnant bien sûr qu'il n'ait maintenant aucune idée des solutions à apporter. Et il voudrait cependant diriger le pays ! 

    Les gens ensés ne cessent de le répéter : "tout sauf Macron".

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    0 pensionnaire, 2,5 millions par an :

    le fiasco du centre de déradicalisation de Pontourny

    Des parlementaires pointent du doigt les errements de plusieurs initiatives visant à lutter contre l'endoctrinement de potentiels djihadistes. En ligne de mire, notamment, ceux du centre de déradicalisation de Pontourny en Indre-et-Loire.

    Ce n'est qu'un bilan d'étape, mais le rapport de la mission d'information de la commission des lois du Sénat sur la déradicalisation promet déjà d'être gratiné. Les deux rapporteures ont en effet dénoncé mercredi la "hâte" avec laquelle ces programmes de désendoctrinement des potentiels djihadistes avaient été conçus et pointé l'échec de plusieurs initiatives.

    Les sénatrices relèvent que cette priorité donnée à la lutte contre la radicalisation, menée sous la pression des événements, a parfois créé des "effets d'aubaine financière". "Ont pu être évoqués successivement lors des auditions un "gouffre à subvention" ou un "business de la déradicalisation" ayant attiré des associations venues du secteur social en perte de ressources financières du fait de la réduction des subventions publiques", indiquent-elles.

    Symbole de ce fiasco, le centre de déradicalisation de Pontourny en Indre-et-Loire, qui devait préfigurer l'ouverture de 13 structures similaires. Mis en place à l'automne 2016, ce centre employant 27 personnes (psychologues, infirmières psy, éducateurs spécialisés…) avait pour but d'accueillir des personnes volontaires et ne faisant pas l'objet de poursuites judiciaires, afin de leur faire suivre un programme de 10 mois.

    Las : ce centre n'a jamais compté plus de 9 pensionnaires (c'était au moment de son ouverture). Aucun n'est resté plus de 5 mois et la structure est même vide depuis début février, en raison du départ du dernier pensionnaire suite à une condamnation pour violences, ont ainsi expliqué Catherine Troendlé, sénatrice Les Républicains du Haut-Rhin, et Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne. Malgré tout le gouvernement maintient pour le moment son intention de ne pas fermer ce centre. En attendant, la structure continue de coûter de l'argent : son budget de fonctionnement annuel avoisine 2,5 millions d'euros…

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    Le Midi Libre

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     DANS LE MONDE

     

    Le 360

    L'étrange alliance entre les régimes

    de Pyongyang et d'Alger

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    Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a reçu lundi 24 avril, à Alger, le ministre délégué nord-coréen des Affaires étrangères. L'événement a même fait l'ouverture du journal de la télévision publique algérienne. Alger/Pyongyang, il y a des similitudes et des... dangers.

    Une rencontre a réuni hier, lundi, à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et le ministre délégué nord-coréen des AE, Sin Hong Chol.

    Cette rencontre, rapportée par la télévision publique algérienne, avait notamment pour objet l’examen des relations bilatérales qui remonteraient à 1958, selon les dires du ministre d'Etat algérien.

    Dans sa déclaration, Lamamra fait un cours d’histoire en rappelant l’appartenance des deux Républiques au mouvement des non-alignés. Lamamra pousse même le bouchon plus loin et affirme que l'Algérie et la Corée du Nord se battront pour «la victoire des causes justes dans le monde!»

    Quant au représentant du régime de Kim Jong-un, il annonce que son «pays accompagnera le développement économique de l’Algérie».

    La rencontre entre le responsable algérien et son homologue nord-coréen intervient dans un contexte où la Corée du Nord est régulièrement pointée du doigt par l'ONU pour la menace qu'elle fait peser non seulement sur ses voisins, mais aussi sur la paix dans le monde. Ce pays est dirigé par Kim Jong-un, un président considéré comme un militariste fou dangereux. La mégalomanie de ce dirigeant menace la paix dans le monde et empêche de dormir les membres du Conseil de sécurité. A ce sujet, la Corée du Nord collectionne les condamnations du Conseil de sécurité, en raison de ses programmes militaires et de la paranoïa de son président. La dernière condamnation en date remonte au 20 avril 2017.

