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Politique générale - Page 9

  • EDF-CCAS-CGT-PC : ce que la presse aux ordres ne vous a pas dit

     

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    Dans une ordonnance de 49 pages, le juge d'instruction Jean-Marie Huy a renvoyé devant le tribunal correctionnel (après huit ans d’enquête) une dizaine de dirigeants proches du Parti Communiste (PCF) et d’administrateurs du comité d'entreprise d'EDF et GDF (CCAS) et de son institut de formation, des organisateurs de la fête de L'Humanité, l’Iforep, la CGT, sa puissante fédération de l’énergie, son organe de presse, La Nouvelle Vie ouvrière, et la Société nouvelle du journal l’Humanité. Selon leurs fonctions, les prévenus ont répondu de détournement de fonds, d’abus de confiance, de recel, de faux et d’usage de faux, de complicité…

    C'est en 2004 que l'un des jeunes cadres de la CGT, Jean-Claude Laroche, tout juste nommé à la tête de la richissime CCAS, décide de ne pas cautionner ce qu'il voit alors comme un système de financement déguisé du syndicat.

    La caisse bénéficie depuis la Libération d’un statut hors norme et particulièrement juteux. Le pactole représente quelque 400 millions d’euros et revient presque intégralement au CE d’EDF et de GDF. Cet argent est géré depuis plus de cinquante ans par la CGT.

    Ainsi, le comité d'entreprise des électriciens et gaziers (CCAS) est alimenté par une taxe de 1 % (créé par un ministre communiste) sur les factures des clients, ce qui lui permet de disposer de moyens beaucoup plus importants - plus de 450 millions d'euros - que les comités d'entreprises traditionnels.

    Plus technicien que militant, Jean-Claude Laroche découvre notamment que la CCAS s'obstine à faire affaire avec une liste de fournisseurs aux prix peu compétitifs, mais disposant de liens d'amitié avec le syndicat ou le Parti Communiste, notamment dans le domaine du tourisme et de la restauration.

    Des marchés très importants puisque la caisse gère un très grand parc immobilier dans toute la France pour le loisir des agents (dont des chateaux).

    Le système d'embauche des 4000 salariés qui travaillent à l'organisation des loisirs des électriciens de France est également biaisé - la proximité syndicale constituant un critère déterminant. La Cour des comptes dénonce en vain d'importants dysfonctionnements depuis deux décennies. À défaut de démonter l'ensemble des liens entre la CCAS, la CGT et le PCF, l'enquête judiciaire a mis au jour des subventions déguisées à la Fête de L'Humanité pour 1,12 million d'euros. Le juge d'Huy a également établi des emplois fictifs pour plus de 560.000 euros. Des salariés inscrits dans l'organigramme de la CCAS qui rendaient en fait leurs services à la CGT et au Parti Communiste (PCF) disposant de bureaux au siège du CCAS mais qui n’ont en réalité jamais fréquenté l’établissement. Le juge a également retrouvé çà et là des factures irrégulières pour des prestations au profit de manifestations syndicales au mont Valérien ou à Roubaix… Chaque fois, ce sont quelques centaines de milliers d’euros en cause…

    À l’instar de Jean Lavielle, président du conseil d’administration de la CCAS de 1997 à février 2004, tous les personnages de ce dossier appartiennent à la CGT et au Parti Communiste (PCF). Jean Lavielle est notamment accusé d’avoir détourné des fonds au profit des organisateurs de la Fête de l’Humanité, d’avoir pris en charge plusieurs emplois fictifs au sein de la CCAS en réalité au service du Parti Communiste (PCF) et d’avoir endossé de faux bons de commande pour des magazines du syndicat et du Parti Communiste. Un exemple de mélange des genres, Pascal Lazarre, directeur artistique et technique de la Fête de l’Humanité, occupait également des fonctions de direction dans l’institut de formation (Iforep) et d’administrateur au sein de la CCAS.

    source : Le Figaro

    source : Le Journal du Dimanche

     

    L’IFOREP appartient à un système social unique en France et en Europe, celui des organismes sociaux des industries électrique et gazière. L’Institut a été créé en 1972 par la CCAS (Caisse centrale d’activités sociales) et les CMCAS (caisses mutuelles complémentaires et d’actions sociales) du personnel d’EDF-GAZ-de-France, organismes exclusivement gérés par les représentants du personnel, via leurs fédérations syndicales.

    Jean Lavielle, ex président du Comité d’entreprise EDF, a écopé d’une lourde condamnation : 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 4 000 euros d'amende. Il était le principal inculpé et présidait le Comité d'entreprise EDF, la CCAS, ou Caisse centrale d'activités sociales.

    Son ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, est condamné à 8 mois de prison avec sursis. 

    La sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Maurin écope de 10 mois de prison avec sursis pour emploi fictif grassement rémunéré par le CE alors qu’elle travaillait pour la fédération du parti communiste des Hauts-de-Seine.

    Jacques Lefèvre, ex-président de l’IFOREP, 12 mois d'emprisonnement avec sursis,

    Jean-Paul Escoffier, ex-président de l’IFOREP, 12 mois d'emprisonnement avec sursis. 

    Pascal Lazarre, ex-vice-président de la CCAS, 8 mois d'emprisonnement avec sursis, 

    La CGT a été condamnée à 20 000 euros d’amende, La fédération des Mines et de l’énergie CGT, 20 000 euros d’amende, l’Iforep, qui a détourné plus d'un million d'Euros avec l'Humanité, condamnée à 75 000 euros d’amende, l'Humanité, condamnée à 75 000 euros d’amende aussi.

    Au total, huit personnes et quatre organisations ont été condamnées.

    En juin, l'audience avait duré trois semaines, « trois semaines de silences gênés des médias ».« Trois semaines de silences gênés dans les grands médias audiovisuels et les principaux quotidiens » fait remarquer Jean Nouailhac dans le Point en précisant que « les quotidiens parisiens sont dépendants de la CGT pour être imprimés par le Syndicat du livre CGT » comme pour passer sous silence les connivences et liens idéologiques forts qui lient les uns aux autres.

    Le comité d'entreprise EDF, ou CCAS, détient plus d'un milliard d'Euros d'actifs et un budget de 500 millions d'Euros par an sans aucune raison sur vos factures EDF.

    Et cette grosse machine à sous, caisse noire du Parti communiste, est entre les mains de la CGT !

    Ainsi, tandis que les journalistes étalaient leur jouissance à évoquer l'affaire Bygmalion (mai 2014) contre des hommes de droite, ils ont observé un silence de mort sur ces condamnations fermes et lourdes des cols blancs de la CGT, du Parti communiste, du journal l'Humanité,

    Silence de La presse et de la télé française !

     

  • 50.000 musulmans radicalisés en Europe : l'avis de M. terrorisme

    DREUZ INFO

    Interview-vérité de « Monsieur terrorisme »,

    Gilles de Kerckhove : effrayant

     

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    Dans son interview dans le Morgen, relayée dans plusieurs quotidiens et magazines, le « Monsieur Terrorisme » de l’Union européenne, le belge Gilles de Kerckhove, ancien chef de Cabinet e Melchior Wathelet senior, met les points sur l’ « i » du mot Islam, et c’est une douche froide :

    – il y a au moins 50.000 musulmans radicalisés en Europe, soit l’équivalent de 100 bataillons, de 500 compagnies, de 5.000 commandos terroristes en puissance.

    – En Belgique, il y a approximativement 2.000 radicalisés. En proportion de la population belge, c’est 2,7 fois la moyenne européenne! Il est vrai qu’elle prend en compte, cette moyenne, les pays d’Europe centrale (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie,..) qui ont intelligemment fermé leurs portes à l’immigration musulmane voulue par Charles Michel ou Angela Merkel…

    Encore une fois, la Belgique se distingue, comme c’est le cas dans la proportion de terroristes musulmans ayant rejoint les rangs de l’Etat islamique en Syrie et en Irak (500 personnes). Gilles de Kerckhove ne peut donner qu’un ordre de grandeur approximatif. Cela signifie que de facto, cette « population » n’est pas monitorée correctement. La Sûreté de l’Etat navigue au sonar

    C’est la même impuissance qu’ailleurs en Europe: en Espagne, mis à part le gourou Es Satty, le commando terroriste de Barcelone n’était pas connu des services de police et encore moins de la Sûreté espagnole (voir notre article sur les manquements espagnols… et belges). Idem en Finlande, au Royaume-Uni, Allemagne, France ….

    Pour Gilles de Kerckhove, la déradicalisation n’est pas « la » solution. « Je ne crois pas que l’on puisse déradicaliser quelqu’un » déclare-t-il. Cela signifie que les budgets dégagés en Belgique dans la déradicalisation (missions out-sourcées à des « ASBL » composées d’amateurs) le sont à fonds perdus.

    L’expert auto-proclamé Montasser Alde’emeh (sous le coup d’une prévention de faux et usage de faux) a d’ailleurs jeté l’éponge.

    Il n’y a pas de solution. Les spécialistes s’accordent à penser que le “dénouement” au moins partiel de ce casse-tête – le désembrigadement des ouailles de l’EI – ne pourra être atteint, ou plutôt effleuré, que via des méthodes complexes, progressives et lentes. Il ne pourra s’opérer qu’à l’aide de volontés individuelles, du concours de citoyens, de policiers, d’éducateurs, de professeurs, d’imams. Et là encore bien sûr, sans garantie de succès. Gilles de Kerckhove a le courage de le reconnaître.

    Mais sa proposition de création d’un Islam « européen » relève du délire, d’une naïveté de boy-scout attardé. Le moye, serait la formation des imams par un cursus universitaire belge.


    C’est une utopie … Le Ministre de la Justice et des Cultes l’a reconnu : il ne peut rien imposer. Idem pour l’Exécutif des Musulmans de Belgique. Nombre d’imams prêchant dans les mosquées belges reconnues et non reconnues sont « invités » et n’ont pas d’assises fixes en Belgique. Impossible de placer des observateurs de la Sûreté pendant les prêches. De plus, notre Sûreté, débordée par les tâches confiées à la légère par les politiciens du type de Charles Bizounours Michel, ne dispose pas d’assez d’experts qui parlent l’arabe. Il n’y a pas assez de personnel …

    Et quand bien même : il faudrait des générations pour changer le cours de cette idéologie politico-religieuse. Quant à un « Islam » européen … Commençons par ne plus accepter des Tariq Ramadan et autres prêcheurs haineux sur le territoire belge. Muselons ces « Foires musulmanes » que le PS laisse s’installer avec complaisance. Il est utopique de croire que par la grâce d’Allah, les sectes musulmanes sunnites, wahhabites, salafistes, chiites, soufiste, kémalistes, kharijites, ismaéliennes, qarmates, fâtimides, nosaïristes, … vont se mettre d’accord pour ne plus s’entretuer et s’accorder sur un Islam respectueux de la séparation entre l’Etat et la religion ; un Islam qui soit conforme aux Droits de l’Homme et de la Femme. Il y a de plus la Sharia, que tout bon musulman doit appliquer. Et la Sharia est TOTALEMENT IMBUVABLE dans nos démocraties.

    Pour Gilles de Kerckhove, le coordinateur européen de la lutte contre le terrorisme, les métastases de l’Islam radical sont bien implantées en Belgique et en Europe. Il reconnait le lien clair entre Islam et terrorisme. Et des solutions qu’il préconise (l’Islam d’Europe) on peut conclure que l’éradication du cancer islamiste est impossible.

    Le Monsieur Terrorisme de l’UE est en place depuis 10 ans et son aveu d’impuissance aujourd’hui est effrayant. La menace n’a cessé de monter en 10 ans et les bombes en puissance que sont l’Algérie et dans une moindre mesure le Maroc, derniers havres de paix relative dans le monde musulman sont en train de devenir des casseroles à pression qui vont nous éclater à la figure… Pauvres de nous.

    Source : Lepeuple.be

  • Le Pape François défenseur de la fortune apatride, anonyme et vagabonde - Par Henri Bec

     

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    Les catholiques n’ont jamais été obligés de suivre ou d’approuver le Pape dans ses interventions politiques. D'autant que l'histoire nous apprend que L’Église a, sur ce point, commis d'irréparables erreurs.

    Mais les commentaires qui ont accueilli les déclarations du Pape François sur les migrants méritent d’être sérieusement affinés. Il ne suffit pas en effet de constater qu’elles démontrent une méconnaissance du phénomène migratoire et de ses dangers pour en venir aux propositions classiques d’expulsion ou de fermeture des frontières. Il convient de les critiquer à l'aune de principes beaucoup plus fondamentaux.

    Parce que ses déclarations vont beaucoup plus loin : "La sécurité des migrants passe toujours avant celle des nations". Et le pape d’expliquer que les individus passent avant les communautés auxquelles ils appartiennent.

    C’est plus qu’une erreur, une faute d’analyse politique gravissime. Cette conception subversive, qui renverse toutes les vérités naturelles héritées de la sagesse et de l'expérience des âges, a toujours présidé aux fondements du totalitarisme oppresseur, de l’anarchisme libertaire ou du libéralisme bourgeois plus ou moins doucereux.

