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Ménard - Page 2

  • Pin-pon, pin-pon, Ménard-Zorro est arrivé !

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    Les gens du voyage ont envahi dernièrement le terrain municipal des sports de Cazouls-lès-Béziers, après avoir cisaillé la clôture. Aussitôt, pin-pon, pin-pon, le clan Ménard a sauté sur l’occasion de pouvoir faire l'intéressant et protester auprès des représentants de l’État pour leur demander, selon la formule classique qui n’a aucun intérêt, les mesures qu’ils comptent prendre pour voler au secours des élus locaux sans renvoyer la "basse besogne" à des forces de l’ordre tout simplement dépassées…

    Si on lit bien, demander aux forces de l’ordre de rétablir la sécurité des biens et des personnes constituerait une « basse besogne ». Merci pour eux !

    On se demande en outre à qui pourraient être confiées les opérations de maintien de l’ordre, si ce n’est… aux forces de l’ordre !

    À courir trop vite derrière l’électeur, il ne faut pas s’étonner de rater quelques marches. On a cependant compris que, policiers et gendarmes connaissant actuellement de sérieuses difficultés, il fallait immédiatement donner un signe de sympathie. Démagogie nécessaire, mais en l’espèce, turlupinade récurrente.

    La réponse de Jacques Nain a définitivement fait le point sur la question avec une hauteur de vue qui tranche, comme toujours sur les médiocre jérémiades habituelles :

    Nain.jpgEn matière de gens de voyages, en France, les femmes et les hommes politiques se succèdent mais les problèmes subsistent avec la multiplication des occupations illégales de terrains communaux ou privés. Selon un rapport du Sénat, en Europe, il y aurait entre 10 et 12 millions de Roms. Dans ce cadre, le 7 octobre 2020, la Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie pour «améliorer l’inclusion des Roms dans les sociétés européennes d’ici 2030». En réalité, nos édiles, ministres et parlementaires ne sont donc que des marionnettes de l’Europe fédérale qui se dessine au détriment des souverainetés nationales. En effet, la chronologie politique en matière de gens du voyage démontre qu’en dépit de certaines bonnes intentions pour endiguer le phénomène, nous restons les prisonniers d’une Europe pour laquelle les majorités des Français avaient voté le 29 mai 2005 contre le projet de loi autorisant la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe. Revenir aux fondamentaux de notre souveraineté nationale est la seule solution afin de se réapproprier notre Nation et le pouvoir de décider de notre destinée par l’application des lois sur notre territoire national. Madame la Députée, même s’il a le mérite d’exister, votre courrier à monsieur le ministre de l’Intérieur ne changera strictement rien à de telles situations. Pour le pays, la seule solution consiste à défendre de solides et profondes convictions pour le respect de notre souveraineté nationale…

  • Henri Fabre-Luce : "soyez cohérent Monsieur Ménard" - Ouh là là, ça va être de plus en plus dur !

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    Ce communiqué d'Henri Fabre-Luce, ancien candidat de Reconquête, paru dans l'édition du Midi Libre du 11 juillet, est frappée au coin du bon sens. Un élève de primaire aurait immédiatement relevé la contradiction des prises de position du maire de Béziers. Nous avons constaté que les déclarations antinomiques variaient d'un trimestre à l'autre. Désormais c'est du jour au lendemain.

    Vite, vite, le remaniement se rapproche, ce n'est pas le moment d'en manquer une ! "La boussole politique de Robert Ménard pointe vers un opportunisme permanent" n'est pas mal vu non plus.

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  • Le clan Ménard, cache-sexe de Macron

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    Le clan Ménard trompe de moins en moins de monde. La nouvelle séquence de communication à laquelle il vient de se livrer a fait réagir tous ceux qui ne sont plus dupes de ses manigances.

    Dans cette vidéo, Louis de Dreslincourt, au travers de sa chaine Youtube, ne mache pas ses mots pour stigmatiser les allers-retours Macron‑Ménard. Les pirouettes très acrobatiques d’il y a deux ans ont tout d’abord amusé la galerie, puis énervé les plus impatients par son coté grotesque et enfin hérissé les plus conscients par la répétition et l’importance de ses revirements.

    On voit bien à quel point les manœuvres uniquement destinées à la promotion personnelle ont pour seul effet une atteinte aux intérêts français les plus fondamentaux. Tous ces tartufes sont à inscrire sur la liste des renégats qui resteront dans les mémoires comme ayant contribué à l’effondrement déjà avancé de notre pays et à la guerre civile qui s’annonce. On espère toujours, dans les périodes difficiles, voir surgir la responsabilité et le courage de ceux qui ont prétendu avoir les capacités de diriger. Leur désertion en est d’autant plus honteuse.

    Cliquez sur la photo ci-dessous pour visionner ce court extrait

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  • Les tribulations ménardiennes

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    Par Jacques Nain

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    Drôle d’idée !

    Drôle d’idée ! "Les prisons doivent être considérées comme des logements sociaux pour encourager les maires à en construire !" indique la Députée de l’Hérault dans une intervention de ce jour 13 juillet dans l’hémicycle.

    On croit rêver ! Si elle devait être votée, une telle proposition substituerait le pouvoir du maire au domaine régalien de l’État, celui de l’Administration Pénitentiaire 3e force de sécurité publique du pays, mais aussi à celui portant sur l’obligation pour les communes de constructions de logements sociaux : 20 % depuis la loi SRU de 2000 et 25 % depuis la modification de 2013 !

    De fait, avec cette proposition le pourcentage de logements attribué aux honnêtes citoyens serait en diminution au profit des logements sociaux des prisons occupés par des délinquants : cherchez l'erreur !

    À dire vrai, rien n’est surprenant ! En effet, quand on évoque les logements sociaux on pense à la loi SRU et aux 20 % de logements sociaux du ministre communiste Jean-Claude Gayssot, biterrois d’origine. Cette loi pourrait donc désormais être amendée par la proposition de la Députée de l’Hérault, élue justement dans la circonscription biterroise. Une superbe continuité entre les deux élus du cru !

  • Et de quatre !

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    C’est tout de même curieux cette manie de démissionner des élus municipaux de Béziers.

    Après Michel Bousquet, conseiller municipal, Henri Fabre-Luce, conseiller municipal et Benoît d’Abbadie, adjoint chargé du commerce, c’est le tour de Gérard Angeli, adjoint aux sports, qui, dit la presse, n’avait même pas informé le maire de sa décision avant de la faire connaitre à la préfecture ! Ambiance ! On sait que Victor Alzingre, conseiller municipal, refuse de siéger depuis de nombreux mois…

    Quatre démissions dont deux adjoints, c’est à relever parce que peu fréquent.

    Mais que se passe-t-il donc ?

    Les biterrois eussent certainement aimé recueillir quelques explications du maire, d’habitude toujours prompt à proférer des anathèmes à l’encontre de quiconque jette sur son image une ombre jugée aussitôt complotiste. En vain !