    Ce n'est pas tout. Au moment même où Lamamra recevait le ministre nord-coréen, une crise dangereuse menace d'embraser la mer du Japon. Washington vient en effet de dépêcher un porte-avions nucléaire dans la péninsule coréenne. C’est dans ce contexte explosif qu’Alger a décidé de choisir son camp: celui des États voyous et des pays au ban de la communauté des nations. 

  • Mise au point nécessaire et bien venue

     

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    Mise au point historique de Vincent Tournier,

    maître de conférence de science politique

    à l’Institut d’études politiques de Grenoble.

     

    "Le nationalisme, c’est la guerre", ne cesse de répéter François Hollande, maintenant suivi par Emmanuel Macron. Cette convergence dans la condamnation du nationalisme n’est pas surprenante en ces temps d’intégration européenne et de montée du FN. Mais elle est malgré tout inquiétante tant elle témoigne d’une vision simpliste de l’histoire. Associer le nationalisme à la guerre est terriblement réducteur, et même totalement faux. La guerre est un phénomène ancien, sans doute éternel dans l’histoire humaine, alors que le nationalisme est très moderne puisqu’il émerge avec les Lumières et la Révolution française.

    Le terme même de « nationalisme » date de 1798. A cette époque, les guerres sont d’ailleurs surtout attribuées à l’ambition des Princes et aux intérêts des castes dirigeantes, alors que les peuples sont vus comme sages et pacifiques. Aujourd’hui, le raisonnement a basculé : les élites sont vues comme une source de paix alors que les peuples sont considérés comme un problème. C’est un signe supplémentaire de la crise que connaît l’idée démocratique dans l’Europe contemporaine.

    Mais réduire la guerre au nationalisme revient à ignorer que les guerres ont des causes multiples, variables selon les époques. Ces causes mêlent le pouvoir, l’économie, les intérêts, la religion. Le nationalisme n’est pas en lui-même un facteur de guerre : la Suisse ou la Finlande, pourtant très nationalistes, ne menacent personne. En fait, le nationalisme ne devient un facteur de guerre que lorsqu’il s’est accompagné d’une logique impérialiste d’expansion territoriale ou, surtout, sur une volonté de regroupement des minorités nationales éparpillées, comme ce fut le cas pour la guerre de 1914, laquelle avait davantage à voir avec l’impérialisme allemand qu’avec le nationalisme français.

    Et puis, tout de même : comment peut-on sérieusement soutenir que le nationalisme c’est la guerre, alors que la France est aujourd’hui menacée par un phénomène (l’islamisme) qui se caractérise justement par la négation des nations au nom d’un projet d’unification universelle autour d’une communauté religieuse ? (...)

    Les « nationalistes » remplacent les « fascistes » dans la détestation sociale. Le nationalisme, voilà l’ennemi. Or, le nationalisme n’a pas du tout les mêmes caractéristiques que le fasciste, notamment dans son rapport à la démocratie. Faire du nationalisme le mal absolu, c’est justement oublier que celui-ci a été la condition d’émergence de la démocratie moderne.

    La démocratie ne peut en effet exister sans un demos, sans un peuple qui partage une langue, des valeurs, une volonté commune. Aujourd’hui, certains pensent qu’il est possible de créer une démocratie post-nationale. Or, c’est un pari pour le moins audacieux car rien dans l’histoire ne permet de justifier cette thèse. Les philosophes des Lumières en étaient même arrivés à la conclusion inverse, à savoir que les empires plurinationaux ne sont pas compatibles avec la démocratie car la coexistence de plusieurs peuples nécessite d’avoir un pouvoir central autoritaire. Le « Printemps des peuples » a précisément marqué la volonté d’émancipation des nations contre la prison impériale.