    Nous sommes en effet loin des conceptions aristotéliciennes ou thomistes sur la société, et, sans remonter aussi loin, des écrits du cardinal Ratzinger, futur Benoit XVI, qui, puisant ses réflexions au plus profond d'une théologie supérieure, écrivait en 1962 : "Les nations ne sont pas des réalités dues au hasard mais des grandeurs métaphysiques". Et Léon XIII rappelait que la société civile, créée sous l’inspiration de la nature, avait pour finalité, non seulement la réalisation du bien être matériel mais aussi du perfectionnement intellectuel et moral. L’Église s’est toujours attachée à la défense de l’idée de nation ou de groupement naturel des hommes, à défaut desquels seule demeurerait "une agrégation d’êtres sans raison" (Pie XI). Le principe de "la centralité de la personne humaine" invoquée par le pape est contraire à cet immuable enseignement, de même qu’aux leçons immémoriales de l’histoire. Il n’est pas d’individus qui n’appartinssent à une communauté naturelle dont l’Église rappelle constamment que les cellules de base sont en premier lieu la famille, puis les multitudes de corps intermédiaires et enfin la nation, famille des familles. C’est au sein de ces communautés que l’homme y puise ses racines les plus profondes et les plus vitales et donc son équilibre général. Elles sont ses protections élémentaires.

    Prétendre comme le fait le pape que le droit des migrants est supérieur à celui des nations qu’ils traversent est susceptible d’encourager ces vagues déferlantes et les actes de guerre qui les accompagnent. Ce ne sont que propos démagogiques qu’un sain raisonnement politique ne saurait admettre. Le pape François a-t-il en outre réalisé que ces mêmes migrants appartiennent eux aussi à leur propre communauté naturelle, l'Ouma par exemple pour les musulmans, et qu’il eut été de loin préférable de les encourager à les regagner, dans leur propre intérêt, plutôt que de les réduire à des êtres sans raison, marchandise ballotée entre les réseaux de passeurs et le CAC 40. Quand on sait que ces apports de main d’œuvre sont encouragés et favorisés par le capital le plus apatride et le moins soucieux du respect élémentaire du à tout homme, on est pétrifié par cette lourde méconnaissance des phénomènes internationaux et sociaux. Considérer que les hommes sont dans l'ordre de priorités, supérieurs à ces entités naturelles, revient à leur enlever toute structure protectrice. Déjà le en 1791, la loi Le Chapelier avait, au nom de la Liberté et de prétendus intérêts communs, supprimé toutes les corporations, organisations ouvrières et paysannes. A l'aube de la révolution industrielle, le prolétariat qui se constituait s'est retrouvé sans aucune protection, aux mains des dictateurs de haine et ceux du capital sans frein. Il fallu attendre un siècle de lutte difficile, notamment contre les libéraux, menés par les royalistes La Tour du Pin, Albert de Mun ou Léon Hamel, pour retrouver un peu d'équilibre social. Les financiers de Macron ont envie de recommencer cette désastreuse expérience. Il est désolant de constater que celui qui devrait tirer la sonnette d'alarme semble ignorer, ou feint d'ignorer, ces élémentaires fondamentaux politiques et sociaux.

    Les annonces irréfléchies,  dégoulinantes de bonnes intentions sont souvent de redoutables boomerangs. Selon l'heureuse expression de Raymond Aron, il y a une spécificité du politique comme tel. Ne pas la connaître ou tenter de la contourner par utopie ou ignorance, conduit irrémédiablement à des catastrophes.

    De tels propos tenus par la plus haute autorité spirituelle ne sont pas admissibles.

    Henri Bec

  • Emmanuelle Ménard répond à Dreuz info

     

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    « Les électeurs de droite se sont massivement reportés sur moi malgré la diabolisation »

     

    Certains au FN évoquent des échanges possibles avec Wauquiez, Dupont Aignan, même avec Mélenchon. Qu’en pensez-vous? Cela peut-il conduire à la formation d’un groupe?

    EM : « On ne peut pas mettre ces différentes personnalités sur le même plan. Je ne crois pas une seconde à un grand rassemblement de tous les «souverainistes». La droite et la gauche existent! Depuis des années, une partie du Front National fait une véritable danse du ventre pour attirer un Jean-Pierre Chevènement. Pour quel résultat? Aucun. En revanche, je suis persuadée que bien peu me sépare de Laurent Wauquiez. Ses électeurs le savent. Il nous reste à lui prouver que l’union des droites est la clé pour arriver au pouvoir… »

    Sur quels thèmes politiques imaginez-vous des passerelles pour vous permettre de constituer un groupe parlementaire?

    EM : « Prenons l’exemple des sujets abordés en Commission des affaires économiques, dans laquelle je siège. A l’écoute des discours de certains LR, je me dis qu’une feuille de papier à cigarette nous sépare! Sur, par exemple, le rétablissement de la journée de carence dans la fonction publique – qui, dans des villes comme Béziers, avait permis de faire baisser significativement l’absentéisme quand elle était en vigueur – nous y sommes favorables les uns et les autres. De même, nous accordons sur le fait que le «front républicain» n’a plus aucun sens pour les Français. À Béziers, les électeurs de droite se sont massivement reportés sur ma candidature alors qu’on m’avait collé l’étiquette «extrême droite». Les gens s’intéressent aux idées, pas aux étiquettes. »

    Certains FN hésitent encore entre abstention et vote contre la loi de moralisation de la vie publique: et vous quel a été votre choix?

    EM : « Je me suis abstenue. Il y a dans cette loi des points positifs, c’est incontestable. En revanche, son article 1er, qui prévoit une peine d’inéligibilité pour quiconque se verrait condamner pour diffamation, injure ou discrimination (racisme, homophobie ou antisémitisme notamment, NDLR) est tout simplement liberticide. C’est le règne du politiquement correct, c’est la censure pour les opinions dérangeantes, c’est la mise à l’index de tous ceux qui pensent en dehors des clous. C’est pour cela notamment que je n’ai pas voté pour. »

    Publié par Gaia - Dreuz

  • Feu sur la liberté d'expression

     

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    Si quelqu’un veut instaurer une dictature en France, qu’il s’y prenne entre le 20 juillet et le 15 août, il a toutes les chances d’y parvenir. Personne ne troublera ses vacances pour si peu. À l’exception d’un édito par-ci et d’une tribune par-là, nul ne s’est ému de la disposition scélérate adoptée par l’Assemblée dans la nuit de vendredi à samedi, avec le reste de la stupide loi « confiance ».

    Élisabeth Levy fait le point sur la question avec sa rigueur habituelle.

    Levy Elisabeth.jpgQue dire, en effet, d’un texte par lequel les députés acceptent de se placer sous une tutelle infantilisante parce que le moloch de l’opinion exige de voir leurs notes de frais et que puisque je suis obligé de le faire pourquoi pas eux gnagnagna, et qui leur interdit de surcroît de travailler avec les personnes en lesquelles ils ont le plus confiance, parce que le Canard et Mediapart sont aux aguets ? Cette loi manifeste en vérité un consternant asservissement à l’air du temps et aux vaches sacrées d’une époque qui ne tolère plus que l’on ait quelque chose à cacher. On dira que, si les députés veulent se mettre à poil, c’est leur problème. Pardon, mais vu qu’ils me représentent, moi le peuple souverain, c’est un peu le mien.

    Feu sur la liberté d’expression!

    Toutefois, le plus scandaleux n’est pas cette nouvelle et grotesque avancée de la transparence, mais le forfait contre la liberté d’expression, donc, contre la démocratie, contenu dans l’article 1, de la loi, modifié au cours des débats par les amendements 572 et 621, dont Alain Jakubowicz, le patron de la Licra, tient absolument à faire savoir urbi et orbi qu’ils ont été inspirés par son association. Il s’agit en réalité d’un sucre lâché aux ultras, tous ceux qui entendent laver plus blanc que blanc (surtout le linge des autres), pour leur faire avaler l’abandon de l’exigence de casier judiciaire vierge pour tous les candidats, idée qui, en plus de son robespierrisme outrancier, montre la confiance que nous avons dans la capacité de rédemption de notre Justice, mais qui, semble-t-il n’était pas constitutionnelle, quel dommage.

    La lettre écarlate vous suivra pendant dix ans

    On pourra donc élire un repris de justice, sauf s’il a commis un de ces délits d’opinion que nos associations, bras armés et même dopés de la police de la pensée, se font un honneur de traquer et qu’elles appellent « dérapages ». Si le texte n’est pas modifié au cours des débats, toute condamnation pour diffamation ou injure à caractère racial, antisémite, homophobe ou témoignant d’une forme quelconque de discrimination, sera en effet assortie, sauf avis contraire du juge, d’une peine d’inéligibilité de dix ans. En gros, si vous avez fait des conneries, vous pouvez représenter le peuple souverain, mais si vous en avez dites ou écrites, pas de pardon, la lettre écarlate vous collera à la peau pendant dix ans, et, pour le tribunal médiatique, à perpétuité. On devrait s’interroger sur notre sensibilité croissante à ces délits qui se commettent la plume ou le micro à la main. Est-ce parce que nous ne sommes plus capables d’argumenter contre les idées qui nous déplaisent que nous cherchons à les faire disparaître par des pincements de nez ou, de plus en plus souvent, par des opérations d’intimidation judiciaire ?

    Aux électeurs de choisir

    Sur le plan des principes, cet article 1 est problématique à plusieurs titres. Tout d’abord, cela ne semble pas vraiment casher du point de vue de la séparation des pouvoirs. Les juges ne devraient intervenir dans le processus électoral en prononçant des peines d’inéligibilité que lorsque c’est indiscutablement légitime, par exemple pour empêcher un trafiquant de drogue de se présenter à une élection. Mais la règle devrait être que ce sont les électeurs qui choisissent. Une fois informés des turpitudes commises par un candidat, celui-ci ayant purgé sa peine ou acquitté sa dette, c’est à eux de décider. On peut trouver déplorable que Patrick Balkany soit réélu. On ne peut pas faire une loi pour obliger les gens à être intransigeants sur l’honnêteté passée de leurs élus.

    L’Encyclopédie n’aurait jamais existé

    Mais si l’affaire est grave, c’est parce qu’elle concerne la « libre communication des pensées et des opinions », que nous appelons communément liberté d’expression, et qui est, selon les rédacteurs de la Déclaration des droits de l’Homme, « un des droits les plus précieux de l’Homme ». Certes, cette liberté ne saurait être sans limites. Du reste, toute société se définit par ce qu’il n’est pas permis de dire. Seulement, sous l’influence conjointe du juge et du législateur, cette limite, en France, ne cesse d’être déplacée et le champ de la liberté restreint. Jamais les Encyclopédistes n’auraient existé dans ce climat de pudibonderie idéologique où on brandit son juge dès qu’on se sent offensé ou choqué. Cette République des chochottes et des susceptibles n’est pas seulement irrespirable politiquement, elle est intellectuellement désespérante car elle interdit tout véritable débat. (Pour avoir une idée de ce qu’on appelle « débat » aujourd’hui, il faut écouter la quotidienne de France Inter appelée « Le débat de midi », où il n’y a jamais, justement, l’ombre d’un débat car l’animatrice déroule le tapis rouge à tous les poncifs du moment sans jamais exprimer une once de distance ou de contradiction, on dirait un sketch sur le lavage de cerveau)

    Embastiller les racistes ?

    J’entends les protestations. Faut-il laisser des racistes en liberté ? Mais oui, et d’ailleurs c’est ce qu’on fait car à l’exception de quelques négationnistes multi-récidivistes, on n’embastille pas encore, en France pour les « crimes-pensée ». Et par ailleurs, interdire à Dieudonné ou à Le Pen de se présenter, c’est refuser le bénéfice de nos libertés à ceux qui ne pensent pas comme nous. Et c’est politiquement beaucoup plus dommageable politiquement que de les laisser prendre une raclée électorale. Ah oui, mais Hitler, dira-t-on encore. Pardon, mais au moment où Hitler arrive en tête aux élections, il est déjà trop tard. Et puis nous n’en avons pas en rayon.

    La Licra et le CCIF arbitres des élégances

    Ce qui rend l’article 1 beaucoup plus inquiétant encore, c’est le contexte dans lequel il est voté, alors que le mot racisme a aujourd’hui le dos si large qu’il permet de confondre toute personne qui aurait le culot de voir les différences culturelles autrement que pour les célébrer, et qu’il sert même à envelopper des propos du général de Gaulle repris par Nadine Morano. Ainsi a-t-on réussi, durant des années, à désigner comme tels tous ceux qui s’inquiétaient des flux migratoires (et il est vrai qu’il y avait des racistes parmi eux). Alors que cette inquiétude est partagée par 75 % des Français, il est plus difficile de la criminaliser. Aujourd’hui, des associations comme le Comité contre l’Islamophobie en France (CCIF) et ses supplétifs de la Licra, se font une spécialité de poursuivre tous ceux qui osent voir et décrire les méfaits de l’islam radical qui progresse sur notre territoire.