    Il eut été de même utile de connaître l’avis d’une autre conseillère municipale, également députée. En vain !

    Mais par application systématique de la formule bien connue de ceux que terrifie la vérité, surtout lorsqu’elle n’est pas bonne à dire, « courage fuyons », le clan déclare qu’il n’a rien à déclarer.

    Comme les prestidigitateurs font disparaître ce que vous ne devez plus voir, « passez muscade » !

    Henri Bec

  • Les déclarations "éblouissantes" du clan Ménard !

    Il y a quelques, le journal Midi Libre reprenait les déclarations du clan Ménard interrogé, pour l'un sur la situation générale, et pour l'autre sur son absence à l'Assemblée lors du vote sur la motion de censure. Le clan, d'une seule voix comme d'habitude, déclarait :

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    On reste pantois devant une telle puissance de réflexion politique. Nombreux sont ceux qui ont du avoir le souffle coupé en découvrant LA solution à laquelle personne n'avait pensé jusque là. Nous ignorons quelques fois que nous avons si près de chez nous de tels génies de la pensée et du raisonnement, redoutables dialecticiens, prodiges de l'analyse et de la synthèse.

    Les français sont dans la rue au son des casseroles, les faillites de commerce se multiplient, la dette s'amplifie tous les jours un peu plus, au risque de ne plus pouvoir, à brève échéance, assurer le paiement des intérêts, les corps essentiels (armée, diplomatie, police, justice, éducation…) sont en déshérence, l'agriculture est à l'agonie. Et pendant ce temps le président Macron continue à pérorer à tort et à travers, comme il le fait depuis six ans, pour tenter de faire oublier ses échecs successifs, aux ordres de l'Amérique et expulsé de l'Afrique, après avoir sacrifié notre indépendance énergétique pour satisfaire quelques pitres, paraît-il écologistes.

    Qu'a trouvé alors le clan Ménard comme idée grandiose pour régler l'ensemble ? Un remaniement ministériel ! Vous avez bien lu, un remaniement du gouvernement. On ne touche pas bien sûr au président, on ne sait jamais, qui dirige en réalité tout seul, entouré d'une ribambelle d'inconnus ou de stars de journaux plus ou moins scabreux.

    Ce que nous n'avons certainement pas compris dans la finesse du raisonnement, c'est la touche de subtilité supplémentaire qui accompagne ce brillant diagnostic et ce remède de choc : le remaniement doit être "au minimum important". 

    Nous restons toutefois sur notre faim. Les grands stratèges ne nous disent pas, de manière concrète, en quoi doit consister ce remaniement, qui devrait partir et qui devrait arriver.

     " Bon sang, mais c'est bien sûr" aurait dit le commissaire Bourrel, comprenant enfin la solution :

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  • Ménard sacré "Judas de Béziers"

    Cliquez sur la photo de fin de page pour lancer la vidéo

     

    Par Mitrophane Crapoussin - Riposte laïque

    Voilà plus de deux ans que nous observons les gesticulations verbales du nouveau Ménard, régulièrement convié dans les médias pour débiter des banalités et surtout déverser sa hargne jalouse.

    Récemment invité sur le plateau de Christine Kelly pour parler de son dernier livre, Je n’ai pas dit mon dernier mot, Éric Zemmour est revenu sur le cas du petit édile biterrois, parfaite illustration du traître à retournements de veste multiples et variés.

    Ce soi-disant ami l’avait très longtemps exhorté à se présenter à la présidence… Puis avait passé la campagne à le démolir et à le fracasser.

    « C’est le Judas de Béziers qui a empêché de parler des vrais problèmes. Il m’a diabolisé pour délégitimer mes idées. »

    Consécutivement à ce Face à l’info, dans son émission, Pascal Praud est revenu sur le sujet. Chroniqueur régulier de ce talk show, Gilles-William Goldnadel, avocat et ami de Bob, a déclaré qu’il n’était pas un traître mais un « esprit critique très acéré », « personne ne trouve grâce à ses yeux ».

    Goldnadel devait penser s’adresser à des téléspectateurs amnésiques…

    Nul n’aura oublié que de juillet 2021 à maintenant, Ménard n’a cessé de tarir d’éloges quant à Macron, auparavant honni.

    De sa gestion du Covid jusqu’à la crise ukrainienne, selon lui, Foutriquet multiplie les sans-faute, atteignant parfois même la perfection. Ménard était devenu si carpette que d’aucuns pensaient qu’il briguait une récompense. Cependant, aucun strapontin ne lui fut offert… Mais tenace, il persévère. Et nous ne comptons plus ses reniements spectaculaires dont celui sur l’immigration et les migrants…

    Faute de maroquin, Bob vient tout de même d’obtenir un titre de gloire bien mérité, Zemmour l’a sacré Judas de Béziers !

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  • La journée des droits de la femme à Béziers ! Vive le hidjab pendant que les Iraniennes meurent pour ne pas le porter

    Les réseaux sociaux n'ont pas manqué de relayer cette photo et de se scandaliser. On le serait à moins. Malheureusement elle est une illustration de ce qu'est devenue la politique biterroise : un mélange très homogène de démagogie et de trahison.

    Merci pour celles qui subissent partout dans le monde, et maintenant en France, la dictature de la charia ! Honteux !

    Comment des Français qui, jusqu'hier critiquaient la politique immigrationiste mise en place et la subversion qui nous envahit, accompagnée d'une religion qui est là pour tuer notre civilisation, peuvent-ils poser avec des femmes représentant cette même religion, vêtues du voile, une de leurs armes de conquête ?

    Comment des pieds noirs, et il y en a plusieurs sur cette photo, victimes et oh! combien de la barbarie musulmane, peuvent-ils s'abaisser à ce point ?

    Le clan Ménard et tous ses affidés s'enfoncent toujours un peu plus dans le déshonneur. 

    Tout cela n'est vraiment pas bien beau !

    Henri Bec

    ********

    2-1.jpgLa France de demain c’est Roubaix, Marseille Nord, Trappes, Mantes-la-Jolie, la Paillade, Château d’eau, Villeneuve Saint-Georges, les Mureaux, Château Rouge, Grigny, Corbeil, Sarcelles, et… Béziers.

    Pas besoin de vivre encore plus longtemps pour la découvrir, on la croise à tous les coins des rues des villes, elle commence à montrer le bout de son nez dans les villages. Elle se fait de plus en plus visible.

    Nous ne serons pas là pour dire il fut un temps où l’on pouvait manger son sandwich jambon- beurre et boire sa cannette de bière dans ses parcs et jardins en toute sécurité et pouvoir manger un morceau pendant le Ramadan dans la journée, car désormais les restos et les bistrots ont porte close comme n’importe quelle ville musulmane dans les pays d’Allah.

    On entendra les appels à la prière 5 fois par jour diffusés par des haut-4.jpgparleurs aux décibels de la puissance d’un avion en décollage. Comme si la France n’avait jamais existé en tant que France, peut-être qu’elle prendra le nom de Francestan. Ses églises et ses cathédrales subiront le même sort que Sainte-Sophie.