    Faire du mot nationalisme le point de polarisation des clivages fait donc courir un risque majeur : celui de renier tout un pan de notre héritage démocratique. En somme, en voulant se débarrasser de ce qu’on tient pour la source de tous nos maux, on risque de jeter le bébé avec l’eau du bain.

  • Le bobo Macron et ses "jeunes soutiens", symboles de l'Antifrance

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    La "gueule" du renouveau proposé par Macron

     

    Après les catastrophiques cinq dernières années, qui ont montré de quoi étaient capables des idéologues obtus accouplés à des énarques incompétents, le parti socialiste s'est posé la bonne question : comment rester au pouvoir avec un tel bilan ?

    Ainsi est née l'idée de la fabrication d'un candidat qui serait issu du sérail et dans le même temps donnerait l'impression de se détacher de cette gauche en faillite, pour rallier à lui tout ce que le pays compte de bobos, de crédules et d'ignorants, ce qui, en effet, pouvait constituer une importante base de départ.

    Il fallait également qu'il soit compatible avec l'ensemble des ligues de vertu qui n'ont pour seules pensées et seul catéchisme qu'un salmigondis d'expressions indigestes, telles que "le vivre ensemble", "les droits de l'homme", "les valeurs de la République, et " les heures les plus sombres de notre histoire", autant de formules concrètes ayant une incidence directe sur les intérêts et la sécurité des français !

    Il était de même indispensable de respecter les souhaits ou les injonctions de ceux qui mènent le monde, cercle Bilderberg, Trilatérale, loges diverses et variées, finance internationale anonyme et vagabonde ...

    Enfin, la mise en œuvre de cette grossière stratégie satanique exigeait la complicité bienveillante de la quasi totalité de la presse, ce qui ne fut pas difficile à obtenir, celle-ci étant soutenue et financée par les précédents. Qui paye commande.

    La recherche de la perle espérée ne fut pas non plus très compliquée, chacun pouvant, dans son propre giron, présenter une marionnette susceptible de répondre à ces critères. C'est finalement le candidat d'Attali, découvert chez Rothschild ("mon adversaire c'est la finance" disait celui auquel il s'est rallié), qui a été retenu. Et c'est ainsi que nous avons, de plus en plus souvent depuis plusieurs mois, aperçu sur les premières de toute la presse, un jeune homme sans grande personnalité, à la fois beau parleur, ignorant, léger et irresponsable, le type parfait de la carpette obéissante.

    Le numéro de cirque que nous subissons depuis des mois pourrait être repris  par les meilleurs chansonniers, qui doivent d'ailleurs y puiser une inspiration inépuisable. Tout cela en effet ne serait que comique si le sort du pays n'était pas en jeu, dans un moment où la bascule dans le camp ennemi est imminente. Les collaborateurs de cette espèce et tous leurs affidés devront, un jour, rendre des comptes.

    Quand il qualifie la colonisation de crime contre l'humanité, tout en lui reconnaissant des éléments de civilisation (on a ainsi appris qu'un crime contre l'humanité comportait des éléments de civilisation - Hitler et Staline n'en demandaient pas tant !), quand il réprouve l'humiliation faite à la Manif pour tous, pour approuver la PMA quelques heures après, qu'il se dit socialiste à la radio et non socialiste au Puy du Fou, favorable à la dépénalisation du cannabis tout en souhaitant un renforcement des contrôles ... (il y en a des pleines vidéos que chacun a pu visionner), son indigence en matière politique apparaît au grand jour. Mais c'est le propre de ces représentant du pays légal de prendre le pays réel pour un ramassis d'imbéciles. Gare à l'effet boomerang !

    Avec des phrases comme :"C’est le printemps, le printemps sera à nous, il faut penser printemps" ou "Les Français ont du talent et du potentiel qui n’attend que d’être reconnu pour partir de l’avant" on peut s'attendre au pire.

    Espérons que les français, qui ne disent rien mais n'en pensent pas moins, feront exploser cette bulle artificielle. Sinon, comme disait Bainville "on aura les conséquences".

    Henri Bec