    La gâchette judiciaire facile

    C’est ainsi que, en quelques mois, Pascal Bruckner, Georges Bensoussan, Eric Zemmour, Robert Ménard ; pour ne citer que les plus connus, ont dû répondre de leurs propos devant les tribunaux. Rappelons que, dans le cas de Georges Bensoussan, poursuivi pour avoir évoqué l’antisémitisme répandu chez une partie des musulmans, c’est le Parquet, c’est-à-dire nous, qui a fait appel de la relaxe prononcée par le juge. Cela n’augure pas très bien de la façon dont la Justice aura à cœur de protéger nos libertés.

    Le plus dingue est que tout cela soit passé comme un lettre à la poste. Dans les médias, les rares journalistes qui n’ont pas encore laissé leur place à des stagiaires en redemandent, bien sûr. C’est vrai, quand interdira-t-on d’élection tout homme ayant fait une blague grivoise ?

    Les Insoumis soumis au politiquement correct

    À l’Assemblée, les braillards habituels n’ont pas moufté. On ne s’étonnera pas de ce que les insoumis, qui sont aux avant-postes du politiquement correct, n’aient rien trouvé à redire. Les députés FN, pourtant visés par la loi, étaient de sortie. Seule Emmanuelle Ménard, (apparentée FN) est courageusement monté au créneau lors de la séance de mercredi, parlant d’une «épée de Damoclès au-dessus de la liberté d’expression » : « Vous ouvrez la porte à l’arbitraire, au chantage de ces associations qui multiplient les procès, les transformant en un véritable fonds de commerce. Adieu Voltaire, bonjour Torquemada ! Je le dis à mes collègues de la République en marche : attention à ne pas entacher vos débuts par un texte attentatoire à cette liberté d’expression qui est l’un des socles de notre démocratie. Attention à ne pas être toujours plus donneurs de leçons, plus moralisateurs, plus démagogues aussi. » Inutile de préciser qu’elle n’a guère été applaudie. Reste donc à espérer que les sénateurs (ou le Conseil constitutionnel) feront prévaloir le bon sens. Il ne s’agit pas d’un détail. Si cet article 1 est voté, nous nous habituerons à un nouvel appauvrissement du débat démocratique, déjà mis à mal par l’envahissement du conformisme.

    Jouer à la Résistance

    On voit d’autant moins pourquoi les censeurs se gêneraient que l’opinion est comme anesthésiée. Il paraît que les Français sont accros à leur smartphone en vacances. Eh bien, ce n’est pas pour suivre les débats parlementaires. Nous adorons jouer à la Révolution, et plus encore à la Résistance. Mais nous ressemblons de plus en plus à ces veaux dont se moquait Mongénéral. Ou plus encore à ces hommes en bermudas dont Muray a montré qu’ils étaient l’avenir de l’espèce. Votez pour nous et laissez nous bronzer. Après tout, la police de la pensée ne fait pas de bruit de bottes.

    Elisabeth Levy

    Causeur

  • Et maintenant le droit du travail !

     

    COUP DE GUEULE AUX CESARS

     

    Très intéressante réaction sur la situation économique et notamment sur les salariés souvent négligés et sacrifiés aux intérêts de la grand finance. L'élection d'E. Macron n'est pas de nature à rassurer sur ce point, lui qui est justement la marionnette de cette même finance.

     

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    CLIQUEZ SUR LA PHOTO

    POUR ÉCOUTER

    CETTE INTERVENTION

     

     

     

  • Macron à Las Vegas : des e-mails gênants pour Muriel Pénicaud

     

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    Selon le "JDD", la ministre du Travail avait été mise au courant en amont des problèmes financiers liés à la soirée organisée pour Emmanuel Macron à Las Vegas en 2016.

    « L'opération Las Vegas » était sur les rails depuis le 29 octobre 2015. Et, selon les révélations du JDD daté du 2 juillet, plusieurs e-mails pourraient impliquer l'actuelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui aurait été mise au courant en amont de possibles soucis budgétaires. Dans un courrier daté du 11 décembre 2015, Fabienne Bothy-Chesneau, alors directrice de la communication de Business France, organisme dirigé à l'époque par la ministre, écrit que cette dernière a été « briefée » par l'équipe de communication en amont sur les problèmes financiers liés à l'organisation de la soirée à Las Vegas en l'honneur d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, lors du CES 2016 à Las Vegas. Une grand-messe mondiale réunissant des entreprises américaines et françaises du secteur des hautes technologies. La ministre n'aurait cependant pas agi en conséquence. « Elle gérera aussi quand la CdesC [Cour des comptes, NDLR] demandera des comptes à BF [Business France, NDLR], ce ne sera pas faute d'avoir dit et redit », poursuit Fabienne Bothy-Chesneau dans son courrier électronique.

    L'événement, qui a eu lieu le 6 janvier 2016, a coûté 289 000 en fonds publics, qui ont été versés à l'agence Havas, et 45 000 euros de frais d'hôtel, un montant revu à la baisse après qu'a été saisie l'Inspection générale des finances. Une enquête judiciaire, ouverte par le parquet de Paris pour favoritisme, suspecte Business France, organisme public, de ne pas avoir organisé de mise en concurrence. Muriel Pénicaud évoquait, selon un article de la semaine dernière, une « erreur de procédure dans un marché public » qui l'avait conduite, en mars 2016, à demander un audit indépendant sur l'affaire.

    Des pressions de la part du cabinet de Macron ?

    Selon les révélations du JDD cependant, Business France a davantage servi d'intermédiaire dans une opération lancée par le cabinet d'Emmanuel Macron. En octobre 2015 donc, le correspondant de Bercy à l'ambassade de France à Washington, Yves-Laurent Mahé, sollicite la directrice du CES. Il lui indique notamment qu'Emmanuel Macron se rendra sur place et, un peu plus tard, que Business France a été chargé d'organiser une soirée pour le ministre. Au départ, le CES propose de mettre à la disposition de la délégation une salle gratuitement, mais, devant un nombre grandissant d'invités, un budget doit être mis en place.

    Une opération qui nécessite donc la sélection d'une agence de communication via un appel d'offres, ainsi qu'un cahier des charges afin de respecter les impératifs légaux, notamment en termes de financement. Plusieurs e-mails de Fabienne Bothy-Chesneau évoquent des pressions de la part du cabinet d'Emmanuel Macron à Bercy afin de faire avancer le dossier vite, indique le JDD. Au final, l'agence Havas, après plusieurs devis et plusieurs échanges, est choisie pour assurer l'organisation de la soirée américaine, mais sans être passée par un appel d'offres. À ce stade, les estimations de coûts de la soirée dépassent déjà les seuils légaux d'une mise en concurrence, précise l'hebdomadaire.

    Pourtant, un consultant de Business France, Philippe Heymann, spécialisé sur les questions de coûts et interrogé par le JDD, précise qu'en décembre 2015 il avait déjà alerté sa directrice de communication que « 350 000 euros pour une soirée, ce qui était l'enveloppe globale, cela [lui] paraissait très cher ». Le 28 juin, Libération affirmait que Muriel Pénicaud avait « validé » certaines des dépenses relatives à l'organisation de la soirée. La ministre s'était défendue en affirmant que c'était elle qui avait alerté le conseil d'administration et déclenché un audit pour enquêter sur d'éventuelles irrégularités. Qualifiant par la même occasion de « blague » les accusations selon lesquelles elle avait cherché à étouffer l'affaire.

    Par 6Medias

  • LA JOLIE PLUS-VALUE DE MURIEL PENICAUD MINISTRE DU TRAVAIL APRES SON PLAN SOCIAL CHEZ DANONE

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    En 2013, elle a empoché 1,13 million d’euros

    juste après avoir annoncé la suppression de 900 emplois.

     

    L’ancienne DRH de Danone Muriel Pénicaud a réalisé en 2013 une plus-value de 1,13 million d’euros sur ses stock-options. Tout juste après avoir annoncé la suppression de 900 emplois...

    Pas de répit pour Muriel Pénicaud. Comme le révèle l’Humanité jeudi, la ministre du Travail a empoché de jolis gains en 2013, deux mois après l’annonce d’un plan social chez Danone, dont elle était directrice des ressources humaines, en levant des stocks-options. La plus-value s’est élevée à 1,13 million d’euros grâce notamment au bond de l’action Danone suivant l’annonce le 19 février 2013 des suppressions de 900 emplois (dont 236 en France). Celle-ci a réalisé cette opération profitable le 30 avril suivant, selon les documents de l’Autorité des marchés financiers que nous avons consultés (ci-dessous).

    Le 30 avril Muriel Pénicaud réalise deux opérations : d'abord l'exercice de stock-options sur 55.120 actions dont le prix unitaire avait été fixé à 34,85 euros pour un montant total de 1,9 million d’euros. Elle en revend 52.220 le même jour quand le cours de l'action affiche 58,4 euros, ce qui lui fait gagner 3 millions d’euros. Soit à l’arrivée un bénéfice de 1,13 million d’euros, sans compter les profits potentiels sur les 2.900 actions qui lui restent…

    À l’époque, le plan de suppression de postes devait réaliser 200 millions d’euros d’économies sur deux ans. Il devait faire face à la baisse de consommation des Européens.

    La ministre est également au coeur de l’affaire de la soirée à Las Vegas organisée par Business France, qu’elle a dirigé entre 2015 et 2017. Cette agence de l’État avait organisé une soirée en 2016 lors du déplacement controversé d’Emmanuel Macron (alors ministre de l’Économie) au Consumer Electronics Show, une grand-messe de l’innovation technologique. L’événement avait coûté 300.000 euros et avait été réalisé sans appel d’offres préalable. Selon des informations du Monde publiées mi-juillet, Muriel Pénicaud ne pouvait ignorer les détails.

    La justice soupçonne Business France, qui dépend notamment du ministère de l’Économie, d'avoir enfreint la réglementation sur les marchés publics en ne faisant pas d'appel d'offres pour l'organisation de la French Tech Night, confiée à Havas. L'enquête pour “favoritisme et recel de favoritisme”, instruite notamment par le juge Renaud Van Ruymbeke, selon Le Monde, doit déterminer si Muriel Pénicaud a pu être informée en amont de dysfonctionnements, ce qu'elle nie.

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    Capital

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    Chez Danone, Muriel Pénicaud a gagné

    4,74 millions d'euros en trois ans

    1,5 million d’euros annuels. C’est ce qu’a touché la ministre du travail, Muriel Pénicaud, alors qu’elle était directrice des ressources humaines chez Danone de 2012 à 2014, soit un total de 4,74 millions d’euros, selon sa déclaration d’intérêts publiée jeudi par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

    Muriel Pénicaud a perçu, en tant que DRH de Danone, 1.212.721 euros net de rémunération et gratifications en 2012, puis 1.144.924 en 2013 et 2.388.877 en 2014.

    La ministre dénonce « les amalgames » sur sa plus-value

    La ministre a été mise en cause jeudi par des élus de gauche à la suite d’un article dans L’Humanité faisant état d’une plus-value boursière de plus d’un million d’euros réalisée en vendant des stock-options en 2013 à la suite d’un plan social chez Danone. La sénatrice communiste Eliane Assensi l’a accusée d’avoir réalisé cette plus-value en profitant d’une "flambée boursière en faveur de Danone suite à l’annonce de la suppression de 900 emplois".

    Muriel Pénicaud a dénoncé des "amalgames", expliquant que "l’attribution du plan de stock-options" était "bien antérieure à l’annonce du plan de départs volontaires, et n’a aucun lien avec ce dernier", dans une interview au Figaro à paraître vendredi. "Le niveau de ma rémunération était fixé en toute transparence, avec une part fixe et une part variable différée, comme les 200 autres dirigeants de l’entreprise", a-t-elle encore dit.

    Embourbée dans l’affaire du déplacement de Macron à Las Vegas

    La HATVP, qui publie les déclarations d’intérêts concernant les rémunérations perçues par les ministres au cours des cinq années ayant précédé leur entrée en fonction, fait également apparaître une rémunération de 92.719 euros net pour Pénicaud en 2014 en tant que présidente de l’Agence française des investissements internationaux.

    A la tête de l’agence publique Business France, dont elle était directrice générale, elle a touché, en net, 161.845 euros en 2015, puis 203.124 euros en 2017 et 57.741 euros en 2017. Business France est soupçonné d’avoir enfreint la réglementation sur les marchés publics en ne faisant pas d’appel d’offres pour l’organisation d’un déplacement à Las Vegas d’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie à l’époque, confiée au géant de la communication Havas en décembre 2015, alors que Muriel Pénicaud était à sa tête

    Tiré du site 20 MINUTES

  • Il y a un an, le Père Hamel était égorgé par des islamistes…

     

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    Allocution de M. Robert Ménard, maire de Béziers

    Le 26 juillet dernier, il y a tout juste un an, le Père Jacques Hamel était assassiné alors qu’il célébrait la messe. Egorgé par deux islamistes, aux cris d’Allah Akbar.