    La justice sera rendue au nom de leur satané Allah, ses codes juridiques et sa constitution disparaîtront au profit des lois naturelles prétendument d’essence divine, c’est-à-dire la Charia de malheur.

    Voltaire, La Boétie, Molière, Montesquieu, Rousseau, Diderot, Corneille, etc.. passeront dans les oubliettes et leurs livres seront brûlés comme les livres de la Grande Bibliothèque d’Alexandrie au VIIe siècle. De son héritage grandiose et mémorable, il ne restera plus grand-chose. On enseignera dans ses écoles une autre histoire que la sienne, celle de ses nouveaux colons. Sa mort culturelle semble inéluctable ainsi qu’en tant qu’entité humaine

    6-1.jpgLa faute à ses dirigeants politiques laxistes, irresponsables, sourds et aveugles, eux qui n’ont jamais voulu entendre les mises en garde de tous les patriotes sincères, voire de Georges Marchais et prendre conscience de la gravité du danger en laissant entrer dans la bergerie le loup qui la convoite depuis Charles Martel.

    Ils ont creusé leur propre tombe en faisant venir des femmes et des hommes avec lesquels ils savaient pourtant, pour les avoir colonisés, que la cohabitation est impossible et que leur mode de vie est antinomique au notre, nonobstant leur dessein cosmogonique de coloniser la terre tout entière et la soumettre à la dure loi de leur religion.

    Salem Benammar

     

    le voile islamique, symbole de la trahison5-1.jpg de la gauche féministe

    Comme le signale l’excellent site Fdesouche, à l’occasion du 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, de nombreuses structures françaises, municipalités, préfectures, osent mettre en avant le voile islamique pour célébrer cette date.

    Pourtant, en 1989, à l’occasion de la première offensive du voile dans nos écoles, à Creil, même Arlette Laguillier décrivait le voile islamique comme le symbole de l’oppression des femmes.

    Depuis, de l’eau a passé sous les ponts. Encore plus grave, des militants de gauche, souvent Insoumis, réclament des conseillères municipales voilées, des députés voilées et se battent pour abolir la loi du 15 mars 2004 interdisant le voile à l’école.

    Pendant ce temps-là, en Iran, des femmes meurent pour retrouver leur liberté.

    Ces deux articles sont tirés de

    Riposte laïque 

  • "Bien fol qui s'y fie" - Midi Libre du 12 février 2023

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    Beaucoup diront que l'on pouvait se passer de cette information. En effet, c'est loin d'être un scoop. Il y a longtemps que dans de nombreux médias de la presse écrite ou parlée, dans la présente publication notamment, sont rapportées les incongruités du clan Ménard et ses changements de direction propre à donner le tournis et bien souvent la nausée. C'est peut-être ainsi qu'on a inventé le mouvement perpétuel Aujourd'hui c'est encore un retournement, modeste toutefois. Bien que tout cela ne soit pas très explicite, on comprend qu'il estime avoir eu un peu tort d'avoir eu très tort, ou inversement. Mais il se garde bien de préciser cette pensée (?) confuse. Passons sur le français très approximatif qui aide à ne rien comprendre ("Un moment de telle émotion que ça t'oblige à repenser... !).

    En réalité, après avoir donné dans le politiquement correct de la dhimmitude, et estimé que "l'immigration choisie" était une politique à privilégier, le clan s'est rendu compte qu'il avait perdu une bonne partie de l'électorat qui l'avait suivi tout au moins dans les premiers temps - cela est bien fini - et que la réalité du terrain ne cadrait plus exactement avec ses propos démagogiques. Il était donc temps d'apporter quelques modifications, mais sans trop, pour estomper légèrement l'image macroniène en voie de dégradation. Sans même se rendre compte que personne n'est dupe, une des caractéristiques essentielles du clan étant de prendre les autres pour des imbéciles ! Au moins sur ce seul point la conviction est restée constante.

    L'entrefilet du Midi Libre n'a peut-être pas attiré l'attention du plus grand nombre. Il nous est donc apparu nécessaire de le publier.

  • Quand le clan Ménard poursuit sa macronisation

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    Quand l'un passe son temps dans les médias pour répéter qu'il ne communique plus, tout en continuant à donner son avis sur tout, en réalité sans intérêt, l'autre fait les yeux doux à la macronie et arbore son désormais célèbre sourire figé. Son intervention à l'assemblée sur la réforme de la police, repris sur sa page Facebook a fait l'objet d'un commentaire cinglant que nous ne manquons pas de reproduire ci-dessous. Profiter d'un sujet aussi grave que cette réforme pour poursuivre son approche du pouvoir dans un intérêt exclusivement personnel est, en effet, tout à fait scandaleux.

     

    *****

     

    Nain.jpgCe 13 janvier à l’Assemblée Nationale, en évoquant l'instauration d'une présomption de légitime défense pour nos forces de l'ordre en votre qualité de Député de l’Hérault vous vous adressez à monsieur le monsieur le Ministre de l’Intérieur en concluant votre exposé par « Ils ont mon soutien le plus total. Et je sais qu’ils ont le vôtre, monsieur le ministre ». Je m’offusque d’autant de déférence servile vis-à-vis des gouvernants. Même si dans les débats le respect républicain s’impose, vos propos complaisants sont très éloignés de ceux qui devraient être exprimés par une soi-disant représentante de l’opposition.

    Une telle attitude est d’autant plus scandaleuse que dans le même temps, le même ministre et le chef de l’État ont engagé une réforme de la Police Judiciaire en regard de laquelle vous êtes restée totalement muette en dépit d’une première expérience dans l’Hérault. Pourtant, policiers de tous grades et magistrats et hautes autorités judiciaires sont vent debout contre cette réforme dont les effets seront néfastes pour la sécurité de nos concitoyens dès lors que sous la tutelle des Préfets des départements, les policiers de la Police Judicaire n’auront plus l’initiative et la flagrance de lutter contre le grand banditisme et les trafics internationaux sur l’ensemble du territoire et au-delà de nos frontières via Interpol…

    Quant à la présomption de légitime défense pour nos forces de l'ordre il est bien plus facile d’en parler sous les ors de la République et à l’abri des militaires de la Garde Républicaine que sur le terrain où les mises en examen à l’encontre des policiers se multiplient. Dénommées antérieurement inculpation, avec alors aucune possibilité d’accès au dossier, elles nécessiteront toujours des investigations par un service enquêteur indépendant vis-à-vis de l’affectation du fonctionnaire en cause. In fine, une instruction judiciaire est nécessaire pour asseoir si besoin le non-lieu qui s’en suivra. Vouloir affirmer le contraire est une mystification !