    Réunis, regroupés au pied de notre cathédrale, sur cette petite promenade qui porte son nom, résonnent encore, dans nos têtes, dans nos âmes, les derniers mots de ce vieux prêtre, de ce vieil homme, frêle, fragile, sans aucune défense. Sur le point de mourir, c’est en s’écriant « Satan, va-t-en ! Va-t-en Satan ! » qu’il s’est effondré, revêtu de son étole rouge, celle des martyrs justement.

    D’un côté un cri de haine, de l’autre le rejet de cette haine. D’un côté, ce qu’il faut bien appeler le mal ; de l’autre, une supplique pour y échapper, pour s’en défendre, pour le chasser.

    Mais échappe-t-on au mal ? On peut toujours, lâchement, refuser de le voir, de le désigner, de le combattre – qui, parmi nous, parle encore de Satan ? – il n’en reste pas moins présent au cœur de l’homme, au cœur des hommes.

    Le drame de Saint-Etienne-du-Rouvray nous dit, dans sa nudité, que certains ont fait allégeance au mal, ont juré notre perte, qu’ils sont prêts à perdre leur vie pour s’emparer de notre mort.

    Béatifier le Père Hamel, bien sûr. C’est l’affaire de l’Église et du Pape François qui entend saluer un martyre, un homme qui accepte – je cite le Saint Père – « une mort certaine et à court terme (…) par un don total, radical et sans retour de soi pour les autres ».

    Ce qui est en revanche notre affaire, c’est d’avoir le courage de dire, de donner un visage à ce mal qui, mois après mois, depuis des années maintenant, terrifie, ensanglante notre pays, gangrène notre monde.

    Les assassins du père Hamel ne visaient pas seulement un homme, un homme d’église, ils visaient à travers lui ce que nous sommes, cette civilisation vieille de 2000 ans, ce regard, fait de respect, que nous portons les uns sur les autres, les hommes sur les femmes, les croyants sur les non croyants. Ils visaient cette histoire et cette culture partagées, cet apprentissage d’une liberté qui se nourrit de celle des autres.

    C’est tout cela que ces deux islamistes ont tenté d’égorger un mardi, au matin, juste après l’homélie, dans une église, petite, humble, sans faste, où s’était retrouvée une poignée de fidèles.

    C’est cela que nous voulons défendre, que nous devons défendre. Sans esprit de vengeance mais avec fermeté. Une fermeté qui se nourrit du sentiment, de la conviction que nous sommes dans notre droit, qu’il en va du monde que nous laisserons à nos enfants, d’un monde que nous ne voulons pas voir menacé par de nouveaux Saint-Etienne-du-Rouvray. C’est inacceptable, c’est intolérable. Nous ne l’accepterons pas, nous ne le tolèrerons pas.

    Pour le Père Hamel, martyre de l’Eglise. Pour toutes les victimes de cet islamisme qui tue. Pour ne plus se contenter de fleurs et de couronnes. Pour l’obligation qui est la nôtre, non pas de pardonner, encore moins d’oublier mais de refuser cette culture de mort. Pour la vie, nous allons, ensemble, respecter une minute de silence.

  • Ecole d'ingénieurs de Brest. Incroyable !

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    Incroyable, la France leur apprend à fabriquer des bombes et sûrement à s'en servir.

    Le pire est que c'est du haut niveau d’études !

    France : École d'ingénieurs de Brest  : ... Mères en nikab et élèves prêtant serment sur le Coran. Et cela n'inquiète PERSONNE ????

    Nous lancions un cri d’alarme il y a quelques mois à propos des jeunes Qataris qui se lancent à l’assaut de la France et de ses écoles de la Marine :

    À présent nous apprenons que de jeunes Saoudiens fréquentent l’ENSTA-Bretagne, une école d’ingénieurs dépendant et de la Direction générale de l’armement et du Ministère de la Défense.

    Une cérémonie de passage au grade d’officiers a eu lieu et de nombreuses familles saoudiennes avaient fait le déplacement.

    Au vu de la photo, on peut non seulement s’interroger sur le nombre important de jeunes Saoudiens qui reçoivent une formation d’excellence, formation que nombre de nos jeunes patriotes méritants ne reçoivent pas, mais, en sus, les femmes sont restées voilées, ennikabées en contravention avec la loi française. La direction de l’école n’y a pas vu maldonne prétendant qu’il s’agissait d’une « cérémonie traditionnelle saoudienne ».

    Étrange argumentation quand on lit le compte-rendu du Télégramme ci-dessous :

    Le passage au grade d’officier dans une école française serait donc une cérémonie traditionnelle saoudienne  ???

    Je dois avouer que j’y perds mon latin et que, sur le coup, Bel Kacem n’y est pour rien !

    Puisque fêter le grade d’officier serait typiquement saoudien (mais qui sont donc des dizaines de jeunes qui n’ont pas le facies saoudien sur la photo ?) alors, l’ENSTA-Bretagne serait devenu, comme une mosquée ou une ambassade, un état dans l’État ?

    Tout cela parce que des Saoudiens viendraient y faire leurs études ?

    Il va falloir que nos ambassadeurs nous expliquent ce qui se passe, les dirigeants de l’école justifient sans état d’âme cette exception à la loi qui interdit, depuis octobre 2010, de dissimuler son visage dans l’espace public français.

    Or, si je ne m’abuse, récemment, le Ministre de l’Éducation nationale français affirmait que chaque pays était maître chez lui (notamment en matière d’enseignement) justifiant ainsi la censure effectuée dans les livres d’Histoire et de littérature du lycée français du Koweït ?

    Mais ce n’est pas tout :

    Mieux encore, les Saoudiens, dans NOTRE école française, laïque, PRETENT SERMENT SUR LE CORAN !

    « Il s’agit d’un temps particulier, d’une cérémonie qui est propre aux Saoudiens », justifie le directeur de l’Ensta, Patrick Puyhabilier.

    Les élèves prêtent serment sur le Coran, comme ils le font en Arabie Saoudite, au cours d’une cérémonie appelée « Al Qasam ».

    Il est vrai que l’Arabie Saoudite est une  « nation amie ».

    Elle peut condamner à mort à tour de bras, les pétrodollars lui donnent tous les droits, y compris celui d’appliquer en France sa propre loi, c’est-à-dire la charia.

    Le Préfet en personne le reconnaît :

    Et pourtant, le journaliste du télégramme a enquêté, il est formel, les mères ennikabées auraient dû être verbalisées…Vraiment ?

    La charia n’est pas encore tout à fait installée en France ?

    L’Arabie Saoudite et le Qatar ne font pas encore tout à fait la loi chez nous ?

    Complément de Béatrice Bontemps

    On rappellera que l’ENSTA Bretagne fait partie des 4 établissements supérieurs et de recherche qui sont sous tutelle de la DGA et du Ministère de la Défense (les 3 autres écoles sont l’École Polytechnique, l’ISAE  Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace et ENSTA Paris Tech), et tous reçoivent des étudiants du Moyen-Orient, organisent-ils aussi ce genre « cérémonie traditionnelle » ?  Est-ce que le simple « principe de précaution » ne voudrait pas plutôt que l’on fasse tout pour éviter que des citoyens d’états terroristes comme l’Arabie Saoudite et le Qatar aient accès aux enseignements très pointus délivrés par ces écoles ?

    Alors que le directeur de l’IUT de Saint-Denis fait face à des menaces de mort pour s’être opposé à l’emprise de l’islam dans son établissement, il est inquiétant de constater que les directions d’établissements prestigieux se soumettent à l’islam.

    Volontaires pour la France

  • De faux prolos, de vrais bobos : ridicule !

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    Pour leur premier jour à l’Assemblée nationale, les « Insoumis » sont arrivés sans cravate.

    Cluzel Gabrielle.jpgC’est leur « premier coup d’éclat », claironne Le Huffington Post, rapportant ces propos bravaches de Jean-luc Mélenchon : « Il y avait des sans-culottes, il y aura maintenant des sans-cravates. »

    Ne pas mettre de cravate serait « insoumis » ? La bonne blague. Rien de plus conventionnel, au contraire. N’importe quel adolescent sait qu’aller au lycée avec cet objet demande une sacrée dose d’anticonformisme et de témérité. Il ne faut pas avoir peur des quolibets ni des ricanements, quand tous les autres – profs ou élèves, garçons et filles – sont sapés dans le même genre passe-muraille négligé. Si Mélenchon, eu égard à son âge, peut à la rigueur être passé à côté – en imaginant qu’il ait vécu en anachorète dans une cave depuis la fin des années 60 -, ses comparses peuvent difficilement l’ignorer.

    Cela serait signe que « le peuple rentre à l’Assemblée » ? Tu parles !

    Cultiver le style débraillé n’est pas la marque du prolo mais le snobisme du bobo. On pourrait dire son luxe, car si l’étudiant à la Sorbonne fréquentant Nuit debout peut, sans dommage, traîner hirsute et dépenaillé sur le bitume parisien, l’apprenti pâtissier, frais émoulu de son CAP, ne peut prendre les mêmes privautés dans l’hôtel-restaurant où il est employé. Et sa cravate Auchan coûte une misère, en tout cas infiniment moins cher que bien des accessoires prisés par les antifas. 

    Ses électeurs sont-ils fiers d’être représentés par Les Bronzés à l’Assemblée ? On peine à le croire. Parce qu’ils ont peu de moyens, ils n’auraient pas le droit, une fois de plus, comme pour leurs nouilles et leurs yaourts, qu’à des élus low cost au packaging cheap ? 

    Alexis Corbière et Jean-Luc Mélenchon fustigent ce qu’ils appellent un « code vestimentaire » imposé. Qui s’appelle aussi le respect, ou la politesse, et fait que l’on ne se rend pas, par exemple, à l’enterrement de sa grand-mère en tongs et caleçon hawaïen ou au mariage de sa belle-sœur en bleu de travail. Faut-il qu’il ait trop regardé Les Tuche pour imaginer le peuple aussi hermétique à toute notion d’éducation ? Que voulait donc dire le mot « endimanché » sinon, pour les milieux populaires, s’habiller autrement qu’à l’ordinaire pour les grandes occasions ?

    Pour envoyer du rêve, il va falloir trouver d’autres coups d’éclat que celui-là. Pour le moment, La France insoumise n’est, tristement, que la France mal mise. 

    Gabrielle Cluzel
    Ecrivain, journaliste
    Bd Voltaire
  • Un nouveau mythe communiste qui s'écroule

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    Un mythe s’écroule, savamment entretenu par les communistes. Le 16 février 1934, Albert Einstein écrit une lettre au professeur Albert Sprague Coolidge de l’Université de Harvard qu’il lui demande de « garder strictement confidentielle. » Il lui révèle sa défiance du communisme.

    Une très importante lettre confidentielle (en anglais) d’Albert Einstein, signée de sa main, est offerte à la vente par un antiquaire New Yorkais, The Manhattan Rare Book Company.
    Albert Einstein y révèle ses réserves de s’associer avec le communisme, même dans la lutte contre le nazisme (Einstein emploie le mot fascisme pour désigner les nazis).

    Écrite depuis Princeton, NJ, au professeur Albert Sprague Coolidge de l’Université de Harvard et datée du 16 février 1934, la lettre dit ceci :

    Mon cher professeur Coolidge,

    J’ai eu l’occasion de rencontrer personnellement Lord Marley et j’ai été très impressionné par sa personnalité. J’ai appris qu’il sympathise avec le gouvernement russe, c’est-à-dire avec le Parti communiste russe, et que le Comité dans lequel il est actif est influencé par les communistes.

    Le problème de l’attitude qu’il convient de prendre vis-à-vis du Comité est plutôt compliqué. D’une part, le danger mondial du fascisme [nazisme] oblige tous les ennemis du fascisme à coopérer ; d’un autre côté, une action influencée par des tendances communistes pourrait mettre en danger cette lutte, puisque l’importante tâche entreprise pour la défense de la culture et de la civilisation risque d’être liée aux intérêts d’un parti politique [communiste].

    Moi-même, j’ai rompu mes liens avec le Comité, qui, avec ma permission, avait utilisé mon nom jusqu’à la fin de l’année dernière.

    Il me semble souhaitable d’adopter l’attitude suivante : aider leur action contre le fascisme [nazisme], mais ne pas s’identifier au Comité [communiste].

    Très amicalement,

    A. Einstein

    P.S. J’espère que vous serez assez bon d’utiliser [cette lettre] de manière strictement confidentielle

  • Des sous, des sous ! Le financement scandaleux des partis politiques

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    Les résultats aux législatives sont aussi synonymes de financements publics pour les partis politiques. Nous avons estimé les gains et les pertes des différentes formations en fonction de leurs scores.