    Et puis en regard de l’actualité la dernière affaire de la Gare du Nord à Paris confirme la nécessité de faire en sorte que tous les policiers hors service puissent conserver leur arme professionnelle en dehors de leurs heures de présence professionnelle. À cet égard, il est impératif de supprimer la demande d’autorisation obligatoire par les policiers auprès de leur hiérarchie pour un port d’arme hors service. Ce port d’arme hors service devrait être obligatoire avec comme seule exception une demande expresse et motivée des policiers refusant de porter une arme en dehors de leur temps de travail. Pour l’adoption de cette mesure, pourquoi ne pas proposer une mesure incitative ?

    Ainsi va, madame le député, notre triste vie parlementaire. Bien à vous !

    Jacques Nain

  • Le clan Ménard : plus que désagréable, cela devient désormais insupportable !

    Compte tenu de l'importance de cette lettre ouverte qui ne sera pratiquement pas diffusée sur Béziers, nous ne publions pas cette fois-ci d'autres articles.

     

    Mercredi 5 octobre sur LCI, Robert Ménard a réitéré les mêmes insultes que son épouse, proférées le lundi à l'Assemblée Nationale (pour écouter, c'est ICI), à l'encontre de ceux qui ne pensent pas comme eux sur le conflit en Ukraine. C'est la méthode ménardienne classique du remplacement d'une argumentation cohérente, dont nous connaissons maintenant leur incapacité d'en émettre, par des aboiements désordonnés, et bruyants si possible. Mais ici nous montons encore d'un cran : une députée, qui plus est, membre de la "Commission des affaires étrangères" insulte un chef d'État étranger.  Dans d'autres temps, c'était l'incident diplomatique ! E. Ménard s'est définitivement discréditée et rendue indigne de son mandat. Notons également que leur américanophilie schisophrénique atteint des proportions curieuses, certains diront inquiétantes et d'autres suspectes 

    Des pantalonnades et cabrioles ridicules auxquelles nous a habitué le clan Ménard, nous passons maintenant à des déclarations si graves qu'elles ont incité une personnalité de premier plan à réagir avec vigueur.

    Le général (2S) Henri Roure donne ainsi brillamment une leçon historique et géopolitique au clan, dans cette lettre ouverte qui mérite d'être largement diffusée. 

     

    ***

     

    Lettre ouverte à madame Ménard, députée de la Nation

     

    Par le général (2S) Henri Roure

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     Madame Ménard vous vous vantez du discours prononcé à l’Assemblée Nationale où vous affichez, sans modération aucune, un soutien à la politique de M. Macron dans l’affaire ukrainienne. Votre propos, dans sa forme, est voisin de ceux des imams intégristes. Vous insultez les citoyens qui ne pensent pas comme vous et traitez de dictateur le dirigeant d’un État avec lequel, que je sache, tous les pays occidentaux, dont la France, maintiennent des relations diplomatiques et avec lequel il faudra un jour négocier. Vous  ne tenez absolument pas compte, ni de l’histoire, ni de la nature du peuple russe, ni évidemment des responsabilités américano-otaniennes dans ce conflit. Vous oubliez que plus de la moitié de la planète refuse de condamner la Russie. Je souligne que la Russie est gouvernée comme elle l’a toujours été. Elle n’a jamais connu de régime démocratique tel que nous l’imaginons et ne veut surtout pas connaître cette démocratie d’aujourd’hui, théâtre de toutes les corruptions mentales qui n’est, en fait, que la dictature de minorités dévoyées hostiles au bonheur et à l’unité du peuple. Non madame, Poutine n’est pas un dictateur, il est profondément russe et il n’a pas tout à fait tort dans ses jugements sur l’Occident.

     Ce ne sont pas des façons pour quelqu’un qui se veut une femme politique responsable. Cette attitude, niant la réalité, est le propre de la servilité. Que cherchez-vous ? Votre idéologie est aujourd’hui évidente. Elle est bien éloignée du patriotisme. Elle s’aligne sur les États-Unis qui sont certes, encore, les alliés de la France mais, dans les faits, ne sont pas particulièrement ses amis. Dois-je vous rappeler les récents coups bas portés par ce pays contre le nôtre et sa volonté d’imposer sa loi à l’Europe et au monde ? Cet alignement sur la politique impérialiste étatsunienne, relayée par le système macronien et européen, est à la fois la preuve d’une carence dans la réflexion et l’aveu de votre adhésion à une politique hostile à la grandeur et à l’indépendance de la France. Au travers de vos injures et de votre soutien au pantin étatsunien de Kiev, que vous osez, sans peur du ridicule, comparer à Churchill, vous refusez d’admettre la responsabilité de Washington dans le déclenchement de cette guerre qui est avant tout une guerre civile. Je me permets de vous rafraîchir la mémoire. Dès 2014 les États-Unis ont engagé une action anti-russe oubliant la promesse faite à Gorbatchev, en 1990, par le secrétaire d’État James Baker, de ne pas intégrer les anciens membres du Pacte de Varsovie à l’Otan. La Russie se voyait ainsi cernée par des pays inclus dans l’OTAN et dans l’UE. Faites appel à vos notions de géographie ! Ne restait que l’Ukraine dont le pouvoir, manipulé par la CIA et les conseillers états-uniens, demanda l’adhésion à cette organisation dont la constitution lui conférait une nature exclusivement défensive face au bloc de l’Est. Elle aurait ainsi dû être dissoute avec la disparition de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Avec cette adhésion l’encerclement de la Russie aurait ainsi été parachevé et des populations russes et pro-russes se seraient trouvées définitivement séparées de la mère patrie, incluses dans un système militaire anti-russe. L’article 5 de l’Alliance stipulant que l’agression contre un de ses membres devait être considérée comme une agression contre l’ensemble, il se serait appliqué à l’Ukraine. Qu’auriez-vous fait, madame la députée, à la place du gouvernement russe, face à cette manigance étatsunienne ? Le mensonge est une constante de la politique anglo-saxonne…Les États-Unis ont avoué, dès cette époque, rechercher l’éclatement de la Russie en trois États, une Russie d’Europe facile à absorber dans une UE succursale des États-Unis, un État sibérien et un État extrême-oriental, tous deux soumis à Washington.

     Je pense madame Ménard que vous considérez que les 14 000 morts en moins de 10 ans du fait des bombardements et des massacres ukrainiens dans le Donbas perpétrés sur les populations russophones et russes, n’ont pas autant de valeur que les pertes humaines de Kiev et les destructions sur le sol ukrainien dont nous abreuvent les chaines grand-public. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà », cette pensée de Pascal se vérifie une fois encore. Les bombardements américano-otaniens de la Bosnie, de la Serbie, de l’Irak, de la Syrie et de la Libye, étaient sans doute, selon vous, parfaitement légitimes et vous abondez dans le sens de Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’État, qui assumait pleinement la mort de 500 000 enfants irakiens, en affirmant que « ça en valait la peine »…

    Madame Ménard vous niez l’histoire. L’Ukraine n’a pratiquement jamais été indépendante et Moscou qui lui a concédé cette indépendance, continue à la reconnaître, mais cherche à protéger les populations strictement russophones de la maltraitance du gouvernement ukrainien. Je note au passage, madame la députée, que l’ukrainien est un dialecte russe, que l’on nomme « le petit russe ». J’ajoute le témoignage d’un grand écrivain dont vous ne pouvez récuser l’engagement pour la liberté, Alexandre Soljenitsyne: C’est une imposture de fabrication récente qui fait remonter presque jusqu’au IXème siècle l’existence d’un peuple ukrainien distinct parlant une langue différente du russe. Nous sommes tous issus de la précieuse ville de Kiev d’où la terre russe tire son origine".