    On l’oublie souvent, mais les résultats aux élections législatives ont aussi des conséquences financières cruciales pour les partis politiques. Selon les scores obtenus, les forces en présence vont bénéficier de jolis subventions publiques ou subir de lourdes pertes…

    Les règles sont les suivantes : dès lors qu’un parti a décroché 1% des suffrages dans un minimum de 50 circonscriptions au premier tour, il peut bénéficier d’un premier versement proportionnel au nombre de voix obtenues à ce même premier tour (à raison de 1,42 euro en moyenne par voix lors de la dernière législature). A ceci s’ajoute une deuxième enveloppe, qui est, elle, fonction du nombre d’élus - députés et sénateurs - du parti (elle s’élevait à 37,443 euros par parlementaire lors de la dernière législature). Ces aides sont loin d’être négligeables : recalculées chaque année, elles ont par exemple représenté près de la moitié des recettes du Parti socialiste sous l’ère Hollande !

    L’étonnante redistribution de la nouvelle Assemblée permet donc d’ores et déjà de chiffrer le jackpot que va engranger la formation de La République en marche, les gains dont vont bénéficier certains partis jusqu’ici non représentés (MoDem, France insoumise) ou encore les pertes sèches que vont essuyer le PS et les Républicains.

    Pour ce faire, nous avons comparé les financements sur lesquels les partis peuvent désormais compter avec ceux qu’ils percevaient lors de la dernière législature. Pour être précis, nous nous sommes appuyé sur les derniers comptes publiés par les formations politiques, ceux de 2015.

    Evidemment, ces chiffrages pourront encore évoluer. Les prochaines élections sénatoriales de septembre 2017 viendront encore renforcer la représentation de certains partis et mettre un peu plus à mal d’autres formations. En attendant, découvrez nos premières estimations.

    La République en marche :

    En 2015, le mouvement n’existait pas.

    Les aides publiques sur lesquelles il pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 6.391.269 de voix au premier tour x 1,42 euro = 9 millions d’euros
    • (308 députés + 0 sénateurs actuels) x 37.443 euros = 11,5 millions

    Soit un total de 9 millions + 11,5 millions = 20,5 millions d’euros par an.

    Ce qui représente un gain annuel de 20,5 millions d’euros . Soit plus de 100 millions d'euros sur le quinquennat.

    Les Républicains :

    En 2015, le parti disposait d’un pactole de 18,5 millions d’euros

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 3.573.427 de voix au premier tour x 1,42 euro = 5 millions d’euros
    • (113 députés + les 137 sénateurs socialistes actuels) x 37.443 euros = 9,4 millions

    Soit un total de 5 millions + 9,4 millions = 14,4 millions d’euros par an.

    Ce qui représente une perte de 18,5 millions - 14,4 millions = 4,1 millions d’euros par an

    Le MoDem :

    En 2015, le parti ne recevait aucun financement public au titre de sa représentation au Parlement.

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 932.227 voix au premier tour x 1,42 euro = 1,3 million d’euros
    • (42 députés + 0 sénateur) x 37.443 euros = 1,6 million

    Soit un total de 1,3 million + 1,6 million = 2,9 millions d’euros par an.

    Ce qui représente un gain annuel de 2,9 millions d’euros

    Parti socialiste :

    En 2015, le parti disposait d’un pactole de 24,9 millions d’euros

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 1.685.808 de voix au premier tour x 1,42 euro = 2,4 millions d’euros
    • (29 députés + les 109 sénateurs socialistes actuels) x 37.443 euros = 5,2 millions

    Soit un total de 2,4 millions + 4,9 millions = 7,6 millions d’euros par an.

    Ce qui représente une perte de 24,9 millions - 7,6 millions = 17,3 millions d’euros par an

    La France insoumise :

    En 2015, le parti ne recevait aucun financement public au titre de sa représentation au Parlement.

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 2.497.622 de voix au premier tour x 1,42 euro = 3,5 millions d’euros
    • (17 députés + 0 sénateurs) x 37.443 euros = 636.531 euros

    Soit un total de 3,5 millions + 636.531 = 4,1 millions d’euros par an.

    Ce qui représente un gain de 4,1 millions d’euros par an

    Les Front national :

    En 2015, le parti recevait un financement public d’environ 5 millions d’euros au titre de sa représentation au Parlement.

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 2.990.454 de voix au premier tour x 1,42 euro = 4,2 millions d’euros
    • (8 députés + 2 sénateurs actuels) x 37.443 euros = 374.430 euros

    Soit un total de 4,2 millions + 374.430 = 4,6 millions d’euros par an.

    Ce qui représente une perte de 5 millions - 4,6 millions = 400.000 euros. En effet, même si le parti de Marine Le Pen compte davantage de députés (8 contre 2 en 2002), celui-ci avait enregistré davantage de voix au premier tour des précédentes législatives (3.524.268)

     

  • Ca coûte cher, les délires de la gauche

     

    La gauche crée des drames humains pour ses expérimentations dont les citoyens subissent les douloureuses conséquences.

    À cause de leurs « bonnes intentions » mal pensées, mal préparées parce qu’ils ont perdu tout sens commun, tout contact avec la réalité, et toute capacité à bien réfléchir parce qu’ils regardent le monde en idéologues, les socialistes, communistes et progressistes mènent des tests contre nature, contraires à la nature de l’homme, qui font le malheur de leurs compatriotes que de toute façon ils méprisent.

    Délire migratoire

    Au nom de cette stupide idée que les frontières doivent disparaître alors qu’eux se barricadent dans leurs riches propriétés fermées, gardées par des postes de contrôle, ils ont fait entrer des millions d’immigrés de pays arriérés musulmans. Pas dans leurs quartiers, pas dans les écoles privées de leurs enfants. Pas dans leurs country clubs ni dans leurs piscines non.

    Avec cette migration, c’est le tiers monde qui est arrivé avec ses valises pleines de son vide civilisationnel, de son néant économique, de son tissu social rétrograde où les femmes ne sont pas libres de s’habiller comme elles veulent, où l’égalité entre les sexes, la tolérance, la liberté d’expression, la liberté religieuse, la liberté de penser n’existent pas. Au nom de ce multiculturalisme qui est l’apposition d’une culture avancée à une culture attardée, la gauche a appauvri les populations parce qu’elles doivent subvenir aux besoins de ces immigrés, qui sur place étaient déjà incapables de se prendre en charge financièrement, et sont partis vers un monde occidental compétitif et hautement éduqué, où ils ont encore moins de chance d’y parvenir.

    Et avec ces migrants, ils ont importé le terrorisme, la haine du blanc, la haine des juifs, des chrétiens, et du mode de vie occidental et laïc.

    Délire des écarts de salaire

    Croyant aider les plus pauvres, la gauche qui n’a jamais travaillé dans une entreprise a imposé aux entreprises de nombreuses contraintes, dont le salaire minimum. Cela fait tellement longtemps que ce délire existe en France qu’il n’est plus possible d’en mesurer les effets pervers, mais une étude toute récente vient de jeter la lumière sur le sujet.

    Le résultat est celui que toute personne qui sait réfléchir pouvait prévoir.

    Seattle, une ville très à gauche des États-Unis, a été la première ville américaine à imposer un salaire minimum de 15 dollars de l’heure que réclament les démocrates pour l’ensemble du pays.

    Le salaire minimum concerne les emplois les plus bas de l’échelle sociale qui ne demandent aucune qualification, aucune étude, et où le salarié ne peut pas apporter sa valeur ajoutée rémunératrice. Ce sont des emplois pour jeunes, pour étudiants, pour migrants qui ne parlent pas la langue et n’ont aucune formation, et pour ceux qui n’ont fait aucune étude, n’ont appris aucun métier, bref n’ont rien fait pour gravir les échelons de la société.

    A Seattle donc, les plus modestes travailleurs gagnent maintenant 15 dollars de l’heure. Mais l’étude montre qu’à la fin du mois, ils rentrent chez eux avec un salaire plus faible en poche.

    L’étude de l’Université de Washington démontre que le salaire minimum à 15 dollars a fait progresser la masse salariale de 3%, et dans le même temps, a réduit de 9% le nombre d’heures travaillées, et fait baisser les chèques de salaire de 125 dollars par mois.

    Et la mesure a supprimé 5 000 emplois à salaire minimum, alors que l’économie de la ville est en pleine forme, que le taux de chômage est faible, et que l’emploi a progressé de 13% l’an dernier, mais pour les salariés qui touchent 19 dollars et plus de l’heure.

    Le salaire minimum de Seattle a été voté en 2014 comme un moyen de réduire les inégalités salariales, et aider ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts tout en bas de l’échelle sociale.

    « C’est une lame à double tranchant, » a expliqué Jacob Vigdor, l’un des chercheurs de l’Université qui a travaillé sur l’étude du cas Seattle, « car si vous augmentez le salaire minimum, vous risquez d’appauvrir ceux que vous voulez aider. »

    Ce qui s’est passé est très simple et n’importe quel imbécile aurait pu le comprendre – mais pas un idéologue, même le plus diplômé : les entreprises qui emploient des salariés non qualifiés – on peut penser aux fast foods par exemple – travaillent sur un modèle économique basé sur des prix bas et des bénéfices faibles. Lorsqu’ils ont été contraints de relever les salaires, l’équilibre financier les a contraints à réduire le nombre de salariés, et le nombre d’heures travaillées. Simple logique.

    Délire anti-riche

    À force de punir les riches, que ce soit fiscalement ou socialement (l’ex-président Hollande déclarait qu’il n’aimait pas les riches), ils ont quitté le navire vers des horizons moins hostiles, et ont emporté avec eux leur vraie richesse : pas celle de leur patrimoine et de leurs comptes en banque, mais leur capacité d’investir, de créer, d’entreprendre et de créer la richesse, ce dont le pays manque cruellement.

    • L’année dernière, 12.000 Français détenant un million ou plus ont encore quitté la France.
    • De tous les pays du monde, la France est celui qui a perdu le plus de contribuables riches en 2016.
    • Entre 2000 et 2016, la France a perdu 60 000 millionnaires.
    • La situation s’est fortement aggravée à la fin du quinquennat de François Hollande : les seules années 2015/2016 représentent le tiers des départs sur cette période.

    Quand les riches s’en vont, le pays s’appauvrit encore plus, au lieu de remonter la pente. Qui sont les victimes ? Les plus fragiles.

    Délire du droit à l’enfant pour tous

    En permettant aux couples homosexuels d’adopter des enfants, les progressistes se sont assis sur le principe de précaution qu’ils ont lutté pour imposer. Ils ont sacrifié une génération entière au délire du gender selon lequel un homme et une femme sont identiques et interchangeables – ils ne le sont pas et de loin. Des drames psychologiques, des déséquilibres profonds et permanents, des suicides, des cas sociaux, vont être fabriqués pour satisfaire leur hypothèse infondée, non démontrée, non prouvée, mais que toute l’histoire de l’homme contredit, qu’un enfant n’a pas besoin d’un père et d’une mère pour se construire.

    Je pourrais poursuivre avec le délire égalitaire, qui est une forme de racisme et de sexisme puisqu’il part du postulat que certaines catégories de personnes doivent être protégées par des lois, car elles ne sont pas capables, seules, de lutter à égalité avec les autres.

    Je pourrais ajouter le délire contre la mondialisation, comme s’il n’était pas bon pour la France de vendre ses parfums, son industrie du luxe, ses alcools, son vin, partout dans le monde, ou le délire des inégalités sociales, comme s’il existait une logique à l’égalité sociale, comme s’il n’y avait pas des balayeurs et des footballeurs, des ordures à ramasser et des marchés à signer, des stars du cinéma qui ramassent des millions et des millions qui dorment sous les étoiles, des députés qui se votent des hausses de salaire et vous votent des hausses d’impôts… pour payer leurs hausses de salaire, des Eurodéputés qui infligent des amendes aux pays qui dépassent les 3% de déficit et augmentent leur budget de fonctionnement de 9% – financé par les pays qui ne doivent pas augmenter leur déficit, ou encore des députés qui se votent un système de retraite différent parce que celui qu’ils ont voté pour vous et vous ont imposé n’est pas bon.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • Emmanuel Macron prend une déculottée au sommet européen

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    Premier sommet européen pour Emmanuel Macron : les demandes françaises ont été réduites à néant.

    Emmanuel Macron a été repris en main par Angela Merkel à l’occasion de son premier sommet européen. Mais… la presse subventionnée s’emploie à dissimuler le malaise.

    Il y a deux façons d’aborder le sommet européen qui s’est tenu en fin de semaine. Une première voie consiste à lire les conclusions du sommet et à compter les points. Une seconde consiste à lire la presse subventionnée. Entre les deux, on trouve très peu de points communs.

    Ce que le Conseil européen a réellement décidé

    Dans la pratique, le Conseil des 22 et 23 juin n’a repris aucune des demandes françaises annoncées de longue date par le président de la République. En particulier, il n’a ouvert aucun débat sur les travailleurs détachés, sujet sur lequel la France avait bandé les muscles en demandant un durcissement de la réglementation.
    Rien que par ce silence, la France subit donc une défaite en rase campagne qui montre le peu de cas que l’Europe fait d’une France engluée dans un huis clos gagnant-perdant avec l’Allemagne, même avec un Président nouvellement élu qui pense pouvoir défier Donald Trump.