    Dans le même ordre d’idée, rappelez-vous que la Crimée, peuplée exclusivement de Russes a toujours appartenu à la Russie. Faites l’effort de vous souvenir de vos cours d’histoire. En 1854-1855, les forces franco-britanniques se sont confrontées à l’armée tsariste dans cette région. Je pense que le siège de Sébastopol et la prise de la redoute de Malakoff évoquent chez vous quelques souvenirs scolaires. Le tsar avait montré alors des ambitions sur la Méditerranée et voulait profiter de l’affaiblissement de l’empire ottoman pour ouvrir son pays sur le large. La Crimée est donc bien russe. Elle n’a été rattachée administrativement à l’Ukraine soviétique que dans les années cinquante par Khrouchtchev, lui-même ukrainien. Un autre non-russe, le géorgien Staline, a effectivement affamé les paysans ukrainiens, mais simultanément il déportait en Sibérie et exécutait par milliers les Russes qu’il soupçonnait de ne pas lui être fidèles. Un tel parti pris rendra difficile, pour vous, une reconnaissance future des faits et de la réalité. Vous adhérez à ce clan qui n’aime pas la France, nie son destin, sa nature particulière et s’aligne sur ceux qui voudraient la dévier de sa voie historique et fondre notre nation dans un magma humain abêti et soumis aux oligarques occidentaux, disciples de George Sorros, fidèles de Davos, de Bilderberg et de l’internationalisme financier piloté par Washington. Je vous rappelle aussi les accords de Minsk 2 dits au « format Normandie », co-signés par la Russie, l’Allemagne, la France et l’Ukraine, cependant… en l’absence des États-Unis. Ces accords rendaient officiellement la Crimée à la Russie, octroyaient l’indépendance aux deux régions du Donbas et prévoyaient la neutralité de l’Ukraine. Mais vos amis étatsuniens n’y ont pas trouvé leur compte… Leurs objectifs n’auraient pas été atteints ! Ayez l’honnêteté, madame, de reconnaître que la Russie ne fait que rechercher l’application des accords de Minsk2.

     Cette politique à laquelle vous vous êtes ralliée, pèse non seulement sur notre économie, sur notre vie quotidienne, mais aussi sur nos intérêts géopolitiques. La Russie a maintenant beau jeu de s’investir militairement et politiquement en Afrique francophone et à monter des populations contre nous. Bravo ! Nous sommes en train de perdre un des atouts de notre puissance résiduelle. Je terminerai ce court propos qui évidemment ne sera pas présenté devant l’Assemblée de la Nation, en vous disant que parler de liberté, s’agissant de l’Ukraine et de ses dirigeants, est mal venu. Il vous aurait suffi de suivre l’évolution de ce pays au cours des dernières années, comme je viens de le faire brièvement, pour constater qu’il se trouve sous la tutelle des États-Unis et que sa classe dirigeante, oligarchique, est une des plus corrompues au monde. Se battre pour la liberté ? Je veux bien; je m’y suis engagé, mais uniquement pour celle du peuple français. L’Ukraine n’est rien pour la France. Nous n’y avons aucun intérêt réel. En revanche l’amitié revenue de la Russie pourra, un jour, nous être utile.

     À l’avenir, madame, évitez ces formulations hystériques.  Elles vous discréditent aux yeux de ceux qui ont pu apprécier vos engagements antérieurs.

    Général (2S) Henri ROURE

  • Quand le maire de Béziers fait l’apologie de la baffe !

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    Cet article ne manque pas de sel ! Outre la touche d'humour bien vue, il résume ce que beaucoup réalisent désormais. Nous ne sommes même plus dans le tripatouillage politique mais dans le médiocre spectacle de saltimbanques "qui se voyaient déjà en haut de l'affiche", en vain !

     

    Par Jacques Nain

    Nain.jpgMercredi 7 septembre, en fin d’après-midi nous avons regardé sur LCI David PUJADAS qui anime l’émission éponyme « 24HEURES PUJADAS ». Le journaliste nous a présenté Robert MÉNARD comme étant le nec plus extra de l’union des droites, un influenceur d’idées à partir de son expérience de maire de Béziers. Comme ne cesse de le dire ce dernier à chacun de ses passages dans les divers médias – au moins quatre fois par semaine - nous aussi, comme lui, nous pouvons affirmer : « Nous sommes sidérés, nous sommes consternés ! »

    En effet, depuis des mois, on constate que le maire de Béziers et son épouse Député n’œuvrent que dans le seul intérêt de leur couple. De l’union des droites, ils n’ont que faire : c’est une simple façade électoraliste. Si, de façon trompeuse, ils ont défendu cette idée dans les médias et sur les chaînes nationales, en vérité localement, ils ont fait et font l’inverse. Depuis des années, ils ont phagocyté les divers responsables des droites afin, une fois aux responsabilités publiques, de les éliminer progressivement de la scène biterroise.

    À titre d’exemple, depuis 2014, le couple n’a jamais participé à une Commémoration officielle de l’Appel du 18 juin du Général de Gaulle. Pourtant, chaque année, au cimetière neuf de Béziers, ils se recueillent et déposent des gerbes au monument aux morts sur lequel est inscrit le nom de l’organisateur de l’attentat du Petit-Clamart le 22 août 1962 contre le président de la République de cette époque. Est-ce avec de telles postures que l’on peut bâtir l’union de toutes les droites ?

    Ce sectarisme et cet antigaullisme primaire sont dignes des apparatchiks de l’extrême-gauche : le sieur Robert MÉNARD n’a-t-il pas été militant de cette cause pendant des années au début de sa carrière politique ? Son épouse n’est-elle pas issue d’associations mondialistes du style France Liberté chère à Danielle Mitterrand ?

    Et puis, à l’évidence, depuis le mardi 16 novembre 2021, date à laquelle le Président Emmanuel Macron est venu visiter à Béziers la Cameron, où est implantée l’entreprise GENVIA (CEA/Schlumberger) spécialisée dans la production d’hydrogène vert et la fabrique des électrolyseurs haute température, le masque est tombé ! L’accueil du maire au président allait bien au-delà d’un acte républicain, il était un sérieux appel du pied à Macron ! Qui d’Emmanuelle ou de Robert intégrera un ministère ? Là est la véritable question : que ne feraient-ils pas ces « gens-là » pour un maroquin !

    Quant à l’influenceur d’idées que serait l’intéressé avec son épouse – certains mal intentionnés les désignent comme étant Les Balkany bis de la politique – on se gausse ! Sans prendre en compte les non-votants, les abstentions, les votes blancs et les opposants que représentent réellement les 46 458 biterrois inscrits sur la liste électorale de la ville de Béziers en regard de la totalité nationale des 48,7 millions citoyens français. Avec moins de 1% peut-on évoquer la notion d’influenceur d’idées ?

    C’est tant mieux ! En effet dans l’émission en question, avec sa grossièreté et sa vulgarité habituelle quand le maire de Béziers évoque les faits du 29 août dernier sur l’agression à Cannes d’une vieille-dame de quatre-vingt-neuf  ans par trois adolescents, c’est du délire : l’homme public ne propose comme seule solution que de mettre des « baffes ! » Pourquoi supporterions-nous de telles aberrations, démagogies et inepties ? À l’heure où les violences familiales monopolisent la sphère médiatique et publique selon MÉNARD il faudrait pour éduquer notre jeunesse avoir la pédagogie de la gifle, du soufflet, de la beigne, de la calotte, de la claque, de la mandale, de la taloche, de la tarte, de la torgnole, etc. Et le maire de Béziers de rajouter sans vergogne « Si un mec me touche les fesses, je me retourne et je lui en colle une ». Avec un tel niveau d’intervention philosophique, les mercredis, nous changeront de chaîne télévisée !

     

    Jacques Nain est également l'auteur de plusieurs ouvrages dont La guerre de l'ombre dont nous avons déjà parlé, à retrouver ICI.

    Ou Jacques Mesrine, avec une préface du commissaire divisionnaire Charles Pellegrini. Un témoignage direct, Jacques Nain ayant activement participé à la traque de l'ennemi public n°1. ICI

  • Revue de presse - Riposte laïque - À lire et à méditer

    Le site "Riposte laïque" vient de publier un article sous la plume de Cédric de Valfrancisque, qui ne manque pas de qualité ni de piquant. L'article a vocation à une diffusion nationale. C'est pourquoi les biterrois trouveront, dans la première partie, des informations connues depuis toujours. C'est la deuxième partie qui les intéressera.

    Sans mâcher ses mots l'auteur confirme ce que nous ne cessons d'écrire depuis plus d'un an. Nombreux sont en effet les biterrois qui, réalisant l'escroquerie intellectuelle du clan Ménard, se sentent désormais grugés et bafoués, et jurent, "mais un peu tard qu'on ne [les] y reprendra pas". il y a encore toutefois ceux qui regardent sans voir et continuent de s'accrocher aux basques de ce qui, en effet, n'est plus qu'une vilaine trahison, s'imaginant, ou faisant semblant de s'imaginer, qu'ils entendent toujours dans leur mémoire les paroles des premiers temps. Pour l'instant, leur réflexion et leur conscience présentent quelques ratés. Espérons que la clairvoyance et le bon sens ne sont que partie remise !

    C'est pourquoi il ne faut pas oublier tous ceux qui ont déjà claqué la porte avec lucidité et courage. La machine communication du clan s'est, bien sûr, mise tout de suite en marche lors de chaque départ, pour étouffer une malencontreuse diffusion des motifs avancés par les uns et les autres. Nous ne les avons pas encore évoqués dans la présente publication, ce n'est que partie remise. Nous ne manquerons d'y consacrer une édition le moment venu

    ***

     

    Par Cédric de Valfrancisque - Riposte laïque

     

    Il faut virer les Ménardier de Béziers !

     

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    "Ce n’est pas la girouette qui change, c’est le vent." (Edgar Faure).

    "Un traître est plus dangereux qu’un fou" (Jules-Paul Tardivel).

    Si j’étais Biterrois, j’aurais la très nette impression de m’être fait rouler dans la farine, duper, tromper, flouer, cocufier, aux élections municipales et législatives. En effet, depuis 2014 (élection de Robert à la mairie), et 2017 (élection d’Emmanuelle à la députation), ils sont sous la coupe réglée du couple Ménardier, les Ceausescu occitans. Certes le couple a été légalement élu mais les Biterrois – entre autres l’importante communauté "pieds-noirs" – croyaient voter pour des gens de droite. Ils ont si souvent été bernés dans leur histoire ; les pauvres, ils ne méritaient pas ça !

    On dit que Béziers pourrait être la plus ancienne ville de France, avec Marseille.

    La renommée de la ville vient de la viticulture, de son équipe de rugby, et de sa féria qui se déroule autour du 15 août. Béziers est membre de l’ "Union des villes taurines françaises" au même titre qu’Arles, Bayonne, Dax et Mont-de-Marsan. C’est une ville de bien-vivre et pourtant…

    La cité a souffert au XIIIe siècle. Le 14 janvier 1208, le pape Innocent III décidait de lancer une croisade contre les Cathares. Autour de Simon de Montfort, elle sera menée par de grands barons du Nord. Le vicomte de Béziers, Raimond-Roger Trencavel, entreprend alors de résister aux assauts des croisés venus châtier les "Albigeois". Le 22 juillet 1209, des croisés, et parmi eux beaucoup de ribauds avides de pillage, pénètrent dans la ville. Quelques milliers d’habitants sont passés par les armes ou périssent dans les flammes. Le massacre est illustré par la fameuse formule "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !", restée dans la mémoire collective (et sans doute apocryphe).

    Certains chroniqueurs estiment le nombre de victimes à 22 000. Pierre des Vaux de Cernay parle de 7 000 morts dans la seule église Sainte-Madeleine. Sachant que la population de Béziers, à l’époque, était de 10 000 âmes, on peut supposer que ces chiffres sont exagérés. Les historiens retiennent que la moitié de la population fut passée par les armes, c’est déjà énorme !

    Beaucoup plus tard, la ville allait encore souffrir. À la fin du XIXe siècle, alors que partout en France la vigne était en régression, elle augmentait dans l’Aude, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales. À eux quatre, ces départements fournissaient 40 % de la production française de vin.

    Pour faire face à la concurrence étrangère, des vins trafiqués apparaissent sur le marché. Les fraudeurs restent impunis. En 1892, les viticulteurs du Midi réclament "la suppression du sucrage officiel et le rétablissement des droits de douanes". Mais le marché reste en partie occupé par des vins élaborés à partir de raisins séchés importés, de vins dits "mouillés" (allongés d’eau), chaptalisés ou même élaborés sans raisin. Les vignerons du Sud s’insurgent contre cette concurrence déloyale (qui ne représentait pourtant pas plus de 5 % du marché).

    Le 12 mai 1907, le rassemblement de Béziers pour défendre la viticulture méridionale voit 150 000 manifestants envahir la ville. Venus de 200 communes, ils sont rejoints par des employés et des commerçants biterrois. La manifestation est clôturée par les discours prononcés sur la place de la Citadelle. Prennent la parole Marcelin Albert qui lance un vibrant ultimatum au gouvernement en lui demandant de relever le cours du vin, Ernest Ferroul qui prône la grève de l’impôt et le maire de Béziers, Émile Suchon, qui prend position pour les viticulteurs en lutte.