    S’agissant de l’emploi, on notera d’ailleurs ce que le sommet a conclu :
    "S’appuyant sur les conclusions du Conseil de mai 2017, qui préconisent une stratégie pour l’avenir de la politique industrielle, le Conseil européen insiste sur le rôle essentiel de l’industrie, qui constitue un moteur important pour la croissance, l’emploi et l’innovation en Europe. Dans le prolongement de ses propres conclusions antérieures, il demande que des mesures concrètes soient prises pour que le marché unique dispose d’une base industrielle solide et compétitive".

    Les conclusions du Conseil ne visent pas à redire que le travail détaché est échevelé, mais que la prospérité viendra de la défense de l’industrie. Cette vision au demeurant très allemande met des mots sur un vide français : quelle est la politique industrielle d’Emmanuel Macron ? On l’ignore jusqu’ici et curieusement le Conseil européen s’est préoccupé de sujets qui n’ont aucun impact en France.

    Macron battu sur les mesures anti-chinoises

    Quant à l’idée d’empêcher les Chinois de prendre le contrôle à vil prix de nos pépites technologiques, Emmanuel Macron a fait un superbe bide. Voici en effet comment le Conseil a retranscrit la demande française :
    "Le Conseil européen est convaincu que le commerce et les investissements ne peuvent être libres que s’ils sont également équitables et mutuellement bénéfiques. Il invite par conséquent les co-législateurs à parvenir rapidement à un accord sur des instruments de défense commerciale modernes et compatibles avec l’OMC, qui renforceront la capacité de l’UE à lutter efficacement contre les pratiques commerciales déloyales et discriminatoires et les distorsions de marché. Le Conseil européen demande à la Commission de veiller à leur application rapide et effective par des mesures d’exécution non législatives visant à rendre les pratiques commerciales et les instruments de défense commerciale de l’UE plus réactifs et plus efficaces et de proposer, le cas échéant, des mesures complémentaires. Il demande en outre à la Commission et au Conseil d’approfondir et de faire avancer le débat sur la manière d’améliorer la réciprocité dans le domaine des marchés publics et des investissements. Dans ce contexte, il salue l’initiative de la Commission visant à maîtriser la mondialisation et, entre autres, à analyser les investissements réalisés par des pays tiers dans des secteurs stratégiques, dans le plein respect des compétences des États membres".

    Traduction : pour faire plaisir à Macron, on aborde le point. Mais on annonce déjà qu’aucune directive, aucune mesure réglementaire ne sera prise sur le sujet, et qu’en aucun cas, on ne tordra les règles de l’OMC. On notera aussi que le sujet sera repris en main par la Commission et sera discuté ultérieurement.

    Pour Macron, même traitement que pour Hollande ?

    Pour finir cet exercice où les demandes françaises ont été réduites à néant, Angela Merkel a pris son petit protégé par la main et lui a infligé l’une des fessées dont elle a le secret. Celle-ci prend d’ordinaire la forme d’une conférence de presse conjointe, où le Président français annonce qu’il ne fera plus rien à l’avenir sans l’autorisation et le consentement d’Angela Merkel.

    Macron n’a pas échappé à la punition.

    "Je veux dire ici combien à la fois le fait que nous ayons très étroitement préparé ensemble nos remarques à ce Conseil, que nos interventions aient été constamment en ligne et que nous puissions en rendre compte en commun est à mes yeux important. C’est en tout cas ce que je m’attacherai à faire, dans les années à venir, parce que je pense que quand l’Allemagne et la France parlent de la même voix, l’Europe peut avancer ; ce n’est parfois pas la condition suffisante mais c’est en tout cas la condition nécessaire".

    Dans la droite ligne de cet exercice où l’on apprend que les positions françaises au Conseil sont préparées avec l’Allemagne en amont, Macron a respecté les passages obligés de la déculottée. Sur les migrants, il s’est senti obligé de déclarer :
    "Nous devons accueillir des réfugiés car c’est notre tradition et notre honneur. Et je le redis ici, les réfugiés ne sont pas n’importe quels migrants. Ce ne sont pas les migrants économiques, ce sont des femmes et des hommes qui fuient leur pays pour leur liberté ou parce qu’ils sont en guerre ou pour leurs choix politiques. Nous devons ainsi faire preuve de solidarité quand un de nos voisins fait face à des arrivées massives de réfugiés ou de migrants".

    Tous les ingrédients sont donc réunis pour que, dans les cinq ans à venir, Macron conserve intacte la doctrine européenne développée sous Hollande d’un alignement systématique sur les positions allemandes sans contrepartie en faveur de la France.

    Le silence gêné de la presse subventionnée

    On lira en contrepartie les gros titres gênés de la presse française subventionnée, qui veut dissimuler le ratage macronien. En dehors du Point, qui titre « Macron au sommet de l’UE : premiers échanges, premier revers », le reste de la presse se montre d’une flagornerie extravagante.

    Ainsi, Les Échos, qui ne cachent plus leur soutien complet et acquis au Président, font croire à une victoire française. Plus complaisant encore, Le Monde se fend d’un titre ahurissant : « Conseil européen : avec Macron, l’Europe met en scène son sursaut ». Ils doivent avoir vraiment besoin d’un gros coup de pouce, dans ce canard, pour sortir de pareilles analyses.

    La tonalité est un peu moins obséquieuse au Figaro, qui fait le choix de reprendre une dépêche AFP et de centrer son papier sur les questions de défense. Sur le sujet, le quotidien de Serge Dassault en fait beaucoup avec un titre excessif : « Macron salue une avancée historique pour l’Europe de la défense », mais il évite quand même de sombrer dans l’asservissement de ses grands concurrents.

    Toute la question est évidemment de savoir combien de temps la presse subventionnée acceptera de compromettre sa crédibilité en soutenant de façon aussi grossière le président de la République.

    Par Éric Verhaeghe

    © Gaïa pour www.Dreuz.info

  • « Affaire Las Vegas »: Macron dans la tourmente désigne des boucs émissaires

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    Déplacement de Macron à Las Vegas : Havas et Business France ont été perquisitionnés, le cabinet de Macron à Bercy est lourdement impliqué, tout est mis en place pour faire porter le chapeau à la ministre du Travail, impliquée jusqu’au cou, et tout ce beau monde sera jugé « responsable mais non coupable » dans la tradition française, je vous l’assure.

    Le cabinet d’Emmanuel Macron est impliqué dans l’organisation d’une soirée organisée à Las Vegas par Havas pour le compte de Business France. Une enquête pour violation présumée des règles de mise en concurrence est en cours.

    Mais ne vous y trompez pas, la véritable affaire n’est pas le dossier Las Vegas qui implique Macron, mais le fait que la corruption est partout au gouvernement (Bayrou et ses emplois fictifs, les combines d’enrichissement immobilier de Richard Ferrand, etc.) et l’affaire sera totalement étouffée sans grande difficulté, ne vous bercez d’aucune d’illusion.

    Libération indique, dans un article publié mercredi, que le cabinet d’Emmanuel Macron a été impliqué dans l’organisation d’une soirée organisée à Las Vegas par Havas via Business France qui a coûté près de 380 000 euros, qu’il est sous le coup d’une enquête pour violation présumée des règles de mise en concurrence, que la ministre du Travail Muriel Penicaud, à l’époque directrice générale de Business France, a fermé les yeux sur certaines dépenses douteuses relatives à l’organisation de cette soirée jupitérienne et princière, a contourné les règles de l’agence publique chargée de faire la promotion de la France auprès des investisseurs étrangers qu’elle dirigeait, et bien entendu, elle l’a fait sur ordres.

    Selon les éléments d’un audit réalisé par le cabinet d’audit EY (ex-Ernst & Young), que Libération s’est procuré, il n’y a « aucun doute sur l’implication du cabinet du ministre de l’Économie » de l’époque, estime le quotidien.

    « Nous comprenons que la définition exacte des besoins a pu être en partie déterminée par des personnes extérieures à Business France, en particulier le cabinet du ministre de l’Économie », pointe notamment ce rapport cité par Libération. Autrement dit, il y a les coupables : Macron, et il y a les boucs émissaires : Business France et la ministre Penicaud.

    Lors de cette soirée, qui s’était tenue le 6 janvier 2016 à Las Vegas, M. Macron avait rencontré des dirigeants de start-up françaises. Selon le Canard Enchaîné, le coût de l’opération aurait été de 381 759 €, dont 100 000 € pour les seuls frais d’hôtel.

    Dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte notamment pour favoritisme, les sièges de Business France et d’Havas ont été perquisitionnés le 20 juin.

    Sollicités par l’AFP, ni le groupe publicitaire Havas, ni Business France, agence publique chargée de faire la promotion de la France auprès des investisseurs étrangers, n’avaient réagi mardi après-midi.

    © Hervé Stammers pour Dreuz.info.

  • Communiqué de Gérard Gautier, Maire de Cers, Conseiller Régional d'Occitanie

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    Gautier-G.jpg« Je vote et j’invite à voter pour Emmanuelle Ménard !... »

    Ce dimanche 11 juin les Françaises et Français, pour la plupart écœurés par la politique de ces cinq pitoyables dernières années, ont confirmé, avec un taux d’abstention record, le vote, plus par défaut que par adhésion, de la Présidentielle.


    Le bon peuple a suivi et adhéré au changement du paysage politique de notre pays au bénéfice d’un Président-prestidigitateur, Emmanuel Macron et de ses « ralliements » inattendus, surprenants, parjures.


    Singulier parcours, tel un extraordinaire tour de magie, pour cet inconnu banquier d’affaire de chez Rothschild qui laisse bouches bée jusqu’aux plus férus des vieux routards de la politique. En moins de trois ans, sur son petit nuage, il devient Ministre de l’Economie, fonde en 2016 son parti «En Marche », brouille les cartes avec son « ni droite, ni gauche », fait fi des révélées fatales « primaires », tient bien souvent des propos approximatifs, erronés ou offensants tels « Villeurbanne dans le Région Lilloise », « l’île de Guyane », « la colonisation crime contre l’Humanité ».... Accompagné et choyé par un monde médiatique complaisant, il joue à la fois par la séduction et la crédulité populaire. Le voici un an plus tard, à 39 ans, Président de la République !... Et demain, comble de l’ingénuité, le bon peuple est prêt à lui donner une Assemblée parlementaire introuvable !... Qui dit mieux ?!....


    Et c’est là qu’avec une certaine fierté, l’on peut juger de l’esprit de résistance d’une majorité de biterrois qui a montré qu’elle n’était pas dupe !... Lors de ces deux scrutins les biterrois, sur la terre de Jean Moulin, se sont clairement exprimés courageux et réalistes.


    En éliminant le sortant et en arrivant en tête, dimanche dernier, Emmanuelle Ménard, a marqué des points. Il lui reste maintenant à concrétiser.


    Bonne candidate de par sa tempérament, son expérience professionnelle, sa culture, sa connaissance des dossiers locaux, elle a aussi à n’en pas douter, bénéficié de l’aura de son premier soutien. Celui de Robert Ménard, le maire de Béziers dont bon nombre de biterroises et de biterrois s’accordent à reconnaitre que « Béziers a bien changé » !...


    Pourtant en 2014, l’on aurait pu céder aux chants sirènes qui prévoyaient les pires scénarios pour Béziers... Certaines de ces sirènes, pourtant envoyées par deux fois au tapis, raisonneraient-elles aujourd’hui, pour donner telle ou telle consigne de vote... pour une inconnue...Riposte stupide, contreproductive qui n’aurait d’autre motivation que de nuire...Nuire pour nuire à cette terre Biterroise.


    Alors, gens d’ici, si vous êtes attachés au devenir de votre terre, un seul vote sera utile dimanche 18 juin. Le vote pour Emmanuelle Ménard, qui en plus d’œuvrer pour le Biterrois, sera la députée qui fera entendre au Palais Bourbon, dans cette assemblée que l’on nous prévoit d’ores et déjà formatée aux dictats du Président, la seule voix qui compte, la voix du peuple patriote, celui qui aime la France dans tout ce qu’elle a de beau et de grand.


    Gérard Gautier

  • Les conseillers départementaux apportent leur soutien total à Emmanuelle Ménard

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    De gauche à droite, Jacques Nain, suppléant, Marie-Emmanuelle Camous, Jean-François Corbière, Emmanuelle Ménard, Henri Bec, Nicole Zénon, Isabelle des Garets, Franck Manogil

     

    Avec Macron, ses alliés, ses futurs alliés toujours prompts à flairer la gamelle, ses petits soldats aux ordres, ne laissons pas s'installer le parti unique, source de tous les dangers.

    ALLEZ VOTER DIMANCHE

     

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  • Les dessous d'une incroyable machination financière

    Vous vous en doutez, Médiapart n'est pas notre tasse de thé ! Mais nous savons reconnaître les choses bien faites. L'analyse du financement de la campagne d' E. Macron ne manque pas d'intérêt.

    Ce qui était, au choix, un coup-fourré des « milieux [dits] d’extrême-droite » ou une « manœuvre russe » deux jours avant le second tour de la présidentielle devient une vraie information : on connaît désormais les combines de l’incroyable machination financière qui a amené le produit marketing Macron à la présidence de notre République. Toutes ces révélations étaient bien contenues dans les Macron Leaks. Mediapart les relaie aujourd’hui.

    Cet article est peut-être un peu long mais vaut la peine d'y consacrer quelques instants. Cela donne une idée des forces qui vont désormais gouverner le pays.

     

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    Pour financer sa campagne, Emmanuel Macron a réussi à mobiliser près de 13 millions d’euros de dons en un temps record. Loin de l’image cultivée par En Marche ! d’une campagne aussi spontanée que populaire, un puissant réseau de banquiers d’affaires a discrètement ouvert ses carnets d’adresses au nouveau président. Révélations

    Mail du 13 février 2017 : « Comme vous l’observez, notre start-up continue de tracer son sillon ! Alors que nous allons entrer dans le “dur” dans les prochains jours, nous avons plus que jamais besoin de soutien. » La start-up en question n’est pas une entreprise comme les autres. Et l’homme derrière son clavier n’a rien d’un banal VRP. Christian Dargnat n’est autre que l’ancien directeur général de BNP-Paribas Asset Management, branche du groupe bancaire chargée de la gestion d’actifs. « Marcheur » de la première heure, il a tout lâché en avril 2016 pour organiser « à titre bénévole » le financement de la campagne de son ami Emmanuel Macron. Dargnat, c’est l’homme du coffre-fort. Pendant des mois, il a multiplié les rendez-vous discrets, les dîners confidentiels et les mails de relance pour les riches donateurs, en plein accord avec l’actuel locataire de l’Élysée.

    Ce courriel du 13 février est adressé au collectionneur américano-allemand Olivier Berggruen, une figure incontournable du marché mondial de l’art. Dès le lendemain, le riche New-yorkais répond favorablement à la demande de Dargnat en promettant « de contribuer à 4 000 euros au mouvement et 4 000 euros au candidat ». Un virement est effectué deux jours plus tard : 8 000 euros en un message, voilà qui témoigne d’une redoutable efficacité.

    Une camarilla de banquiers d’affaire

    À l’image de cet échange, l’exploitation des milliers de mails et documents issus des Macron Leaks (voir Boîte noire) – ainsi que d’autres documents récupérés au fil de la campagne par Mediapart – permet de comprendre comment la garde rapprochée d’Emmanuel Macron a explosé les compteurs de dons entre avril 2016 et avril 2017 pour permettre à l’ancien ministre de François Hollande d’accéder au pouvoir, un an à peine après la création de son propre mouvement. À l’extérieur, Dargnat et les membres de l’équipe Macron ont tout fait pour démentir l’image du candidat des affaires, préférant insister sur l’afflux de petits dons. En réalité, c’est bien une camarilla de banquiers d’affaires qui a pris en main cette levée de fonds hors norme, mobilisant tous azimuts ses réseaux et carnets d’adresses au service du combat de l’ovni politique Macron.

    Cette stratégie s’est appuyée sur un raisonnement simple, résumé dans un court message de M. Dargnat en septembre 2016, alors que Macron vient juste de quitter le gouvernement : « Quand on sait que les dépenses de campagne présidentielle sont limitées à 22 millions d’euros et que nous pourrions contracter un prêt bancaire (à hauteur de 9 millions) remboursé si le candidat dépasse le seuil des 5 % aux élections, il nous reste donc à “trouver” 13 millions », expose l’ancien banquier. En clair, calcule-t-il, « si l’on arrondit à 10 millions le budget à trouver, il faut donc obtenir des dons de 1 333 personnes à 7500 € chacune [le plafond autorisé pour le financement d’une campagne – ndlr] ».

    En réalité, c’est dès le printemps 2016 que les plus fidèles soutiens d’Emmanuel Macron se sont discrètement activés pour organiser de façon méthodique la mobilisation de riches contributeurs. Emmanuel Macron est encore à Bercy, mais il veut déjà tout faire pour se présenter à la présidentielle. Une véritable « task force » s’organise alors autour de Christian Dargnat, le président de l’association de financement d’En Marche ! (AFCPEM). Dans cette petite équipe soudée, on trouve Emmanuel Miquel, capital-risqueur chez Ardia et trésorier de la même association, mais aussi deux de ses anciens camarades de HEC : Stanislas Guerini, directeur de l’expérience client chez Elis, délégué du mouvement à Paris et aujourd’hui candidat aux législatives dans la capitale ; et Cédric O, un jeune directeur d’usine du groupe Safran, ancien du cabinet de Moscovici à Bercy. Cédric O, garçon discret qui fuit les médias, a endossé le costume de mandataire financier de la campagne, dont il est un des couteaux suisses les plus efficaces.

    Pas très loin du « Premier Cercle » de riches donateurs ayant financé la campagne de Sarkozy en 2007

    Pendant des mois, ce petit groupe a manœuvré avec une seule idée en tête, quasi obsessionnelle : faire fructifier en un an des carnets d’adresses bien fournis, afin de fonder un club de « grands donateurs » aux profils globalement homogènes (urbains, CSP+, issus de grandes écoles). Nous sommes là loin, bien loin, d’un mouvement soutenu par une vague aussi populaire que spontanée, image que les communicants d’En Marche ! ont savamment cultivée et propagée. Et pas très loin du « Premier Cercle » de riches donateurs ayant financé une partie de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, même si l’entourage de Macron s’en est toujours défendu au motif qu’En Marche ! n’a jamais organisé de grand raout mélangeant tous les grands donateurs. Effectivement : les proches d’Emmanuel Macron ont été bien plus discrets.

    Dans les mails de l’équipe d’Emmanuel Macron, on retrouve un document de travail, diffusé et amendé en comité restreint en avril 2016 : la notice pour la chasse méthodique aux millions de la campagne. En Marche ! est alors un mouvement balbutiant, à peine créé. Le tout nouveau parti n’a enregistré qu’environ 400 000 euros de dons et promesses – à 95 % des grands donateurs à 7 500 euros. L’équipe veut passer à la vitesse supérieure en activant un impressionnant maillage des réseaux d’entrepreneurs, banquiers, avocats, lobbyistes et autres « influencers » susceptibles de dégainer un jour ou l’autre l’équivalent de 6,5 Smic pour aider le candidat Macron

    Ces généreux bienfaiteurs seront approchés les mois suivants à travers des dizaines de dîners organisés en France et à l’étranger, le plus souvent en présence du « chef », le surnom d’Emmanuel Macron. Ces sauteries, symboles du confinement et de l’endogamie d’une certaine élite, sont « très mal vu[e]s par certaines catégories de la population », convient En Marche ! dans une note interne. Mais elles sont aussi tellement rentables, surtout quand le candidat se déplace. Mi-avril 2016, un seul déjeuner à Londres au domicile privé de la directrice financière d’un site de vente en ligne permet de réunir 281 250 euros, selon un document d’En Marche !. Deux semaines plus tard, à Paris, un cocktail dînatoire génère 78 000 euros en à peine une heure et demie. La cash machine est lancée.

    Des rabatteurs très bien intégrés dans les hautes sphères économiques

    Pour multiplier les rencontres, l’équipe « fundraising » (« collecte de fonds ») d’En Marche ! a élargi son maillage par l’intermédiaire de rabatteurs, des sympathisants du mouvement – très bien intégrés dans les hautes sphères économiques – qui ouvrent leurs carnets d’adresses, accueillent des déjeuners, voire, parfois, organisent des événements « clés en main ». Ne reste alors au mouvement qu’à valider les listes d’invités et à organiser la venue du candidat. Détail financier non négligeable : les frais liés aux dîners effectués aux domiciles des donateurs sont des « dépenses privées non intégrées » aux comptes de campagne.

    Le 1er juin 2016, le conseiller de dirigeants d’entreprise Édouard Tétreau, un temps protégé par l’ancien PDG d’Axa Claude Bébéar, accueille l’un des tout premiers grands cocktails parisiens. « Durée : 1 h 30, dont passage Emmanuel d’1 h 00 », note minutieusement l’équipe d’En Marche !. Tout est millimétré : « Salutations 15 min/speech 20 min/Q&A [questions/réponses – ndlr] 20 min/sortie 5 min. » Les invités sont triés sur le volet : une trentaine de « quadra, hors CEO [PDG – ndlr] CAC40 ». Une semaine plus tard, Édouard Tétreau renouvelle l’expérience pour une nouvelle cible. Cette fois, 32 personnalités issues de « différents cercles (avocats, conseil, lobbying, édition, etc.) » sont concernées. Ne reste qu’à valider la liste d’invités. Mais « attention ! », alerte En Marche !, « un partner d’Image 7 », la boîte de la communicante Anne Méaux, qui conseille François Fillon, fait partie des convives potentiels.

    Un autre « PP » (pour « poisson-pilote ») du mouvement, Hélène Chardoillet, directrice du développement d’une PME dans le domaine bancaire et « amie » d’Astrid Panosyan, une ancienne conseillère du cabinet Macron, s’active aussi en coulisses. Au mois de mai, elle alerte Emmanuel Miquel sur le positionnement politique du candidat. « Les personnes que je connais et que j’ai commencé à approcher (5 sur cette dernière semaine) sont de sensibilité politique centre droit et leur retour en substance est le suivant », écrit-elle au trésorier du mouvement : flou sur le programme de Macron, danger de voir sa candidature « phagocytée » par François Hollande, faiblesse de son bilan à Bercy…

    « Mon sentiment, développe Chardoillet, si nous restons sur l’objectif précis du fundraising, est que cette cible centre droit n’est pas, pas du tout mûre pour la donation. Positionnement, programme et démarcation de Hollande seront des éléments clés pour que cette cible évolue. »

    « Si vous connaissez des gens désireux d’aider la cause »

    « Top de voir ces manifestations », se réjouit dans la foulée Emmanuel Miquel, dans un message en copie au reste de la direction d’En Marche !. Seul bémol : pour « aller dans le sens » de ce que « Christian [Dargnat – ndlr] évoquait de constituer une petite base de gens disponibles pour appeler des contacts », Miquel « pense qu’il faut être vigilant à ne pas trop diluer l’exercice de Fundraising. Il faut certes se démultiplier, mais le sujet FR [fundraising – ndlr] reste sensible ».
    Des demandes d’audience auprès du ministre

    Trois semaines plus tard, Christian Dargnat, encore lui, est à la manœuvre pour motiver ses troupes : « Si vous connaissez des gens désireux d’aider la cause [sic], n’hésitez pas à les orienter vers moi », encourage-t-il par mail. Un appel reçu cinq sur cinq. « Hello, une de mes amies me dit que son patron [d’une mutuelle – ndlr] souhaiterait participer à un de nos dîners. J’ai bien précisé que c’était réservé aux grands donateurs  », écrit Cédric O. Retour de Dargnat, un mois plus tard : « J’ai déjeuné avec le DG et [la responsable des affaires publiques du groupe – ndlr] : excellents contacts et gros potentiels de networking. Merci encore. »

    Très investi, Cédric O préconise aussi de convier à un dîner du mois de juillet un patron qu’il connaît personnellement : « Je ne suis pas certain qu’il donnera, mais c’est un très gros driver pour d’autres (sur la thune et en termes de réseau). » Bonne pioche : ce quadra donnera plus tard 2 500 euros à la candidature. « Pas mal », note, impassible, le mandataire. « Nous organisons le 1er juillet un déjeuner autour d’E. Macron : si vous avez des gens prêts à contribuer à hauteur de 7,5 K€, envoyez à Emmanuel Miquel et moi-même les coordonnées de ces personnes », relance encore Dargnat à une dizaine de ses contacts.

    Dans la liste, des gens helpful « au taquet »

    Dans la liste : Frédéric Surry, directeur des investissements actions et obligations convertibles à la BNP, Denis Panel, DG d’une des filiales du groupe bancaire, et un ancien de la maison, David Pillet, ex-business manager ayant fondé en 2016 sa propre société de conseil. Deux mois plus tard, une nouvelle soirée fait saliver l’équipe : 23 chefs d’entreprise « qui peuvent bcp aider » ont déjà promis d’être là. L’un d’entre eux, patron d’une jeune société d’investissement, semble « très helpful ». Un autre – dans le classement Challenges des plus grandes fortunes de France en 2016 – est carrément « au taquet ». La récolte promet d’être grandiose.