    Le 16 mai, tout le conseil municipal de Béziers, de tendance radical-socialiste, démissionne. La pression de la rue continue. Le poste de police et la façade de la mairie sont incendiés.

    Alerté, Georges Clemenceau décide de contre-attaquer. Le 17e régiment d’infanterie de ligne composé de réservistes et de conscrits du pays, est muté sur ses ordres de Béziers à Agde le 18 juin 1907. Le soir du 20 juin, apprenant la fusillade de Narbonne, 500 soldats du 17e RI se mutinent, pillent l’armurerie et prennent la direction de Béziers. Ils parcourent une vingtaine de kilomètres de nuit. Le 21 juin, au matin, ils arrivent en ville. Accueillis chaleureusement par les Biterrois, "ils fraternisent avec les manifestants, occupent les allées Paul Riquet et s’opposent pacifiquement aux forces armées en place". La population leur offre du vin et de la nourriture.

    Le Midi est au bord de l’insurrection. À Paulhan, la voie ferrée est mise hors service par des manifestants qui stoppent un convoi militaire chargé de mater les mutins.

    À Lodève, le sous-préfet est pris en otage. Les autorités militaires ne peuvent accepter cette mutinerie. L’exemple du 17e  RI pourrait  donner des idées à d’autres régiments de la région.

    À Paris, la République tremble, Clemenceau doit faire face à un vote de défiance. Il intime au commandement militaire de rétablir l’ordre dans la journée. Dans l’après-midi, les soldats du 17e de ligne déposent enfin les armes et se dirigent vers la gare sous bonne escorte, avec la promesse qu’ils ne seraient pas sanctionnés. Le 22 juin, par train, ils regagnent leur caserne. Clemenceau annonce la fin de la mutinerie et obtient la confiance au gouvernement par 327 voix contre 223.

    Le 23 juin une loi est enfin votée, qui réprime la chaptalisation massive des vins.

    Les mutins du 17e sont affectés à Gafsa, en Tunisie, garnison des fameux "Bats’d’Af" (1) mais ils restent sous un statut militaire ordinaire. Il n’y eut donc pas de sanctions pénales à la révolte du 17e, contrairement à une légende bien établie (2).

              1) En fait c’est l’abréviation de « Bataillons d’Afrique ». Elle désigne les BILA : Bataillons d’Infanterie Légère d’Afrique qui incorporaient des voyous, des proxénètes et des repris de justice. Certains auteurs confondent les BILA et l’armée d’Afrique ou la Légion étrangère, c’est faire offense à notre glorieuse armée d’Afrique et à cette « phalange magnifique » qu’est la Légion.

                   2) Mais, jugés peu fiables, ils furent souvent envoyés en première ligne dès 1914.

    Pourquoi ce long préambule pour parler de Béziers ? Juste pour démontrer que les Biterrois – les gens du Sud en général – sont capables de colères, de débordements, de coups de gueule et, si besoin, de coups de poing. Aussi je me pose la question suivante : comment peuvent-ils supporter les foucades, les volte-face, les trahisons et les revirements idéologiques de celui qu’ils ont élu à la tête de leur ville  en 2014, et réélu en 2020 ? Qu’attendent-ils pour le virer manu militari ?

    Ce type passe sa vie sur les plateaux télé, et on nous annonce qu’il va devenir chroniqueur d’une chaîne d’infos. Quand a-t-il le temps de s’occuper de sa mairie ?

    Dernier coup foireux en date : dans une tribune du 11 juillet dans "Le Figaro", Ménardier appelle à faire émerger de la modération dans la vie politique. Venant de lui, on croît rêver !!!

    Il en profite pour confirmer son soutien à Emmanuel Macron, et attaque violemment ses ex-amis politiques (dont le RN qui vient pourtant de faire réélire son épouse).  Le constat de celui qui fut, durant son premier mandat de maire, à la droite de l’extrême droite, est cinglant.

    Il estime que "la nouvelle norme, c’est d’être figé, pétrifié dans sa pensée", et il fustige "les haineux de Twitter qui détestent autant la complexité que la modération", tout en bavant sur ses ex-camarades anti-système, qu’il qualifie désormais de "nouveaux conservateurs, aigris, rances".

    Et il se livre à un ridicule exercice de repentance. Face aux  "racailles de la pensée, d’extrême gauche ou d’extrême droite", il veut aller à contre-courant des pensées politiques dominantes, pour lui, c’est un acte quasi révolutionnaire. Il continue sa confession impudique par une envolée qui vaut son pesant de moutarde  quand on connaît son pédigrée : "Être révolté, être punk aujourd’hui, c’est être modéré ! Être punk, c’est rêver d’Europe, aimer la bannière bleue étoilée. Être punk, c’est préférer l’Otan à l’alliance des salles de tortures Moscou-Damas-Pékin. Être punk, c’est admettre ses erreurs. Être punk, c’est refuser de se vautrer dans la démagogie ou le complotisme".

    Dis-donc Ménardier, il faut arrêter de fumer la moquette !

    Sa tribune est une ode à la Macronie et une attaque vacharde et frontale contre son ex-famille politique. Il rêvait d’être ministre, finalement il sera chroniqueur pour LCI. Il pourra ainsi continuer à baver sur ceux qui l’ont fait élire maire de Béziers ; ce "front des radicaux qui insultent leurs adversaires jour et nuit… généralement tous anti-vaccins, anti-passe sanitaire, anti-américains viscéraux, poutinolâtres, tout en qualifiant Macron de… dictateur".

    Dans un précédent appel du pied à Macron, le fourbe avait déjà déroulé un argumentaire appelant à voter pour les candidats de la majorité en vue des élections législatives.

    Il y a quelques années, pour se faire élire maire par la communauté "pieds-noirs" de Béziers, Ménardier  flirtait avec le diable. Ses discours étaient résolument droitiers et anti-immigration.

    Élu maire de "sa" ville – comme il se plaît à le dire, comme si elle lui appartenait – il a réarmé la police municipale et baptisé une place (ou un rue ?) "Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc".

    Nous, les réacs, les fachos aux idées nauséabondes, nous avons été bluffés.

    Mais depuis l’élection présidentielle de 2022, les masques sont tombés : Ménard revient à ses premières amours (ou à ses vieux démons ?). Il a expliqué à "Causeur" qu’il est rongé par le repentir, qu’il veut adoucir son discours, qu’il "aime les gens plutôt que les idées", bref qu’il est redevenu gentil. Qu’on me permette de douter de sa sincérité, car il aura été, durant toute sa carrière, un ambitieux et une girouette évoluant en fonction de ses propres intérêts.

    Ménardier est cofondateur de l’association "Reporters sans frontières" (RSF), dont il a été le secrétaire général de 1985 à 2008, ainsi que du site internet "Boulevard Voltaire", lancé en 2012 (3). Son parcours commence à gauche ou, plus exactement, à la gauche de la gauche.