    L’équipe tient des tableaux précis de chacun des événements. Et Dargnat veille au grain : « Peux-tu m’envoyer la liste des invités (noms + adresses mails) de ton dîner afin que nous puissions suivre l’évolution des contributions et t’en rendre compte également ? », demande l’ancien banquier à l’organisateur d’un dîner. Les retours sont bons, mais il faut à tout prix garder le rythme. « Les amis, les deux prochaines semaines, nous n’avons pas de dîner FR, souffle Emmanuel Miquel le 20 juin. Nous nous proposons avec Christian de (re)mettre la pression sur ceux qui auraient déjà dû donner, afin de les relancer pour qu’ils donnent d’ici la fin de semaine. »

    Le trésorier soumet alors à son équipe une liste de sept noms, « soit un potentiel de 53 K€ pour cette semaine ». Ismaël Emelien, le plus proche conseiller d’Emmanuel Macron – il est aujourd’hui son conseiller spécial à l’Élysée –, se propose d’en appeler quelques-uns. Mais pas l’avant-dernier nom de la liste, celui du directeur général d’une grande entreprise française de sites internet : « J’avais en revanche senti […] [qu’il n’était] pas très chaud pour payer, il aide beaucoup en termes de conseil. »

    Une frontière entre fonctions parfois ténue

    À l’autre bout de la chaîne, le « chef » supervise les opérations par l’entremise de son cabinet. « Sophie [pour Sophie Ferracci, cheffe de cabinet de Macron à Bercy – ndlr], peux-tu nous faire un point avec les prochaines dates ? Merci bcp », demande le 2 mai 2016 Julien Denormandie, un autre membre de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron, son ancien dircab à Bercy.

    À la même période, Dargnat sollicite Emmanuel Miquel et Cédric O pour qu’ils trouvent « des gens qui pourraient organiser des dîners » à l’occasion des déplacements à venir du ministre à « Orléans le 8 mai, La Rochelle le 9 mai, Toulouse le 19 mai, La Grande-Motte le 26 mai, Chalon-sur-Saône le 30 mai, Rennes le 20 juin, Annecy le 23 juin ». Très efficace à Paris, En Marche ! veut désormais braconner en région. Le mouvement assure que ces dîners provinciaux ont été des fiascos.

    Pas question, en revanche, qu’Emmanuel Macron s’investisse publiquement dans la collecte alors qu’il est encore à Bercy. « Tant qu’Emmanuel est ministre, je ne crois pas en sa volonté de vouloir signer les courriers [de remerciement aux donateurs de plus de 500 euros – ndlr] », prévient Julien Denormandie. Le « chef » se contente alors de textos. C’est que la frontière entre les fonctions est parfois ténue. Comme pour ce fondateur d’un fonds d’investissement, qui sollicite une audience auprès de Macron-ministre après avoir fait un don à Macron-candidat. Son message est directement transmis par Denormandie à Ferracci, sans que l’on sache si ce donateur a obtenu gain de cause : « Sophie, pour ta pochette “demande d’audience”. Merci beaucoup. »

    L’homme sérieux à lunette qui a annoncé la liste du gouvernement d’Édouard Philippe

    Le 15 septembre, Emmanuel Miquel, prudent, rappelle aussi la nécessité de vérifier « l’absence éventuelle de conflits d’intérêts (incompatibles avec les fonctions passées d’EM) » et le « caractère recommandable [sic] du donateur ». Il transmet une liste comportant les noms et coordonnées de 62 contributeurs – principalement domiciliés à Paris et Londres – représentant 276 000 euros de dons. Cette fois, c’est Alexis Kohler qui se charge de répondre. L’ancien directeur de cabinet de Macron à Bercy a alors officiellement quitté la campagne pour travailler dans le privé, mais il reste très impliqué dans l’organisation : « Je regarde de plus près demain mais je n’en vois aucun susceptible de poser problème à première vue », répond-il. Depuis le 14 mai, Alexis Kohler est le nouveau secrétaire général de l’Élysée. C’est lui, l’homme sérieux à lunettes qui a annoncé mercredi 17 mai la liste du gouvernement d’Édouard Philippe.

    Pour les donateurs étrangers, la prudence est de mise. « Vous êtes à l’aise avec les virements reçus ? », s’inquiète par exemple, le 2 février 2017, le mandataire Cédric O en découvrant les noms de plusieurs de ces donateurs étrangers sur un relevé de comptes. « Oui je les connais tous », répond Dargnat dans la minute.

    La banque saisit aussi à plusieurs reprises l’équipe du candidat. « Je suis à même de vous les réclamer [des justificatifs pour des virements en provenance de l’étranger – ndlr] en fonction des demandes de notre service des affaires internationales », prévient la directrice adjointe de l’agence du Crédit agricole où est logé le compte de campagne. Mediapart a ainsi identifié plusieurs situations litigieuses – toutes résolues a posteriori, selon les documents consultés –, dues notamment à l’incompréhension par certains donateurs de la réglementation française (interdiction de contribuer pour une personne morale ou dépassement des seuils).

    « Si cela n’est pas trop gênant »

    Le 21 mars, par exemple, le compte de l’AFCPEM reçoit un virement de 12 000 euros de la part d’un richissime donateur installé à Madagascar, Amin Hiridjee, très présent dans les secteurs de la finance, des télécoms, de l’immobilier et de l’énergie. « Nous sommes contraints de rembourser intégralement les dons qui dépassent les plafonds. Sur le compte de l’AFCPEM (financement candidat) le maximum autorisé est 4 600 € ; sur celui de l’AFEMA (financement mouvement), le max est 7 500 € », alerte Dargnat, avant de demander au frère du donateur – Hassanein Hiridjee, qu’il tutoie – s’il peut lui demander, « si cela n’est pas trop gênant », de faire « deux virements : un de 4 600 à l’ordre de l’AFCPEM et l’autre de 7 500 à l’ordre de l’AFEMA ». Pas de problème : « Je m’en occupe et te reviens », répond H. Hiridjee.

    Plus problématique est le sujet traité, début janvier, lors d’une réunion réduite à cinq participants. Les fidèles d’Emmanuel Macron ouvrent la discussion sur un point « spécifique » : le cas du « financement d’une vingtaine de donateurs libanais ». « Problème traité (identifié) », notent les participants dans leur compte-rendu. Sollicité par Mediapart pour en savoir plus quant à la nature du problème et sa résolution, En Marche!, rebaptisé depuis peu La République en marche, n’a pas retourné nos questions (voir la Boîte noire).

    Dès sa création, le mouvement a su générer une « forte demande pour organiser des événements » à l’étranger, ainsi que le mouvement le notait en avril 2016. De fait, les expatriés dans les pôles urbains de Londres, Genève, San Francisco ou New York ont été très actifs dans la collecte de dons. Parfois, les investisseurs étrangers ont aussi directement pris attache avec l’équipe.

    Plus de 57 % des dons proviennent des dîners et réseaux

    Tandis qu’Emmanuel Macron s’installait en tête des sondages, le dirigeant d’un important hedge fund à New York a par exemple sollicité fin mars 2017 Cédric O, par l’entremise d’une connaissance commune, pour qu’il organise une rencontre avec un membre du mouvement à Paris. O l’oriente alors vers Dargnat, qui accepte la mission : « Oui j’en fais 2 à 3 par jour [sic] des présentations de ce type… Cela me détend des négociations sur le prêt [En Marche ! est alors en pleine négociation – tardive – d’un emprunt de 8 millions – ndlr]. » Rien ne prouve dans la comptabilité analysée par Mediapart que cet investisseur ait financé la candidature, mais l’épisode témoigne de l’attrait du mouvement à l’international.

    Très organisée, la dynamique de dons n’a cessé d’affoler les compteurs. Dans ses toutes premières projections, En Marche ! prévoyait de récolter un total de 1,15 million d’euros par l’intermédiaire des campagnes de fundraising jusqu’en juillet 2016. S’il a tenu ce rythme de croisière (moyenne de 7 900 euros récoltés par jour) jusqu’au mois d’août, la cadence s’est considérablement accélérée dès le mois de septembre, au lendemain du départ d’Emmanuel Macron du gouvernement.

    Au 31 décembre 2016, selon la comptabilité du mouvement, En Marche ! avait récolté un peu plus de 5 millions d’euros de dons, bien au-dessus des 3,5 millions d’euros prévus dans son scénario central. Près de 70 % de cette somme – 3,482 millions – provenaient uniquement du travail de fundraising (dîners/réseaux) auprès de 669 donateurs (dont 400 à plus de 5 000 euros).

    La communication du mouvement a évidemment cherché à rendre compte d’une tout autre réalité. En avril 2017, dans un échange sur les éléments de langage à utiliser face à la presse, alors que Macron est pressé par certains médias de faire la lumière sur l’origine de ses dons, Ismaël Emelien préconise d’insister sur les 35 000 donateurs à l’origine de la collecte totale de 10 millions d’euros et de communiquer sur le don médian de 50 euros. Il note par ailleurs que « 1/3 des dons » sont inférieurs ou égaux à 30 €, « 2/3 des dons » inférieurs ou égaux à 65 € et que les « dons supérieurs à 5 000 € » ne représentent que « 1,7 % du total des donateurs ». Ou l’art de faire dire aux chiffres ce que l’on veut. Car en réalité, la place des « grands » contributeurs est centrale. Dans ses projections financières pour le début d’année 2017 (de janvier à mai), En Marche ! prévoyait notamment que les campagnes de fundraising lui rapporteraient 57,5 % des dons totaux du mouvement (contre 43,5 % pour le financement participatif).

    Le soutien sans réserve de la banque Rothschild

    Ce rythme soutenu n’a jamais entamé le dynamisme des argentiers de Macron. Après Paris, Genève, Londres ou New York, Dargnat a aussi intensément lorgné vers l’Afrique. Ainsi qu’en témoigne son message à l’égard du responsable d’une grande banque française sur le continent. « Comme évoqué, par votre intermédiaire et celui d’[…] et de quelques autres, ce serait exceptionnel de pouvoir organiser une levée de fonds sur le continent africain, et notamment en Côte d’Ivoire », lui écrit-il en juin 2016.

    Sollicité par Mediapart, le banquier – qui confirme avoir rencontré Dargnat puis Macron – déclare avoir refusé de s’engager : « La question d’une levée n’a en réalité jamais fait l’objet d’une discussion, affirme-t-il. J’ai dit clairement que nos fonctions ne pouvaient pas nous permettre de nous mettre en avant de manière ostentatoire. J’ai dit que si une visite en Côte d’Ivoire s’organisait, je pourrais y participer au titre de citoyen franco-ivoirien mais c’est tout. Je n’aime pas le mélange des genres. »

    D’autres banquiers n’ont pas songé à prendre de telles précautions. La banque Rothschild, où a travaillé Emmanuel Macron pendant quatre ans, lui apporte un soutien sans réserve. Fin septembre, Olivier Pécoux, directeur général de Rothschild – dans les faits il est le dirigeant opérationnel de la banque –, organise pour En Marche ! une rencontre de donateurs potentiels sur les Champs-Élysées. Déjà contributeur pour un montant de 7 500 euros au mouvement, M. Pécoux n’avait toujours pas été remboursé des frais engagés pour l’événement sept mois plus tard. L’a-t-il été depuis ? Il n’a pas répondu aux sollicitations de Mediapart.

    C’est son job de soutirer de la maille aux gens qui ont de la thune et en plus c’est une meuf

    Cinq autres associés-gérants de cette banque, interlocuteur privilégié de l’État dans des opérations capitales menées par le ministère des finances, ont aussi directement soutenu En Marche !. Il s’agit de Laurent Baril (don maximal de 7 500 euros), de Cyril Dubois de Mont-Marin (7 500 euros), de Cyrille Harfouche (7 500 euros), d’Alexandre de Rothschild (2 500 euros) et d’Arnaud Joubert (7 500 euros). Florence Danjoux – compagne de Vincent Danjoux (autre associé de la banque) – fait aussi partie des premiers donateurs (7 500 euros). Tout comme Luce Gendry (3 000 euros), associée-gérante jusqu’en 2016.

    Le 19 mai 2016, un cadre de Rothschild, Philippe Guez, a aussi organisé une récolte de dons dans son appartement du XVIe arrondissement. Y étaient conviés une dizaine d’invités – chefs d’entreprise, avocats, family office et investisseurs dans l’immobilier –, en compagnie de Christian Dargnat et d’Emmanuel Macron. « Tous ont été informés d’une contribution de 7 500 euros », précise alors l’hôte de l’événement.

    Dans un autre établissement bancaire, la banque privée Edmond de Rothschild, certains salariés se sont eux aussi très activement engagés dans la campagne. C’est le cas par exemple de Mylène Bonot, une chargée de partenariat qui n’a pas ménagé son temps dans la collecte. « Salut à tous. Suite à notre échange d’hier soir et comme convenu, je vous fais suivre le profil de Mylène, proposait Cédric O en avril 2016. Je pense qu’elle serait top pour donner un coup de main sur le fundraising pour gérer la bande passante de contacts : elle est très maligne, hyper sympa, c’est son job de soutirer de la maille aux gens qui ont de la thune et en plus c’est une meuf, ce qui est un atout non négligeable. Par ailleurs je la connais très bien et je lui fais confiance », ajoutait-il à l’époque.

    Depuis, la jeune femme s’est activement impliquée dans la prospection et la relance de « grands donateurs » du mouvement, en liaison étroite avec Emmanuel Miquel. Ni elle, ni l’équipe d’En Marche ! n’ont répondu à nos questions sur le cadre de cette mission. A-t-elle été rémunérée pour cette tâche ? Ou, peut-être, s’agissait-il d’un investissement à plus long terme ?

    => Source : Mediapart