                   3) Les dirigeants de « Boulevard Voltaire » ne manquent pas une occasion de signaler que Robert Ménard et sa femme n’ont plus rien à voir avec  leur site. On les comprend !

    D’abord proche des milieux anarchistes, puis trotskistes, militant à la "Ligue Communiste Révolutionnaire", de 1973 à 1979. Puis militant du Parti Socialiste, qu’il rejoint via le courant du CERES, l’aile gauche du PS (il sera même délégué du CERES pour la fédération de l’Hérault en 1979).

    À Béziers, en 1979-1980, il participe au lancement, sous la mandature du communiste Paul Balmigère, d’un journal gratuit d’information  "Le Petit Biterrois".

    Le 25 juin 1985 à Montpellier, il crée l’association "Reporters sans frontières". Il bénéficie du soutien de François Mitterrand et de Jean-Michel Du Plaa, conseiller général PS de l’Hérault.

    Ce type bouffe allégrement à tous les râteliers de la gauche alimentaire !

    Ce parcours de socialo-gaucho et de godillot du système lui vaudra, le 22 mars 2008, d’être fait chevalier de la Légion d’honneur sur proposition de… Bernard Kouchner.

    Mais il sent que le vent tourne et qu’il y a des opportunités à ne pas manquer.

    Les villes du Sud de la France souffrent d’une immigration maghrébine invasive, or Ménard voudrait se présenter à la mairie de Béziers, "sa" ville. Il va donc changer son fusil d’épaule.

    À l’issue des municipales de 2014, après une campagne aussi à droite qu’adroite, il est élu maire de Béziers avec le soutien du Front national, de "Debout la République" et du "Mouvement pour la France". Catalogué à l’extrême-droite, son premier mandat sera marqué par quelques mesures courageuses et des coups de gueule médiatiques qui font polémique. En fait Ménardier, un brin mégalomane, a surtout besoin qu’on parle de lui.

    Réélu dès le premier tour des municipales de 2020, il prend la présidence de la communauté d’agglomération "Béziers-Méditerranée". La terre ne le porte plus et il rêve d’un plus grand destin.

    On le verra ensuite caresser tantôt Emmanuel Macron, tantôt Marine Le Pen dans le sens du poil, tout en se disant "ami d’Éric Zemmour" et… en lui tirant dans le dos.

    Léo Ferré chantait "pour tout bagage on a sa gueule". Ménardier a une gueule de faux-cul et, contrairement à ce qu’on dit, on devrait toujours juger les gens sur leur mine !

     

    Si vous souhaitez lire un autre article du même auteur et du même genre c'est ICI

  • La lucidité et le courage de certains élus. Occasion de méditer pour beaucoup ...

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    Jacques Bompard, maire d'Orange, ancien député

     

    Cet entretien a été enregistré avant la dernière campagne électorale. Il montre la lucidité et surtout le courage dont peuvent faire preuve certains responsables. Fort heureusement, même si beaucoup, bien que conscients de la situation, n'ont pas encore eu le cran de quitter leur confort servile, ces nouveaux paladins deviennent de plus en plus nombreux et maintiennent l'espoir de parvenir à un redressement du pays. Rien n'est jamais perdu !

    Notons que les positions prises par E. Ménard, dont il est fait état dans cet entretien, ont été rapidement mises à mal par les déclarations récentes du clan qui s'est insurgé avec violence contre l'arrêt rendu par la Cour suprême américaine sur l'avortement. Elles confirment, comme nous l'avons toujours soutenu, que tous ces boniments et bonimenteurs n'ont en tête que le seul intérêt de leur triste personne.

    Pour écouter l'entretien, sur l'image ci-dessous (12 minutes)

  • Le clan Ménard a perdu son âme. Il n'a pas pour autant reçu son plat de lentilles

    Depuis un an (voir les articles que nous avons publiés dès juin 2021), le clan Ménard n’a cessé de jouer les carpettes auprès d’Emmanuel Macron. Il n’y avait plus de critiques à faire, le bilan était « globalement positif ». Oubliés les Gilets jaunes, l’augmentation exponentielle de l’immigration, la délinquance désormais non maitrisée, la dette abyssale et explosive, la justice en faillite, l'inflation galopante, la gestion incohérente de la crise sanitaire, le drame de l’hôpital, la politique extérieure au service des échéances électorales, etc.

    Au fur et à mesure des mois, les louanges et courbettes ont pris un tour quasi quotidien. Souvenons-nous de l’accueil indécent du Président à Béziers.

    Notre députée, prétendument catholique, qui avait cru pouvoir s’illustrer sur les questions bioéthiques, n’a rien trouvé de mieux que de critiquer avec violence l’arrêt rendu par la Cour suprême américaine sur l’avortement, choisissant ainsi la culture de mort contre celle de la vie. Le maire a emboité le pas avec allégresse, le lendemain même du prononcé de l’arrêt. Notons d’ailleurs, mais cela ne nous étonne pas, tellement nous sommes habitués aux analyses confuses et saugrenues, que la Cour suprême n’a pas supprimé l’avortement mais laissé les États libres d’en décider. Il était cependant indispensable, de vite rallier la doxa macrono-gauchiste, les mêmes qui avaient qualifié la colonisation de crime contre l'humanité ! Le Pied Noir Ménard a désormais dépassé les limites de l'indécence et du déshonneur. On est également surpris de l'absence de réaction de tous ceux, ils sont nombreux, qui pratiquant la politique de l'autruche, font semblant de ne pas voir ni entendre, complices objectifs de la grave crise intellectuelle et morale qui ronge le pays. L'amour propre et la dignité s'éloignent à grands pas ! Mais la nature a horreur du vide : d'autres se chargeront de les remplacer et ce ne sera pas pour le meilleur !

    C’est ainsi que la clan Ménard s’attendait à recevoir la monnaie de sa pièce, après avoir, deux précautions valent mieux qu'une, effectué un détour à Matignon aux fins de sollicitations appuyées. Un petit poste au gouvernement semblait la récompense adaptée à ces renoncements. Les dernières semaines de campagne ont vu fleurir les déclarations dans ce sens avec une grotesque indécence. 

    Les discussions et interrogations en famille n’ont pas dû manquer :

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    Les ambitions démesurées sont le propre de ceux qui ne se sentent pas concernés par le principe de Peter. Et rêvent d'un destin qui n’est pas pour eux. Comment imaginer un instant qu’Emmanuel Macron ait pu s’encombrer d’un collaborateur sans personnalité affirmée, dont l’instabilité récurrente ne se traduit que par des improvisations permanentes, transitant de la Ligue communiste révolutionnaire au Front National, désavoué depuis, en passant par le très gauchiste "Reporters sans frontières", le parti socialiste ou l’UDI… Il faut une belle dose de complexe de supériorité et d’égocentrisme pour y croire. On a d’ailleurs compris que le refus avait été notifié dès le 30 juin, les critiques contre Macron ayant repris dès le lendemain !

    Dans ces conditions, la lecture des membres du gouvernement a eu de quoi les surprendre :

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